Histoire de ne pas griller toutes ses cartouches, la rédac' de Tribaal a décidé d'attendre la sortie du tout dernier Matrix pour pouvoir juger la saga dans son intégralité. Ceci étant fait, Diez (version 1.0) et Blazcal (version 2.0, prochainement disponible) se sont lancés dans une critique exhaustive de la trilogie des frères Wachowski, pour multiplier les points de vue et les analyses. Ca va laisser des séquelles…


Avant de commencer, on va tout de suite se mettre d'accord : moi, je n'y entends rien en Philosophie. Pour moi, Descartes, c'est une édition de jeux de rôle, Platon un film de Oliver Stone, Baudriard un accessoire d'escalade, Nitzch un groupe de rock et Hengel un truc que tout le monde me dit quand j'ouvre la bouche... Pour tout dire, devant le 2001 de Kubrick, j'étais tronché comme un vêtement avant le passage du fer à repasser. C'est à l'handicapé mental de service qu'est revenu la tâche de rédiger la rubrique Histoire du film, n'attendez donc pas de moi que je commence à dissertez sur les implications théologiques et idéologiques de Matrix. Je vais me contenter des aspects les plus terre-à-terre du synopsis des frères Wacho, et parsemer le tout de vannes foireuses, comme j'en ai l'habitude. Lecteurs intellectuels, passez donc votre chemin et allez-vous en réflectionner ailleurs ! A y réfléchir, je me demande bien ce que vous faites sur ce site… Allez, oust ! [et après, on s'étonne d'avoir un nombre de visiteurs risible… NDLR]
Voilà pour l'avertissement, je garde donc avec moi tous les internautes dont l'âge de mental ne dépasse pas un chiffre. Nous autres les crétins, on va tenter tous ensemble de décrypter le logiciel Matrix. Yeepee. Yahoo. Chouette.
Un peu plus d'enthousiasme, les mecs.

Ben, alors, tout d'abord, qu'est-ce que la matrice ? Vaste question à laquelle nous allons tenter de répondre avec un minimum de sérieux. La matrice, ce n'est pas seulement une pluie de signes ésotériques dans des tons d'émeraude sur un écran aphasique… Non, la matrice, c'est une "simulation de la réalité à échelle mondiale". Ha ha ! Ca vous la coupe, hein ! Allez, j'avoue, j'ai pêché cette expression dans un bouquin scientifique, vous savez, ces volumes qu'on croirait sponsorisés par le Petit Robert tellement 'y a des mots compliqués à l'intérieur. Moi, ce que j'ai vaguement compris, c'est que les machines -qui soit dit en passant, ont asservis l'Humanité- ont connecté des humains inconscients à un logiciel qui recréé une certaine forme de réalité.

'Oui, mais qu'est-ce que la réalité ?'
Qui a posé cette question ? … Je veux savoir QUI a posé cette question ?!!? Les gars, y a encore un intello parmi nous… C'est lui ! Attrapez le, il essaie de s'enfuir. Vous le tenez, allez, pendez le, les gars ! Haaa…
Bon, voilà une bonne chose de faite ! Je continue, si personne ni voit d'objection.
Où j'en étais, déjà ? Ha, oui, aux humains inconscients transformés en piles Energizer (remarque, les piles ont au moins un côté positif - blague courante chez nos amis les robots).
Si vous n'avez pas encore compris, ben, imaginez que votre four à micro-ondes pète les plombs, vous coince devant le Bigdil et en profite pour vous sucer la moelle des os dans le but d'alimenter son réchaud ! En gros, ça revient au même.
Si vous n'avez toujours pas compris, heu, là, je peux plus rien pour vous.

