Histoire
de ne pas griller toutes ses cartouches, la rédac' de Tribaal a
décidé d'attendre la sortie du tout dernier Matrix pour
pouvoir juger la saga dans son intégralité. Ceci étant
fait, Diez (version 1.0) et Blazcal (version 2.0, prochainement disponible)
se sont lancés dans une critique exhaustive de la trilogie des
frères Wachowski, pour multiplier les points de vue et les analyses.
Ca va laisser des séquelles

Avant de commencer, on va tout de suite se mettre d'accord : moi, je n'y
entends rien en Philosophie. Pour moi, Descartes, c'est une édition
de jeux de rôle, Platon un film de Oliver Stone, Baudriard un accessoire
d'escalade, Nitzch un groupe de rock et Hengel un truc que tout le monde
me dit quand j'ouvre la bouche... Pour tout dire, devant le 2001
de Kubrick, j'étais tronché comme un vêtement avant
le passage du fer à repasser. C'est à l'handicapé
mental de service qu'est revenu la tâche de rédiger la rubrique
Histoire du film, n'attendez donc pas de moi que je commence à
dissertez sur les implications théologiques et idéologiques
de Matrix. Je vais me contenter des aspects les plus terre-à-terre
du synopsis des frères Wacho, et parsemer le tout de vannes foireuses,
comme j'en ai l'habitude. Lecteurs intellectuels, passez donc votre chemin
et allez-vous en réflectionner ailleurs ! A y réfléchir,
je me demande bien ce que vous faites sur ce site
Allez, oust !
[et après, on s'étonne d'avoir un nombre de visiteurs
risible
NDLR]
Voilà pour l'avertissement, je garde donc avec moi tous les internautes
dont l'âge de mental ne dépasse pas un chiffre. Nous autres
les crétins, on va tenter tous ensemble de décrypter le
logiciel Matrix. Yeepee. Yahoo. Chouette.
Un peu plus d'enthousiasme, les mecs.
Ben, alors, tout d'abord, qu'est-ce que la matrice ? Vaste question à
laquelle nous allons tenter de répondre avec un minimum de sérieux.
La matrice, ce n'est pas seulement une pluie de signes ésotériques
dans des tons d'émeraude sur un écran aphasique
Non,
la matrice, c'est une "simulation de la réalité à
échelle mondiale". Ha ha ! Ca vous la coupe, hein ! Allez,
j'avoue, j'ai pêché cette expression dans un bouquin scientifique,
vous savez, ces volumes qu'on croirait sponsorisés par le Petit
Robert tellement 'y a des mots compliqués à l'intérieur.
Moi, ce que j'ai vaguement compris, c'est que les machines -qui soit dit
en passant, ont asservis l'Humanité- ont connecté des humains
inconscients à un logiciel qui recréé une certaine
forme de réalité.
'Oui, mais qu'est-ce que la réalité ?'
Qui a posé cette question ?
Je veux savoir QUI a posé
cette question ?!!? Les gars, y a encore un intello parmi nous
C'est
lui ! Attrapez le, il essaie de s'enfuir. Vous le tenez, allez, pendez
le, les gars ! Haaa
Bon, voilà une bonne chose de faite ! Je continue, si personne
ni voit d'objection.
Où j'en étais, déjà ? Ha, oui, aux humains
inconscients transformés en piles Energizer (remarque, les piles
ont au moins un côté positif - blague courante chez nos amis
les robots).
Si vous n'avez pas encore compris, ben, imaginez que votre four à
micro-ondes pète les plombs, vous coince devant le Bigdil et en
profite pour vous sucer la moelle des os dans le but d'alimenter son réchaud
! En gros, ça revient au même.
Si vous n'avez toujours pas compris, heu, là, je peux plus rien
pour vous.
2227 après Jésus Christ : tous les humains sont donc connectés
à la matrice. Tous ? Non, une poignée d'irréductibles
rebelles résistent encore et toujours aux ordinateurs ! Nos terroristes
(qui ont troqué les djellabas pour des MacFarlane de cuir) sont
aidés par les visions prophétiques de l'Oracle, une pythie
qui passent ses journées à cuisiner des cookies, parce que
c'est bien connu, la pythie vient en mangeant [l'arnaque : Diez pique
ses vannes à Iznogoud, NDLR].
Oracle ! Ô désespoir ! Comme on l'apprendra dans la suite
(La Matrice Recharged), cette pythie n'est qu'un programme ! Traîtresse
! Viens ici tout de suite ! Allez, viens, on va pas te taper ! N'aie pas
peur ! Approche
Pythie, pythie, pythie
Mouarf ! Bon, c'est pas tout de rigoler, on a du boulot. Notre oracle,
donc, avertit nos rebelles qu'un Messie va venir les aider et accessoirement,
délivrer l'Humanité. 'C'est pas vrai !' 'Puisque je te le
dis !' 'Mais non !' 'Messie !'
Tatsam !!! (applaudissements, SVP) [7 vannes au paragraphe, Diez est
dans une forme olympique, NDLR]
Notre Elu s'appelle
Neo [anagramme de One, qui en anglais, désigne l'Elu]. Non,
en fait, Neo, c'est son pseudo, c'est comme moi, Diez, c'est pas mon vrai
prénom
dans la réalité, je m'appelle Jean Marc
Mormeck.
