Parce que certains films, bons ou mauvais, méritent qu'on s'y arrête, et aussi parce que Tribaal sans ces critiques interminables et bourrées de jeux de mots navrants, ça ne serait pas vraiment Tribaal...

Arsène Lupin
"J'en ai marre de votre site à la con... trois visiteurs pas mois... passe mon temps à chier sur des navets... mon talent est sous-employé... m'en vais écrire pour des sites de cinéma un peu plus sérieux... ciao les branlots !" Voilà résumée en quelques mots la diatribe que nous adressa Diez avant de partir, furibard, en claquant la porte de la rédaction. Après s'être vu refoulé de l'immense majorité des sites sérieux, il a bien été forcé de revenir à la maison, la tête basse ("pas moyen de placer un jeu de mots, tous des coincés du cul"). Et rien que pour l'emmerder, on lui a refilé la critique de Arsène Lupin, ça lui fera les pieds.
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OLD BOY
Certains racontent que Scaar est resté enfermé quinze ans dans une chambre d'hôtel miteuse (à son insu ? où avait-il simplement perdu la clef ?)... Quand il en est finalement ressorti, c'était pour découvrir avec effroi que Tarantino palmait Michael Moore à Cannes. Or il faut savoir que Scaar est un fervent détracteur du petit casquetteux ventru et désormais palmé... Cet affront ne pouvait pas rester impuni : notre scribouillard est allé se fournir chez Black & Decker pour assouvir sa rage dévastatrice. Et en attendant de trouver Moore, il nous a pondu une critique de "la vraie palme d'or de Cannes 2004" (ce sont ses propres mots, on ne le contredira pas).
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I, ROBOT
A voir l'affiche de I, ROBOT, on se dit que le fameux "seul homme qui avait compris" (dixit la phrase d'accroche), c'est celui qui s'empresse de quitter la salle de cinéma (et à voir sa trogne patibulaire, il a pas aimé). Mais vu qu'à la rédaction, on n'est pas du genre à se contenter de critiques négatives peu constructives, on a décidé de faire un effort, en mettant Diez sur le coup. A voir la parabole (un peu tirée par les cheveux) qu'il a réussi à dénicher dans I, ROBOT, on se dit que, vraiment, pour le coup, Proyas, il ferait bien de nous remercier.
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Spider-Man 2
Alors, Diez, autant des fois, c'est une feignasse, et pour lui faire écrire un embryon d'article, faut se lever tôt, autant quand il est lancé, personne ne peut plus l'arrêter. Après la critique zombiesque de Dawn of the dead, notre rédacteur névrosé préféré s'est lancé à l'attaque de celle de Spider-man 2, emballé par le second volet des aventures de l'homme araignée. On l'a donc vu, carapatant dans les locaux de la rédac', se rétamant un peu partout. Dieu merci, la critique finie, Marlowe a interrompu les ardeurs arachnéennes de Diez d'un bon coup de savate. Faut dire qu'il mettait de la toile partout, ce con…
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L'armée des morts
Après s'être fait mordre par un fumeur de marijuana en plein bad trip, Diez a fini par sombrer dans une neurasthénie inquiétante, plongeant Tribaal dans l'inertie la plus complète. Il a fallut les efforts conjugués de la rédaction et le bon vieux fusil à pompe de Marlowe pour le remettre au travail. Enchaîné face à son bureau, notre collègue a commencé par renâcler, tentant de mordre quiconque l'approchait. Mais deux, trois coups de crosse aidant, il a fini par retrouver les réflexes de son passé et s'est mis à taper, mécaniquement, sur son clavier. Voilà ce qu'on a pu sauver… Faites pas attention aux bouts de chair qui traînent, par contre.
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Kill Bill vol.2
Après de longs mois d'apprentissage passés à s'entraîner à l'art délicat de la rédaction en haut d'une pyramide pastèque sous l'égide du maître critique Pay-mail , Blazcal est revenu à la rédaction, en pleine forme, quoiqu'un peu borgne (mais on n'a pas osé le lui faire remarquer), et a mis tout de suite à profit sa technique des "5 coups de doigts sur le clavier, pression de la paume et cœur de l'internaute 5 secondes après lecture" sur la critique du deuxième volet du dyptique de Tarantino. Que seuls les courageux lecteurs s'aventurent donc à ouvrir cette page, parce qu'on vous prévient, c'est violent !! (Diez ne s'en est pas remis)
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Parce qu'on a pas toujours le temps de pondre deux pages sur tous les films qu'on voit (et aussi parce que pour certains, quelques mots suffisent)…

ALAMO
Quand Disney essaie de retrouver la splendeur des épopées d'antan à la John Ford… Ca se veut lyrique, classieux, exalté, c'est chiant, pompeux, et surtout patriotique jusqu'à l'asphyxie. Quant au siège final tant attendu, il fait l'effet d'un pétard mouillé, la faute à une mise en scène idiote et sans inspiration. "You will never forget", dit l'affiche. Oublier quoi, déjà ? #

En un mot : ronZzZzZ
MENSONGES ET TRAHISONS ET PLUS SI AFFINITES
Si t'es un mec un peu déphasé, incapable de prendre des décisions, pas du tout viril, que tu ne sais pas du tout t'y prendre avec les femmes, que tu ne comprends décidément rien à rien, que tu es peut-être bien un sale con, et si en plus, que tu écris des trucs qui te frustrent, alors y a de fortes chance pour que le personnage d'Edouard Baer te rappelle quelque chose. A partir de là, que la charge comique ne soit pas des plus légères importe peu, cette comédie dans l'air du temps touche son but. Et Clovis Cornillac est énorme. #

En un mot : miroir ?
30 ANS SINON RIEN
Si vous n'êtes ni une chiarde de 13 ans (avec ce que ça implique de couettes, de tâches de rousseur et d'appareil dentaire ignifugé), ni une businesswoman nostalgique de ses années collège (avec le tailleur strict et tout et tout), peu de chance que cet ersatz de Big vous arrache autre chose qu'un bâillement.
Un film dont on ressort toutefois avec une certitude : l'inspiration, c'est comme l'amour, c'est pas facile à trouver… #

En un mot : biourk
JUST A KISS
Un Ken Loach mineur, c'est toujours bon à prendre. En choisissant d'illustrer cette love-story interethnique, le porte-drapeau du cinéma engagé britannique en profite pour égratigner les Eglises, amocher les préjugés, refuser en bloc toute forme de manichéisme (rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît… comme dans la vraie vie, en somme) sans échapper pour autant à quelques lieux communs coriaces. Sa mise en scène, toujours d'une extrême justesse, parle directement aux tripes et emporte le morceau à l'arrachée. Bien ouej, Kenny. #

En un mot :
salutaire