2227 après Jésus Christ : tous les humains sont donc connectés à la matrice. Tous ? Non, une poignée d'irréductibles rebelles résistent encore et toujours aux ordinateurs ! Nos terroristes (qui ont troqué les djellabas pour des MacFarlane de cuir) sont aidés par les visions prophétiques de l'Oracle, une pythie qui passent ses journées à cuisiner des cookies, parce que c'est bien connu, la pythie vient en mangeant [l'arnaque : Diez pique ses vannes à Iznogoud, NDLR].
Oracle ! Ô désespoir ! Comme on l'apprendra dans la suite (La Matrice Recharged), cette pythie n'est qu'un programme ! Traîtresse ! Viens ici tout de suite ! Allez, viens, on va pas te taper ! N'aie pas peur ! Approche… Pythie, pythie, pythie…
Mouarf ! Bon, c'est pas tout de rigoler, on a du boulot. Notre oracle, donc, avertit nos rebelles qu'un Messie va venir les aider et accessoirement, délivrer l'Humanité. 'C'est pas vrai !' 'Puisque je te le dis !' 'Mais non !' 'Messie !'
Tatsam !!! (applaudissements, SVP) [7 vannes au paragraphe, Diez est dans une forme olympique, NDLR]

Notre Elu s'appelle Neo [anagramme de One, qui en anglais, désigne l'Elu]. Non, en fait, Neo, c'est son pseudo, c'est comme moi, Diez, c'est pas mon vrai prénom… dans la réalité, je m'appelle Jean Marc Mormeck.
Paisible cadre en entreprise, Thomas Anderson (de son vrai nom) travaille pour une grosse multinationale qui s'appelle Metacortex - selon toute probabilité une filière cachée de Microsoft. Sauf que la nuit, ben le mec, il renfile son costume de justicier et pirate des sites internet (après, faut pas s'étonner si il fait son Mac).
Mais des agents de la matrice - tout droit sorti d'un scénario de "Conspiration X" - embarquent Neo, l'interroge et lui fourre un mouchoir dans le nombril. [petit jeu : trouvez la faute d'orthographe], avant de le relâcher.
Nos rEbelles pOstmentionNés débarquEnt à leur tOur pour révéler la vérité à NotrE hérOs (je m'amuse à isoler des lettres pour faire NEO, c'est trop marrant).
Après qu'on lui ait au préalable retirer le mouchard des entrailles, Neo accepte de s'engager aux côtés des rebelles/terroristes pour allez envoyer crasher des Boeing contre… pardon, je m'égare. Bref, tout ce tremblement pour qu'il en vienne à accepter sa condition d'Elu.
Mouais… C'est bien beau, tout ça. N'empêche, moi, j'aimerais bien savoir : est-ce que Neo a été Elu démocratiquement ? (mouarf - bis)
Mais trêve de cocasserie caustique (et de pléonasmes, par la même occasion).
Après avoir découvert la vérité (et l'avoir accepter, ce qui est quand même une autre paire de manches), notre héros prend conscience de l'étendue de ses pouvoirs (Matrix 1), découvre que la prophétie n'était qu'une vaste fumisterie (Matrix 2) mais sauve quand même l'Humanité (Matrix 3). En gros, je viens de gâcher tout le plaisir de ceux qui n'ont pas encore vu le film. Niark ! Je suis une enflure et j'aime ça ! Ha ha ! Je jubile !!!! [comprenne qui pourra]

Voilà pour la story, le tout est rehaussé d'une histoire d'anchois, je n'ai pas tout saisi… J'ai fait bref sur la fin, parce que là, je suis un peu pressé, y a le Bigdil qui commence. #





Le premier fut un point d'exclamation bluffant, le second un point d'interrogation intriguant (qui s'achevait par des points de suspension frustrants) et le troisième un point final déroutant. Aussi brillante dans sa forme qu'intrigante dans le fond, la saga Matrix a déchaîné les passions et s'est posé sans conteste comme la trilogie de blockbusters la plus intéressante de ces dix dernières années (mais pas la plus réussie, puisque entre temps, Peter Jackson est passé par là).

Jonglant entre une ambiance de SF underground - dans des tons gris bleu - et une esthétique de publicité très clean pour illustrer les incursions dans la matrice - cette fois dans le blanc et le vert -, c'est autant pour son design marquant que par son scénario brillant que Matrix a frappé les esprits.