Paisible cadre en entreprise, Thomas Anderson (de son vrai nom) travaille
pour une grosse multinationale qui s'appelle Metacortex - selon toute
probabilité une filière cachée de Microsoft. Sauf
que la nuit, ben le mec, il renfile son costume de justicier et pirate
des sites internet (après, faut pas s'étonner si il fait
son Mac).
Mais des agents de la matrice - tout droit sorti d'un scénario
de "Conspiration X" - embarquent Neo, l'interroge et lui fourre
un mouchoir dans le nombril. [petit jeu : trouvez la faute d'orthographe],
avant de le relâcher.
Nos rEbelles pOstmentionNés débarquEnt à leur tOur
pour révéler la vérité à NotrE hérOs
(je m'amuse à isoler des lettres pour faire NEO, c'est trop marrant).
Après qu'on lui ait au préalable retirer le mouchard des
entrailles, Neo accepte de s'engager aux côtés des rebelles/terroristes
pour allez envoyer crasher des Boeing contre
pardon, je m'égare.
Bref, tout ce tremblement pour qu'il en vienne à accepter sa condition
d'Elu.
Mouais
C'est bien beau, tout ça. N'empêche, moi, j'aimerais
bien savoir : est-ce que Neo a été Elu démocratiquement
? (mouarf - bis)
Mais trêve de cocasserie caustique (et de pléonasmes, par
la même occasion).
Après avoir découvert la vérité (et l'avoir
accepter, ce qui est quand même une autre paire de manches), notre
héros prend conscience de l'étendue de ses pouvoirs (Matrix
1), découvre que la prophétie n'était qu'une
vaste fumisterie (Matrix 2) mais sauve quand même l'Humanité
(Matrix 3). En gros, je viens de gâcher tout le plaisir de
ceux qui n'ont pas encore vu le film. Niark ! Je suis une enflure et j'aime
ça ! Ha ha ! Je jubile !!!! [comprenne qui pourra]
Voilà
pour la story, le tout est rehaussé d'une histoire d'anchois, je
n'ai pas tout saisi
J'ai fait bref sur la fin, parce que là,
je suis un peu pressé, y a le Bigdil qui commence. #

Le premier fut un point d'exclamation bluffant, le second un point d'interrogation
intriguant (qui s'achevait par des points de suspension frustrants) et
le troisième un point final déroutant. Aussi brillante dans
sa forme qu'intrigante dans le fond, la saga Matrix a déchaîné
les passions et s'est posé sans conteste comme la trilogie de blockbusters
la plus intéressante de ces dix dernières années
(mais pas la plus réussie, puisque entre temps, Peter Jackson est
passé par là).
Jonglant entre une ambiance de SF underground - dans des tons gris
bleu - et une esthétique de publicité très clean
pour illustrer les incursions dans la matrice - cette fois dans le blanc
et le vert -, c'est autant pour son design marquant que par son scénario
brillant que Matrix a frappé les esprits.
Fort d'un budget confortable, Matrix s'offre les moyens de ses ambitions.
Et des ambitions, ils en ont, les Wacho. Du coup, ça donne lieu
à des scènes mythiques
Une fusillade dans un Hall
sur une musique electro cultissime ; le Burly Brawl où le
héros affronte une centaine de clones de son ennemi ; l'attaque
de Zion où des exosquelettes défendent une cité souterraine
envahie par des pieuvres mécaniques (offrant des trouvailles visuelles
jusque là réservées aux meilleurs BD de SF)
Trois films, trois scènes anthologiques - et quelques autres morceaux
de bravoure disséminés de ça de là, où
l'extase du spectateur n'a d'égal que la virtuosité avec
laquelle les Wacho manient leur caméra. En bref et en clair : on
prend un pied monumental. Matrix n'a pas peut-être pas révolutionné
le cinéma, toujours est-il qu'il a foutu un coup de pied au cul
du cinéma d'action hollywoodien. J'en entends ricaner. "Du
réchauffé..." En effet, comme tous les films qui ont
marqué le cinéma, Matrix a drainé dans son
sillage son lot de détracteurs. Là où nous voyons
des références aux jeux vidéo, aux mangas (des séquences
du Superbrawl renvoie aux classiques de la japanimation comme Akira
ou Dragon Ball Z) ou encore une 're-écriture cyberpunk
de la Bible' (dixit Ciné Live), d'aucun crient à
la fumisterie. Une photocopie du Neuromancien de William H. Gibson
(un roman très alambiqué, soi dit en passant), un pompage
éhonté de Dark City
Certes, les Wacho n'ont
rien inventé, mais de là à les considérer
comme des faussaires, faudrait voir à faire la part des choses
Force est de reconnaître qu'ils ont abondamment puisé dans
les classiques de la SF, tout comme dans la mythologie grecque et viking
(là, au moins, aucun risque que les auteurs viennent porter plainte).
Mais ils ne s'en cachent pas. Seulement, leur refus d'accorder des interviews
les prive de se défendre de ces accusations
pourtant, ils
ont disséminé dans leurs uvres de nombreux clins d'il
évidents à ces uvres (notamment une chanson de la
B.O., dont le titre renvoie explicitement à un roman de Gibson).