Fort d'un budget confortable, Matrix s'offre les moyens de ses ambitions. Et des ambitions, ils en ont, les Wacho. Du coup, ça donne lieu à des scènes mythiques… Une fusillade dans un Hall sur une musique electro cultissime ; le Burly Brawl où le héros affronte une centaine de clones de son ennemi ; l'attaque de Zion où des exosquelettes défendent une cité souterraine envahie par des pieuvres mécaniques (offrant des trouvailles visuelles jusque là réservées aux meilleurs BD de SF)… Trois films, trois scènes anthologiques - et quelques autres morceaux de bravoure disséminés de ça de là, où l'extase du spectateur n'a d'égal que la virtuosité avec laquelle les Wacho manient leur caméra. En bref et en clair : on prend un pied monumental. Matrix n'a pas peut-être pas révolutionné le cinéma, toujours est-il qu'il a foutu un coup de pied au cul du cinéma d'action hollywoodien. J'en entends ricaner. "Du réchauffé..." En effet, comme tous les films qui ont marqué le cinéma, Matrix a drainé dans son sillage son lot de détracteurs. Là où nous voyons des références aux jeux vidéo, aux mangas (des séquences du Superbrawl renvoie aux classiques de la japanimation comme Akira ou Dragon Ball Z) ou encore une 're-écriture cyberpunk de la Bible' (dixit Ciné Live), d'aucun crient à la fumisterie. Une photocopie du Neuromancien de William H. Gibson (un roman très alambiqué, soi dit en passant), un pompage éhonté de Dark City… Certes, les Wacho n'ont rien inventé, mais de là à les considérer comme des faussaires, faudrait voir à faire la part des choses… Force est de reconnaître qu'ils ont abondamment puisé dans les classiques de la SF, tout comme dans la mythologie grecque et viking (là, au moins, aucun risque que les auteurs viennent porter plainte). Mais ils ne s'en cachent pas. Seulement, leur refus d'accorder des interviews les prive de se défendre de ces accusations… pourtant, ils ont disséminé dans leurs œuvres de nombreux clins d'œil évidents à ces œuvres (notamment une chanson de la B.O., dont le titre renvoie explicitement à un roman de Gibson).

Alors, apocryphe, cet Evangile là ? Peut-être… On pourrait apparenter la saga à une énorme machine transformant tout un pan de la culture ordinateurs/jeu-vidéo/manga/SF/action/kung-fu en un blockbuster hollywoodien. Et quel blockbuster… Un trip énorme, une expérience cinématographique surprenante qui, dans son acharnement à alterner empoignées homériques et monologues philosophiques, fait autant appel aux tripes du spectateur qu'à sa matière grise.
Mais ce n'est qu'une interprétation parmi tant d'autres, tant il est vrai qu'on peut analyser la saga des Wachowski sous une quantité d'angle différents : angle religieux (judéo-chrétien, bouddhiste…), politique (certains y voient un film de propagande marxiste), vidéoludique (on pense notamment aux softs de Hideo Kojima), philosophique…
Philosophique ? C'est là que Matrix divise.

Ainsi, là où certains voient une passionnante variation sur la nature humaine (et, par la même occasion, sur nos rapports aux machines) et une brillante transcription de l'"Allégorie de la Caverne" de Platon, les autres - détracteurs postmentionnés - parlent du sophisme des réalisateurs et méprisent leurs prétentions intellectuelles avec une fougue trop virulente pour être innocente ("des jeunes américains qui réfléchissent ! Grand Dieu ! Vous n'y pensez pas !").
Paradoxalement, tous ces journalistes qui n'ont pas manqué de critiquer Matrix premier du nom lors de sa sortie, l'encensent aujourd'hui pour mieux pouvoir cracher sur ses séquelles. Attitude fâcheuse mais pas forcément surprenante, venant d'une presse snobinarde qui a pour habitude de se vautrer dans le révisionnisme intellectuel (et que, comme vous aurez pu maintes fois le constater, je ne me lasse pas de critiquer).
Si on ne peut que saluer l'initiative des frères Wachowski d'insuffler de la réflexion là où on attendait l'action, on déplorera tout de même des carences de rythme handicapantes du à cette alternance action/philo.

Car la saga n'est pas exempte de défauts, loin de là. Parmi les plus visibles, on notera un manque flagrant d'émotion, une direction d'acteurs tâtonnante (force est de constater que dans ce domaine là, les Wacho manquent encore d'expérience)... La faute n'étant pourtant pas à incomber aux comédiens. En effet, le traitement réservé aux personnages est parfois minimaliste, prisonniers qu'ils sont de leur rôle d'icônes, avatars d'une mythologie certes passionnante, mais terriblement désincarnée. Le symbolisme, c'est bien, mais au profit de l'humanité, ça peut très vite devenir pompant.
Côté dialogues : le meilleur côtoie le pire. Les monologues des personnages sont brillants, mais il n'en reste pas moins que certaines répliques frisent le pathétique (en VF, c'est encore pire). Dans l'ensemble, tout cela reste correct pour un blockbuster américain, mais légèrement handicapant quand il s'agit de parler de chef-d'œuvre.

Quant aux séquelles de Matrix, même si elles ne doivent leur existence qu'au phénoménal succès du premier opus, elles se révèlent être des compléments indispensables pour connaître les aboutissements et les tenants d'un univers d'une richesse inépuisable, et dont bien peu de personnes peuvent se vanter de posséder les clefs, à l'exception des frérots.
Car si le premier opus se suffisait à lui-même, il n'en appelait pas moins une suite. On ne pourra donc pas considérer cette démarche comme purement commerciale… Hmm… Une suite, dites-vous ? Cadeau, vous avez été sages pendant 4 ans, les Wacho vous en offrent deux.

Un seul film, en réalité, que Reloaded et Revolutions, mais scindée en deux parties pour l'exploitation en salles, parties elles-mêmes séparées par six mois d'intervalle. Ces six mois honnis qui poussèrent les spectateurs à se répandre en conjonctures de tout poil pour répondre aux questions soulevées par Reloaded en attendant Revolutions. En vrac, on supputa une matrice interne à la matrice ; d'aucuns avancèrent même que les héros étaient en réalité des machines. Des hypothèses intéressantes et plausibles, d'autres abracadabrantesques qu'on se gardera bien de citer pour préserver l'honneur de leurs auteurs. Mais pour la plupart, et d'une façon plus générale, bien éloignées de la vérité (quoique, tout est une question d'interprétation).
D'où un inévitable désappointement général face à un dénouement qui en valait bien d'autres, et beaucoup moins alambiqué que Reloaded le laissait à présager… Car aux innombrables questions soulevées par l'Episode II, le troisième répond évasivement, ce qui ne manquera pas de frustrer beaucoup de monde, préférant laisser le spectateur face à ses propres interrogations, contraint de se forger sa propre interprétation. On peut saluer ou décrier l'initiative, il n'empêche que, avec du recul, ce fut un réel plaisir de cogiter pendant des heures sur des forums de sites spécialisés, d'échanger son interprétation avec celles d'autres internautes, de se bouffer le nez entre potes sur le pourquoi du comment… Pour tout ça, les frérots W., je vous dis "merci" en notre nom à tous. [snif, j'en ai la larmichette à l'œil]

Enfin, on peut également analyser la saga au cas par cas. Personnellement, même si Matrix 1er du nom n'est peut-être pas le plus réfléchi et le plus abouti d'entre tous, il n'en reste pas moins mon préféré. Comment oublier la grande claque de 1999 ? Le générique passé, cette envie fébrile de visionner à nouveau les scènes d'action, encore et encore ! Du pur bonheur, si l'on excepte le jeu un peu coincé de certains comédiens. Défaut comblé dans les séquelles puisque, plus que jamais, les acteurs s'épanouissent dans des personnages qu'ils connaissent désormais sur le bout des doigts.