Alors, apocryphe, cet Evangile là ? Peut-être
On pourrait
apparenter la saga à une énorme machine transformant tout
un pan de la culture ordinateurs/jeu-vidéo/manga/SF/action/kung-fu
en un blockbuster hollywoodien. Et quel blockbuster
Un trip énorme,
une expérience cinématographique surprenante qui, dans son
acharnement à alterner empoignées homériques et monologues
philosophiques, fait autant appel aux tripes du spectateur qu'à
sa matière grise.
Mais ce n'est qu'une interprétation parmi tant d'autres, tant il
est vrai qu'on peut analyser la saga des Wachowski sous une quantité
d'angle différents : angle religieux (judéo-chrétien,
bouddhiste
), politique (certains y voient un film de propagande
marxiste), vidéoludique (on pense notamment aux softs de Hideo
Kojima), philosophique
Philosophique ? C'est là que Matrix divise.
Ainsi, là où certains voient une passionnante variation
sur la nature humaine (et, par la même occasion, sur nos rapports
aux machines) et une brillante transcription de l'"Allégorie
de la Caverne" de Platon, les autres - détracteurs postmentionnés
- parlent du sophisme des réalisateurs et méprisent leurs
prétentions intellectuelles avec une fougue trop virulente pour
être innocente ("des jeunes américains qui réfléchissent
! Grand Dieu ! Vous n'y pensez pas !").
Paradoxalement, tous ces journalistes qui n'ont pas manqué de critiquer
Matrix premier du nom lors de sa sortie, l'encensent aujourd'hui
pour mieux pouvoir cracher sur ses séquelles. Attitude fâcheuse
mais pas forcément surprenante, venant d'une presse snobinarde
qui a pour habitude de se vautrer dans le révisionnisme intellectuel
(et que, comme vous aurez pu maintes fois le constater, je ne me lasse
pas de critiquer).
Si on ne peut que saluer l'initiative des frères Wachowski d'insuffler
de la réflexion là où on attendait l'action, on déplorera
tout de même des carences de rythme handicapantes du à cette
alternance action/philo.
Car la saga n'est pas exempte de défauts, loin de là. Parmi
les plus visibles, on notera un manque flagrant d'émotion, une
direction d'acteurs tâtonnante (force est de constater que dans
ce domaine là, les Wacho manquent encore d'expérience)...
La faute n'étant pourtant pas à incomber aux comédiens.
En effet, le traitement réservé aux personnages est parfois
minimaliste, prisonniers qu'ils sont de leur rôle d'icônes,
avatars d'une mythologie certes passionnante, mais terriblement désincarnée.
Le symbolisme, c'est bien, mais au profit de l'humanité, ça
peut très vite devenir pompant.
Côté dialogues : le meilleur côtoie le pire. Les monologues
des personnages sont brillants, mais il n'en reste pas moins que certaines
répliques frisent le pathétique (en VF, c'est encore pire).
Dans l'ensemble, tout cela reste correct pour un blockbuster américain,
mais légèrement handicapant quand il s'agit de parler de
chef-d'uvre.
Quant aux séquelles de Matrix, même si elles ne doivent
leur existence qu'au phénoménal succès du premier
opus, elles se révèlent être des compléments
indispensables pour connaître les aboutissements et les tenants
d'un univers d'une richesse inépuisable, et dont bien peu de personnes
peuvent se vanter de posséder les clefs, à l'exception des
frérots.
Car si le premier opus se suffisait à lui-même, il n'en appelait
pas moins une suite. On ne pourra donc pas considérer cette démarche
comme purement commerciale
Hmm
Une suite, dites-vous ? Cadeau,
vous avez été sages pendant 4 ans, les Wacho vous en offrent
deux.
Un seul film, en réalité, que Reloaded et Revolutions,
mais scindée en deux parties pour l'exploitation en salles, parties
elles-mêmes séparées par six mois d'intervalle. Ces
six mois honnis qui poussèrent les spectateurs à se répandre
en conjonctures de tout poil pour répondre aux questions soulevées
par Reloaded en attendant Revolutions. En vrac, on supputa
une matrice interne à la matrice ; d'aucuns avancèrent même
que les héros étaient en réalité des machines.
Des hypothèses intéressantes et plausibles, d'autres abracadabrantesques
qu'on se gardera bien de citer pour préserver l'honneur de leurs
auteurs. Mais pour la plupart, et d'une façon plus générale,
bien éloignées de la vérité (quoique, tout
est une question d'interprétation).
D'où un inévitable désappointement général
face à un dénouement qui en valait bien d'autres, et beaucoup
moins alambiqué que Reloaded le laissait à présager
Car aux innombrables questions soulevées par l'Episode II, le troisième
répond évasivement, ce qui ne manquera pas de frustrer beaucoup
de monde, préférant laisser le spectateur face à
ses propres interrogations, contraint de se forger sa propre interprétation.