Les rebondissements abondent avec Reloaded (et, dans une moindre mesure, avec Revolutions) pour pallier à l'effet de surprise passé, et parviennent à apporter un peu de piment à une intrigue pas si linéaire que de prime abord. En effet, les Wachowski ont décidé de prendre le spectateur à contre-pied en le bousculant dans ses certitudes et ses attentes et en l'obligeant par-dessus tout à se remettre en cause. Une mise en abyme relayée par l'identification totale au personnage de Neo, qui donne une nouvelle dimension (et, de ce fait, une nouvelle interprétation) à l'ensemble de la saga, intrinsèquement lié à sa philosophie.
Au niveau de l'action, les séquelles tiennent la gageure d'en offrir toujours plus. Avec un budget quadruplé, la barre est montée nettement plus haut. Tellement haut, dira Joel Silver, qu'il n'y a même plus de barre. On pourra renâcler en parlant de surenchère, mais le spectacle est effectivement ébouriffant - quoique pas révolutionnaire pour autant -…

J'en profite pour survoler la stratégie marketing qui entourait le phénomène Matrix, assez intéressante à analyser. On est en droit d'apprécier moyennement les promesses de Joel Silver - producteur prolixe, friand d'hyperboles et grand disciple de Pierre Bellemare devant l'Eternel - qui nous assurait que les suites de Matrix allaient redéfinir le cinéma pour les années à venir, de même que l'emploi de la désinformation pour tromper les fans (le faux synopsis du Net m'est resté coincé entre la gorge…). Mais il faut également leur reconnaître l'utilisation judicieuse du support des jeux vidéo et des dessins animés pour compléter un univers très riche et propice à maintes histoires parallèles. Même si, entre nous, je me suis fait chié comme un rat mort en regardant la moitié des Animatrix et que Enter the Matrix est loin d'être un bon soft. M'enfin, là, je chipote.

Après m'être étendu sur les qualités de la saga et avoir survolé ses défauts, je conclurais par un dernier petit coup de gueule, mais la qualité du film proprement dite n'est pas à mettre en cause. On constate que la saga des frères Wachowski a eu l'avantage de faire découvrir le kung-fu à quelques spectateurs occidentaux ignorants. Du coup, la tendance, c'est de proclamer aussitôt qu'un mec lève la jambe au ralenti : "C'est pompé sur Matrix !". Mais il y a une vie avant les Wachowski ! Rien qu'hier à la télé, un chroniqueur, après avoir démontré son inaptitude à parler de cinéma, donnait la liste de films qui auraient 'copié Matrix', parmi lesquels il citait "Charlie's Angels, Shrek…" Là, je tique un peu - faudrait pas confondre pompage et parodie - mais le pire est à venir. Car la co-présentatrice, jolie potiche qui s'y connaissait apparemment autant en cinéma que moi en philosophie, ajouta sans aucune honte : "Oui, il y a aussi Hero, Tigre & Dragon…". Gaaa ! Et Van Damme, c'est Shaolin ? Il y a un proverbe italien qu'il serait bon d'inculquer aux présentateurs de Canal + : 'Quand on ne sait pas de quoi on parle, on ferme sa gueule.'
Et puis, faut voir les interviews de Joel Silver qui se plaint de toutes ses productions hollywoodiennes qui calquent leurs scènes d'action sur Matrix. Bonjour la mémoire sélective... Joel se prendrait-il pour l'inventeur des gunfight au ralenti ? J'enchaîne donc illico sur un autre proverbe (je suis dans ma phase proverbe) : "Il ne faut pas faire aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse". Ben ouais : vu toutes les influences des frères Wacho, je m'étonne qu'on ait pas vu une tripotée de réalisateurs hong-kongais et japonais venir manifester au bureau des réclamations de Warner. Hey, Joel, tu n'as pas inventé le Kung-fu ! En plus, quand tu déclares dans une conférence de presse : "avec le niveau de kung-fu qu'a atteint Keanu, il peut désormais égaler Jet Li !", tu ne fais pas que gêner l'intéresser (Keanu, pas Jet), tu passes ouvertement pour un con devant tous les cinéphages du monde entier. Allez, un dernier proverbe pour la route : "Bénis soit les simples d'esprit, le Royaume des cieux leur est ouvert."

Mais il ne sera pas dit que je vous laisserais sur une conclusion aussi stérile... J'attends avec impatience que vous me donniez vos propres avis et interprétations. Que le débat soit aussi violent qu'une bonne fusillade dans un hall d'immeuble ! Comme dirait Boris, faut que ça saigne ! #


Quand on a pour influences Platon, John Woo et St Matthieu, ça donne forcément un film hétéroclite… Un Evangile furieux où le cyberpunk côtoie la métaphysique. Inégale mais parfaitement trippant.

16,5/20



"G beaucoup aimé ta critique et je l'ai trouvé fondamentalement jsute! Enfin quand au rythme, c aps und efaut, c un choix! C comme repprocher au cinema de Oshii ou de Kitano d'etre lent, c leur cinema quie st comme ça, et a la maniere des Patlabor ou de Ghost in the Shell, ya une transition tres seche entre l'action et la reflexion... C pas und efaut, c un choix! Apres c sur que pour un occidental qui a l'habitude de voir d clones (dans la rythmique) de termiantor 2 qui etait loué pour ça et est devenu le mdoel du genre (et du premier Matrix au passage)." Kupper2

"Bon je viens de lire ton texte...

Le mot qui me vient à l'esprit est "Excellent" !

Tu viens (3 fois le verbe venir en 3 phrases... C'est l'émotion ) de mettre par écrit 95 % de mes pensées sur cette trilogie ! Pour te dire on a eu la même réaction face au soi-disant pompage de "Tigre et Dragon" sur Matrix (A l'ignorance...).

Petite question... Tu t'es dopé à quoi pour ton festival d'humour dans le premier paragraphe ??? Au départ je me suis dit que tu voulais meubler car ce n'est jamais simple de parler de ce film. Mais bon je me suis rendu compte que tu avais des choses à dire en lisant la suite.

Bon tu n'as pas apporté de réponse sur l'intrigue mais vu l'amusement que j'ai eu à te lire, on va oublier pour cette fois l'indemnisation (tu t'en tires bien fumier )" lexorciste303

"Dis moi, tu t'es dopé aux hormones de clown????? Tu arrives à être extrement drôle (même si je ne te remercie pas pour le mal aus abdos que j'ai maintenant) tout en argumentant, et au final à contruire une critique splendide, même si je vois un peu plus de défauts que toi dans les deux derniers films....
Bravo, bravo, et encore bravo!!!! (oui, je sais, tu aimes quand on flatte ton égo... alors je ne me lasse pas de le répéter....lol )" Feeminim

LA BOULE A MYTHES - Critique 2.0 de Blazcal

La sortie en DVD me permet de revenir un temps soit peu sur la trilogie Matrix, de son faux premier volet cinématographique (puisque les producteurs n'y avaient pas cru, ils l'ont construit comme un film à part entière) et de ses deux vraies suites, mauvaises au possible.
Inutile de replacer l'histoire, ceux qui verront Revolutions, devront inévitablement (re)voir The Matrix et surtout Matrix Reloaded.
Alors que tout m'avait enchanté dans The Matrix, les deux suites m'ont procuré d'interminables maux de tête, de la démonstration de Reloaded à l'action simplifiée de l'essentiel de Revolutions, j'assiste impuissant à l'échec annoncé d'une trilogie dite révolutionnaire. Laissez-moi rire !