On peut saluer ou décrier l'initiative, il n'empêche que,
avec du recul, ce fut un réel plaisir de cogiter pendant des heures
sur des forums de sites spécialisés, d'échanger son
interprétation avec celles d'autres internautes, de se bouffer
le nez entre potes sur le pourquoi du comment
Pour tout ça,
les frérots W., je vous dis "merci" en notre nom à
tous. [snif, j'en ai la larmichette à l'il]
Enfin, on peut également analyser la saga au cas par cas. Personnellement,
même si Matrix 1er du nom n'est peut-être pas le plus
réfléchi et le plus abouti d'entre tous, il n'en reste pas
moins mon préféré. Comment oublier la grande claque
de 1999 ? Le générique passé, cette envie fébrile
de visionner à nouveau les scènes d'action, encore et encore
! Du pur bonheur, si l'on excepte le jeu un peu coincé de certains
comédiens. Défaut comblé dans les séquelles
puisque, plus que jamais, les acteurs s'épanouissent dans des personnages
qu'ils connaissent désormais sur le bout des doigts.
Les rebondissements abondent avec Reloaded (et, dans une moindre
mesure, avec Revolutions) pour pallier à l'effet de surprise
passé, et parviennent à apporter un peu de piment à
une intrigue pas si linéaire que de prime abord. En effet, les
Wachowski ont décidé de prendre le spectateur à contre-pied
en le bousculant dans ses certitudes et ses attentes et en l'obligeant
par-dessus tout à se remettre en cause. Une mise en abyme relayée
par l'identification totale au personnage de Neo, qui donne une nouvelle
dimension (et, de ce fait, une nouvelle interprétation) à
l'ensemble de la saga, intrinsèquement lié à sa philosophie.
Au niveau de l'action, les séquelles tiennent la gageure d'en offrir
toujours plus. Avec un budget quadruplé, la barre est montée
nettement plus haut. Tellement haut, dira Joel Silver, qu'il n'y a même
plus de barre. On pourra renâcler en parlant de surenchère,
mais le spectacle est effectivement ébouriffant - quoique pas révolutionnaire
pour autant -
J'en profite pour survoler la stratégie marketing qui entourait
le phénomène Matrix, assez intéressante à
analyser. On est en droit d'apprécier moyennement les promesses
de Joel Silver - producteur prolixe, friand d'hyperboles et grand disciple
de Pierre Bellemare devant l'Eternel - qui nous assurait que les suites
de Matrix allaient redéfinir le cinéma pour les années
à venir, de même que l'emploi de la désinformation
pour tromper les fans (le faux synopsis du Net m'est resté coincé
entre la gorge
). Mais il faut également leur reconnaître
l'utilisation judicieuse du support des jeux vidéo et des dessins
animés pour compléter un univers très riche et propice
à maintes histoires parallèles. Même si, entre nous,
je me suis fait chié comme un rat mort en regardant la moitié
des Animatrix et que Enter the Matrix est
loin d'être un bon soft. M'enfin, là, je chipote.
Après m'être étendu sur les qualités de la
saga et avoir survolé ses défauts, je conclurais par un
dernier petit coup de gueule, mais la qualité du film proprement
dite n'est pas à mettre en cause. On constate que la saga des frères
Wachowski a eu l'avantage de faire découvrir le kung-fu à
quelques spectateurs occidentaux ignorants. Du coup, la tendance, c'est
de proclamer aussitôt qu'un mec lève la jambe au ralenti
: "C'est pompé sur Matrix !". Mais il y a une
vie avant les Wachowski ! Rien qu'hier à la télé,
un chroniqueur, après avoir démontré son inaptitude
à parler de cinéma, donnait la liste de films qui auraient
'copié Matrix', parmi lesquels il citait "Charlie's
Angels, Shrek
" Là, je tique un peu - faudrait
pas confondre pompage et parodie - mais le pire est à venir. Car
la co-présentatrice, jolie potiche qui s'y connaissait apparemment
autant en cinéma que moi en philosophie, ajouta sans aucune honte
: "Oui, il y a aussi Hero, Tigre & Dragon
".
Gaaa ! Et Van Damme, c'est Shaolin ? Il y a un proverbe italien qu'il
serait bon d'inculquer aux présentateurs de Canal + : 'Quand on
ne sait pas de quoi on parle, on ferme sa gueule.'
Et puis, faut voir les interviews de Joel Silver qui se plaint de toutes
ses productions hollywoodiennes qui calquent leurs scènes d'action
sur Matrix. Bonjour la mémoire sélective... Joel
se prendrait-il pour l'inventeur des gunfight au ralenti ? J'enchaîne
donc illico sur un autre proverbe (je suis dans ma phase proverbe) : "Il
ne faut pas faire aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse".
Ben ouais : vu toutes les influences des frères Wacho, je m'étonne
qu'on ait pas vu une tripotée de réalisateurs hong-kongais
et japonais venir manifester au bureau des réclamations de Warner.
Hey, Joel, tu n'as pas inventé le Kung-fu ! En plus, quand tu déclares
dans une conférence de presse : "avec le niveau de kung-fu
qu'a atteint Keanu, il peut désormais égaler Jet Li !",
tu ne fais pas que gêner l'intéresser (Keanu, pas Jet), tu
passes ouvertement pour un con devant tous les cinéphages du monde
entier. Allez, un dernier proverbe pour la route : "Bénis
soit les simples d'esprit, le Royaume des cieux leur est ouvert."
Mais il ne sera pas dit que je vous laisserais sur une conclusion aussi
stérile... J'attends avec impatience que vous me donniez vos propres
avis et interprétations. Que le débat soit aussi violent
qu'une bonne fusillade dans un hall d'immeuble ! Comme dirait Boris, faut
que ça saigne ! #

Quand on a pour influences
Platon, John Woo et St Matthieu, ça donne forcément un film
hétéroclite
Un Evangile furieux où le cyberpunk
côtoie la métaphysique. Inégale mais parfaitement
trippant.
 |
16,5/20
|


"G beaucoup
aimé ta critique et je l'ai trouvé fondamentalement
jsute! Enfin quand au rythme, c aps und efaut, c un choix! C comme
repprocher au cinema de Oshii ou de Kitano d'etre lent, c leur cinema
quie st comme ça, et a la maniere des Patlabor ou de Ghost
in the Shell, ya une transition tres seche entre l'action et la
reflexion... C pas und efaut, c un choix! Apres c sur que pour un
occidental qui a l'habitude de voir d clones (dans la rythmique)
de termiantor 2 qui etait loué pour ça et est devenu
le mdoel du genre (et du premier Matrix au passage)." Kupper2 |
"Bon
je viens de lire ton texte...
Le mot qui
me vient à l'esprit est "Excellent" !
Tu viens (3
fois le verbe venir en 3 phrases... C'est l'émotion ) de
mettre par écrit 95 % de mes pensées sur cette trilogie
! Pour te dire on a eu la même réaction face au soi-disant
pompage de "Tigre et Dragon" sur Matrix (A l'ignorance...).
Petite question...
Tu t'es dopé à quoi pour ton festival d'humour dans
le premier paragraphe ??? Au départ je me suis dit que
tu voulais meubler car ce n'est jamais simple de parler de ce
film. Mais bon je me suis rendu compte que tu avais des choses
à dire en lisant la suite.
Bon tu n'as
pas apporté de réponse sur l'intrigue mais vu l'amusement
que j'ai eu à te lire, on va oublier pour cette fois l'indemnisation
(tu t'en tires bien fumier )" lexorciste303
|
"Dis
moi, tu t'es dopé aux hormones de clown????? Tu arrives à
être extrement drôle (même si je ne te remercie
pas pour le mal aus abdos que j'ai maintenant) tout en argumentant,
et au final à contruire une critique splendide, même
si je vois un peu plus de défauts que toi dans les deux derniers
films....
Bravo, bravo, et encore bravo!!!! (oui, je sais, tu aimes quand
on flatte ton égo... alors je ne me lasse pas de le répéter....lol
)" Feeminim |



LA
BOULE A MYTHES - Critique 2.0 de Blazcal
La sortie
en DVD me permet de revenir un temps soit peu sur la trilogie Matrix,
de son faux premier volet cinématographique (puisque les producteurs
n'y avaient pas cru, ils l'ont construit comme un film à part entière)
et de ses deux vraies suites, mauvaises au possible.
Inutile de replacer l'histoire, ceux qui verront Revolutions, devront
inévitablement (re)voir The Matrix et surtout Matrix
Reloaded.
Alors que tout m'avait enchanté dans The Matrix, les deux
suites m'ont procuré d'interminables maux de tête, de la
démonstration de Reloaded à l'action simplifiée de
l'essentiel de Revolutions, j'assiste impuissant à l'échec
annoncé d'une trilogie dite révolutionnaire. Laissez-moi
rire !
Reprenons à partir de Reloaded, l'explication même
de la fameuse matrice. Dans les dernières scènes, le créateur
de la matrice, une sorte de Monsieur Igloo, nous assène un discours
imbuvable qu'il faudra relire cent mille fois pour capter que tout est
rien et que rien n'est tout. N'importe quoi en somme. On attendait autre
chose que de belles scènes d'autoroutes, que des personnages figés
dans leurs caractères et attitudes, on voulait se libérer
par la démonstration et non se faire pendre par des explications
creuses et redondantes à souhait. Mais, car il y a un mais, des
pistes très intéressantes étaient ouvertes pour un
Revolutions très prometteur.
Alors, après Reloaded, vient le temps des forums sur Internet,
des sites fumistes qui vont nous expliquer que tout est matrice, que rien
n'est réalité, bref, une avalanche de théories qui
ne rassasient pas le néophyte en philosophies de comptoir que je
suis.
Reloaded se coupait sur le coma de son héro (Neo campé
par Keanu Reeves, l'acteur aux deux expressions faciales), un peu comme
un mauvais présage qui déteint sur le spectateur, lui aussi
comateux dans ce fatras explicatif qui saoule jusqu'à la mort.
Que pouvait-on attendre de Revolutions, si ce n'est l'exploitation
des pistes du Kid (Clayton Watson) ou encore du Merovingien (Lambert Wilson)
? Je me le demande encore après avoir vu le DVD. L'imaginaire du
premier Matrix s'est complètement volatilisé avec
sa suite. Revolutions allait-il nous dire que Reloaded était
le trait d'union nécessaire pour replonger dans la magie de The
Matrix ?
Hé bien non, car Matrix Revolutions est une caricature de
l'univers de The Matrix. Je suis encore consterné de ce
qu'est devenu Morpheus (Laurence Fishburne), une lavette sans plus aucun
intérêt, à qui l'on refait dire mille fois les mêmes
répliques.
Trinity (Carrie-Anne Moss), sublime Trinity, mais que t'ont-ils faits
ma belle pour te donner la plus piètre scène d'amour du
cinéma ? Tu devais être une femme, qui plus est trop forte.