Reprenons à partir de Reloaded, l'explication même de la fameuse matrice. Dans les dernières scènes, le créateur de la matrice, une sorte de Monsieur Igloo, nous assène un discours imbuvable qu'il faudra relire cent mille fois pour capter que tout est rien et que rien n'est tout. N'importe quoi en somme. On attendait autre chose que de belles scènes d'autoroutes, que des personnages figés dans leurs caractères et attitudes, on voulait se libérer par la démonstration et non se faire pendre par des explications creuses et redondantes à souhait. Mais, car il y a un mais, des pistes très intéressantes étaient ouvertes pour un Revolutions très prometteur.
Alors, après Reloaded, vient le temps des forums sur Internet, des sites fumistes qui vont nous expliquer que tout est matrice, que rien n'est réalité, bref, une avalanche de théories qui ne rassasient pas le néophyte en philosophies de comptoir que je suis.
Reloaded se coupait sur le coma de son héro (Neo campé par Keanu Reeves, l'acteur aux deux expressions faciales), un peu comme un mauvais présage qui déteint sur le spectateur, lui aussi comateux dans ce fatras explicatif qui saoule jusqu'à la mort.
Que pouvait-on attendre de Revolutions, si ce n'est l'exploitation des pistes du Kid (Clayton Watson) ou encore du Merovingien (Lambert Wilson) ? Je me le demande encore après avoir vu le DVD. L'imaginaire du premier Matrix s'est complètement volatilisé avec sa suite. Revolutions allait-il nous dire que Reloaded était le trait d'union nécessaire pour replonger dans la magie de The Matrix ?

Hé bien non, car Matrix Revolutions est une caricature de l'univers de The Matrix. Je suis encore consterné de ce qu'est devenu Morpheus (Laurence Fishburne), une lavette sans plus aucun intérêt, à qui l'on refait dire mille fois les mêmes répliques.
Trinity (Carrie-Anne Moss), sublime Trinity, mais que t'ont-ils faits ma belle pour te donner la plus piètre scène d'amour du cinéma ? Tu devais être une femme, qui plus est trop forte. Au moins tu auras vu le soleil, c'est déjà ça de pris.
Neo, cher Neo, le christ fait pixel, l'odeur du sacrifice ultime sonne le glas. Heureusement qu'il nous reste ta quête à nous mettre sous la dent, si je puis me permettre, et à défaut de rester poli.
Oracle (Gloria Fisher), cher oracle, je comprends toujours pas pourquoi les frères se sont crus obligés de nous expliquer le décès de l'actrice originale avec ce texte qui tourne en rond. On aurait bien compris en tant que spectateur ton départ trop rapide de cette vie. Mais non, la tartine indigeste était dans le ton du film et donc inévitable. Paix à ton âme.
Agent Smith (Hugo Weaving), cher agent, du personnage le plus intéressant, t'es devenu le plus ridicule avec ta dernière réplique digne du meilleur Caliméro.
Matrice, chère matrice, es-tu aussi stupide pour te laisser avoir par les boniments humains, et au fait, quel avenir pour toi si tu laisses tout le monde faire comme il l'entend ? Une fois que l'humanité ne sera plus sous ton contrôle, tu auras l'air bien malin, tout architecte que tu sois.
Alors que la narration de The Matrix recelait d'inventivités dans sa forme, de contre culture dans son fond, Revolutions se place dans le conformisme le plus absolu. Les théories, les plans, les extrapolations en tout genre qu'avait suscités Reloaded ne trouvent pratiquement plus aucun écho dans Revolutions. Nous avons encore bien un petit sursaut avec les dialogues entre Neo et Rama-Kandra (Bernard White) dans le métro, mais tout cela est bien maigrichon pour les gens avides de l'univers de The Matrix.