Au moins tu auras vu le soleil, c'est déjà ça de
pris.
Neo, cher Neo, le christ fait pixel, l'odeur du sacrifice ultime sonne
le glas. Heureusement qu'il nous reste ta quête à nous mettre
sous la dent, si je puis me permettre, et à défaut de rester
poli.
Oracle (Gloria Fisher), cher oracle, je comprends toujours pas pourquoi
les frères se sont crus obligés de nous expliquer le décès
de l'actrice originale avec ce texte qui tourne en rond. On aurait bien
compris en tant que spectateur ton départ trop rapide de cette
vie. Mais non, la tartine indigeste était dans le ton du film et
donc inévitable. Paix à ton âme.
Agent Smith (Hugo Weaving), cher agent, du personnage le plus intéressant,
t'es devenu le plus ridicule avec ta dernière réplique digne
du meilleur Caliméro.
Matrice, chère matrice, es-tu aussi stupide pour te laisser avoir
par les boniments humains, et au fait, quel avenir pour toi si tu laisses
tout le monde faire comme il l'entend ? Une fois que l'humanité
ne sera plus sous ton contrôle, tu auras l'air bien malin, tout
architecte que tu sois.
Alors que la narration de The Matrix recelait d'inventivités
dans sa forme, de contre culture dans son fond, Revolutions se
place dans le conformisme le plus absolu. Les théories, les plans,
les extrapolations en tout genre qu'avait suscités Reloaded
ne trouvent pratiquement plus aucun écho dans Revolutions.
Nous avons encore bien un petit sursaut avec les dialogues entre Neo et
Rama-Kandra (Bernard White) dans le métro, mais tout cela est bien
maigrichon pour les gens avides de l'univers de The Matrix.
On pouvait aussi attendre autre chose des sempiternels combats kung-fu,
eux
aussi, mille fois repris, et donc évidés de leurs charges
émotionnelles. Je ne sais pas vous, mais moi, une fois que c'est
vu, l'effet s'estompe si ça se répète. L'apogée
de ces combats tourne au "dragonballesque", l'humour
et l'originalité en moins. C'est bien ce qui manque aux Matrix,
le clin d'il amusé, le petit rictus qui vient nous détendre
les neurones, et nous dire qu'après tout, le rire est une des bases
de notre humanité. Enfin je ne vais même pas contesté
ce non-choix là. [si fait, mon gaillard, NDLR]
L'emploi
exagéré des mythes et autres symboles devait nous plonger
dans du divertissement intelligent, cependant au final, c'est un creuset
de références aussi durables qu'éphémères.
Trop c'est comme pas assez, comme dirait ma grand-mère. Dans cet
enchevêtrement référentiel c'est le brouillard qui
domine et non la lumière, à tel point qu'on pouvait lire,
dans les critiques professionnelles, que les réalisateurs avaient
tué Dieu et la philosophie. Ni
plus ni moins.
Reloaded en a gavé plus d'un, la preuve, Revolutions
s'est vu amputé de 40 pour cent de la clientèle matrixienne
en terme d'entrées dans les salles. Même Terminator 3
a fait mieux, c'est vous dire. Enfin, c'est ce qui devait arriver avec
ce divertissement intelligent qui prend ses spectateurs pour des cons.
Il nous
reste de cette déplorable suite qui a toutes les réponses
mais qui n'en a aucune (hé oui, je sais causer à la "matrix")
la bataille de Zion, des effets spéciaux, et une trilogie qui pour
moi s'arrête au premier, j'ai nommé l'incroyable et unique
The Matrix. En attendant, quelle perte de temps et d'énergie
que les deux suites !
Blazcal
 |
11/20
|


" <<Reloaded
en a gavé plus d'un, la preuve, Revolutions s'est
vu amputé de 40 pour cent de la clientèle matrixienne
en terme d'entrées dans les salles. Même Terminator
3 a fait mieux, c'est vous dire. Enfin, c'est ce qui devait
arriver avec ce divertissement intelligent qui prend ses spectateurs
pour des cons.>>
Mais les spectateurs ont-ils toujours raison ?" Diez |




Qu'on
se le dise, ce double DVD de Matrix Reloaded est une amère
déception (à l'image du film, diront les mauvaises langues)
! Déception seulement d'un point de vue bonus, parce que pour le
reste, c'est plutôt satisfaisant. Commençons par le commencement
: le packaging ! Rien a voir avec l'élégant boîtier
cartonné de Matrix Edition Collector ! On a seulement
le droit à un double DVD des plus conventionnel...passons.
Les menus, comme ceux de Matrix, reprennent des images et la musique
du film (comme si on voyait une bande annonce de Reloaded en continu).
C'est simple, mais efficace. La navigation dans les menus, quand à
elle, ne pose pas de problèmes.
L'image est magnifique, détaillée, et exempte de tout défaut.
Elle restitue à merveille la sombre ambiance du film, en plus clair,
toutefois, afin de nous faire bénéficier du moindre détail.
La dominante verdâtre de la Matrice est toujours aussi subtilement
marqué, et contraste astucieusement avec le bleuté froid
et humain du monde réel (excepté à Zion, où
le rouge de la lave et des torches, enrichissent les codes couleurs de
l'univers Matrix). La profondeur des noirs, toujours difficiles
à restitués en DVD, est ici somptueusement restituée...
Le son n'est pas en reste : il nous prouve que le Dolby Digital à
encore de beaux jours devant lui. L'absence de toute piste DTS est regrettable,
certes, mais on se contentera de ce bon vieux Dolby en 5.1. Ceux qui n'ont
pas d'enceintes, regretterons seulement que le son des musiques est sensiblement
plus fort que celui des bruitages et des dialogues, l'obligeant (si il
est dur de la feuille) à devoir continuellement monter et baisser
le son. Pour les autres, c'est un véritable régal, avec
tout un tas d'effets sonores, employant le potentiel de chacune de leurs
enceintes. Pour la qualité du son, aucune différence notable
n'est à déplorée entre la VF et la VO (d'un point
de vue traduction, les puristes auront sûrement à redire)
Passons au bonus. Regroupés sur le deuxième DVD, ils sont
tous en version original sous-titrés, (à part la bande annonce
du DVD Animatrix) et les Wachowski y brillent comme d'habitude
par leur absence. Le premier de ces bonus est un making of d'environ 22
minutes, appelé Preload. Quand on se souvient que Entrez
dans le monde Réel sur le DVD collector de Matrix durait 120
minutes, on est en droit de se sentir floué, mais il faut dire
que la majorité des interview de ce documentaire ont été
mise en boîte, longtemps après la sortie du film, et donc,
le tout bénéficiait d'un recul objectif sur le travail accomplit.
Preload, lui, fait plutôt pensé à une bande
annonce pour un making of plus long (j'exagère à peine).
Tout est survolé, mais ça reste quand même relativement
intéressant. Tout les acteurs principaux y ont la parole, ainsi
que Joel Silver, et autres techniciens comme Bill Pope ou Owen Paterson...
Dommage qu'il n'y ait pas mal d'auto promotion (c'est formidaâable
de jouer dans un tel film...) !
Le documentaire suivant, La Matrice se déploie, prend cinq
minutes pour passer en revue la fusion des médias dont bénéficie
la trilogie Matrix, en parlant des Animatrix et d'Enter
the Matrix... : pas indispensable.
Long d'une bonne demi heure, La poursuite sur l'autoroute, est par contre,
très intéressante. Ce documentaire raconte tout le travail
effectué sur cette séquence. Il est presque à la
hauteur du génialissime Entrez dans le monde réel,
cité plus haut. De la pré-production, à l'intégration
des effets spéciaux, quasiment chaque élément de
cette séquence est expliqué, en insistant, sur les risques
pris par les acteurs et les cascadeurs, ainsi que le côté
novateur de cette scène. On y apprend notamment que beaucoup de
choses ont été fait en vrai (la poursuite n'est pas 100%
virtuelle) et que Carrie-Anne Moss a du prendre des cours de pilotage...
sans doute le meilleur bonus du DVD.
La technologie Matrix (environ 10 minutes) parle des pubs Powerade
et Samsung, qui ont se sont inspiré des films Matrix. On apprend
que ces pubs ont été particulièrement soignées,
et qu'un téléphone portable à été conçu
pour ressembler a ceux des personnages du film. Là encore, rien
de transcendant niveau information...
Un long documentaire de presque une demi heure est consacré au
jeu vidéo Enter the Matrix. Sans être réellement
captivant, on y apprend un grand nombre de renseignements sur sa conception,
et les personnes ne sachant rien du jeu se trouverons éclairées
sur ce sujet. On peut également le voir comme un long spot promotionnel
pour ce jeu.
Dans le même esprit, la bande annonce d'Animatrix
(courts-métrages d'animations tournants autour de l'univers Matrix)
se contente juste de donner envie d'acheter le DVD, à ceux qui
ne l'ont pas encore fait.
Plus sympa, la parodie des MTV Movie Awards (dix minutes) est le
dernier bonus à part les liens Internet. Sean William Scott et
Justin Timberlake reprennent les grandes scènes de Reloaded (Zion,
l'Oracle, l'Architecte...), sans égaler en drôlerie les parodies
MTV de Spider-Man ou du Seigneur des Anneaux.
Bilan plutôt mitigé, donc, pour ce double DVD de Matrix Reloaded
! Le film en lui même est présenté de façon
impeccable, ce sont les bonus qui laisse à désirer et qui
privilégient la quantité à la qualité... dommage
!
Bonne nouvelle toutefois, après la sortie du DVD Matrix Revolutions
au printemps, sortira en automne 2004 un coffret regroupant les trois
films, dans lesquels les Wachowski souhaitent réintroduire au sein
de Matrix Reloaded les scènes jusque-là réservées
au jeu vidéo. Il y a même des rumeurs au sujet d'un commentaire
audio. On nous promet en tout cas, que peu de choses resteront sans réponse
dans l'univers Matrix après ce DVD... de quoi rendre optimiste
!
GrisFaust

"Après
DareDVDevil, voici ReloaDVDed... Vivement un titre
de film sans la lettre D pour qu'on voit comment tu te débrouilles...
Niark !
Plus sérieusement, tout ça me donne fortement envie
d'attendre automne 2004."
Diez
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The
Matrix Reloaded
Quand l'electro fusionne avec le classique et que la rave croise le
metal, ça fait forcément des étincelles. "Accroche
ta ceinture, Alice, et bienvenue au pays des décibels..."
Lire la critique |

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Matrix
(The Matrix)
Film américain (1998). Fantastique, Action. Durée :
2h 15mn.
Date de sortie : 23 Juin 1999
Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving,
Joe Pantoliano Plus...
Réalisé par Larry Wachowski, Andy Wachowski |
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Larry Wachowski, Andy Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver
Production : Silver Pictures, U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France
Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : Agent Smith
Joe Pantoliano : Cypher
David Aston : Rhineheart
Gloria Foster : L'oracle
Marcus Chong : Tank
Julian Arahanga : Apoc
Matt Doran : Mouse
Belinda McClory : Switch
Anthony Ray Parker : Dozer
Paul Goddard : l'agent Brown
Robert Taylor : l'agent Jones
Marc Gray : Choi
Ada Nicodemou : Dujour
Deni Gordon : la prêtresse
Rowan Witt : le garçon à la cuillère
Fiona Johnson : la femme en rouge
Equipe Technique
Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : Colin Fletcher, James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Maquilleuse : Nikki Gooley
Directeur artistique : Hugh Bateup, Michelle McGahey
Monteur : Zach Staenberg
Effets spéciaux : Steve Courtley, Brian Cox (2), Robina Sobourne
Cascadeurs : Yuen Woo Ping
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Geoffrey Darrow
Producteur exécutif : Bruce Berman, Andrew Mason, Barrie M. Osborne,
Erwin Stoff, Andy Wachowski, Larry Wachowski
Coproducteur : Dan Cracchiolo
Producteur associé : Carol Hughes, Richard Mirisch
Monteur son : Dane E. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, Bruce Hunt

 |
Matrix
reloaded (The Matrix reloaded)
Film américain (2002). Science fiction, Action. Durée
: 2h 18mn. Date de sortie : 16 Mai 2003Avec Keanu Reeves, Laurence
Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Lambert Wilson Plus...Réalisé
par Andy Wachowski, Larry Wachowski |
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver, Grant Hill
Production : Warner Bros., U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France
Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : L'agent Smith
Lambert Wilson : le Mérovingien
Clayton Watson : Le Kid
Nathaniel Lees : Mifune
Steve Bastoni : Soren
Ian Bliss : Bane
Anthony Zerbe : le conseiller Hamann
Sing Ngai : Seraph
Randall Duk Kim : Le maître des clés
David Kilde : L'agent Jackson
Helmut Bakaitis : L'Architecte
Jada Pinkett Smith (Jada Pinkett) : Niobe
Monica Bellucci : Persephone
Nona Gaye : Zee
Harold Perrineau Jr. : Link
Anthony Wong : Ghost
Harry J. Lennix : Lock
Christine Anu : Lazarus
Rupert Reid : le lieutenant de Lock
Gloria Foster : L'Oracle
Matt McColm : L'agent Thompson
Daniel Bernhardt : L'agent Johnson
Adrian Rayment : Jumeau 1
Neil Rayment : Jumeau 2
Equipe Technique
Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Directeur artistique : Geoffrey Darrow, Hugh Bateup
Cascadeurs : Yuen Woo Ping
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Dan Glass
Producteur exécutif : Andy Wachowski, Larry Wachowski, Grant Hill,
Andrew Mason, Bruce Berman
Chef monteur : Zach Staenberg
Monteur son : Dane A. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, David R. Ellis
(non crédité), Kimble Rendall, David R. Ellis

 |
Matrix
revolutions (The Matrix revolutions)
Film américain (2002). Science fiction, Action. Durée
: 2h 08mn.
Date de sortie : 05 Novembre 2003
Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving,
Jada Pinkett Smith Plus...
Réalisé par Andy Wachowski, Larry Wachowski |
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver, Grant Hill
Production : Warner Bros., U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France
Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : L'agent Smith
Jada Pinkett Smith (Jada Pinkett) : Niobe
Harold Perrineau Jr. : Link
Nona Gaye : Zee
Clayton Watson : Le Kid
Harry J. Lennix : Lock
Anthony Zerbe : Le conseiller Hamman
Nathaniel Lees : Mifune
Ian Bliss : Bane
David Roberts : Roland
Anthony Wong : Ghost
Rachel Blackman : Charra
Lachy Hulme : Sparks
Mary Alice : l'Oracle
Sing Ngai : Séraph
Helmut Bakaitis : L'Architecte
Lambert Wilson : le Merovingien
Monica Bellucci : Persephone
Bruce Spence : Le Contrôleur
Bernard White : Rama-Kandra
Tanveer K. Atwal : Sati
Tharini Mudaliar : Kamala
Kevin M. Richardson : Deus Ex Machina
Henry Blasingame : Deus Ex Machina (voix)
John Gaeta (non crédité) : un opérateur APU
Geoffrey Darrow (non crédité) : un opérateur APU
Equipe Technique
Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Directeur artistique : Geoffrey Darrow, Hugh Bateup
Monteur : Zach Staenberg
Cascadeurs : Yuen Woo Ping, R.A. Rondell, Chad Stahelski, Glenn Boswell
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Dan Glass
Producteur exécutif : Andy Wachowski, Larry Wachowski, Bruce Berman,
Andrew Mason, Grant Hill
Monteur son : Dane A. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, Kimble Rendall

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