On pouvait aussi attendre autre chose des sempiternels combats kung-fu, eux
aussi, mille fois repris, et donc évidés de leurs charges émotionnelles. Je ne sais pas vous, mais moi, une fois que c'est vu, l'effet s'estompe si ça se répète. L'apogée de ces combats tourne au "dragonballesque", l'humour et l'originalité en moins. C'est bien ce qui manque aux Matrix, le clin d'œil amusé, le petit rictus qui vient nous détendre les neurones, et nous dire qu'après tout, le rire est une des bases de notre humanité. Enfin je ne vais même pas contesté ce non-choix là. [si fait, mon gaillard, NDLR]

L'emploi exagéré des mythes et autres symboles devait nous plonger dans du divertissement intelligent, cependant au final, c'est un creuset de références aussi durables qu'éphémères. Trop c'est comme pas assez, comme dirait ma grand-mère. Dans cet enchevêtrement référentiel c'est le brouillard qui domine et non la lumière, à tel point qu'on pouvait lire, dans les critiques professionnelles, que les réalisateurs avaient tué Dieu et la philosophie. Ni
plus ni moins.
Reloaded en a gavé plus d'un, la preuve, Revolutions s'est vu amputé de 40 pour cent de la clientèle matrixienne en terme d'entrées dans les salles. Même Terminator 3 a fait mieux, c'est vous dire. Enfin, c'est ce qui devait arriver avec ce divertissement intelligent qui prend ses spectateurs pour des cons.

Il nous reste de cette déplorable suite qui a toutes les réponses mais qui n'en a aucune (hé oui, je sais causer à la "matrix") la bataille de Zion, des effets spéciaux, et une trilogie qui pour moi s'arrête au premier, j'ai nommé l'incroyable et unique The Matrix. En attendant, quelle perte de temps et d'énergie que les deux suites !
Blazcal

11/20



" <<Reloaded en a gavé plus d'un, la preuve, Revolutions s'est vu amputé de 40 pour cent de la clientèle matrixienne en terme d'entrées dans les salles. Même Terminator 3 a fait mieux, c'est vous dire. Enfin, c'est ce qui devait arriver avec ce divertissement intelligent qui prend ses spectateurs pour des cons.>>
Mais les spectateurs ont-ils toujours raison ?" Diez


Qu'on se le dise, ce double DVD de Matrix Reloaded est une amère déception (à l'image du film, diront les mauvaises langues) ! Déception seulement d'un point de vue bonus, parce que pour le reste, c'est plutôt satisfaisant. Commençons par le commencement : le packaging ! Rien a voir avec l'élégant boîtier cartonné de Matrix Edition Collector ! On a seulement le droit à un double DVD des plus conventionnel...passons.
Les menus, comme ceux de Matrix, reprennent des images et la musique du film (comme si on voyait une bande annonce de Reloaded en continu). C'est simple, mais efficace. La navigation dans les menus, quand à elle, ne pose pas de problèmes.
L'image est magnifique, détaillée, et exempte de tout défaut. Elle restitue à merveille la sombre ambiance du film, en plus clair, toutefois, afin de nous faire bénéficier du moindre détail. La dominante verdâtre de la Matrice est toujours aussi subtilement marqué, et contraste astucieusement avec le bleuté froid et humain du monde réel (excepté à Zion, où le rouge de la lave et des torches, enrichissent les codes couleurs de l'univers Matrix). La profondeur des noirs, toujours difficiles à restitués en DVD, est ici somptueusement restituée...
Le son n'est pas en reste : il nous prouve que le Dolby Digital à encore de beaux jours devant lui. L'absence de toute piste DTS est regrettable, certes, mais on se contentera de ce bon vieux Dolby en 5.1. Ceux qui n'ont pas d'enceintes, regretterons seulement que le son des musiques est sensiblement plus fort que celui des bruitages et des dialogues, l'obligeant (si il est dur de la feuille) à devoir continuellement monter et baisser le son. Pour les autres, c'est un véritable régal, avec tout un tas d'effets sonores, employant le potentiel de chacune de leurs enceintes. Pour la qualité du son, aucune différence notable n'est à déplorée entre la VF et la VO (d'un point de vue traduction, les puristes auront sûrement à redire)
Passons au bonus. Regroupés sur le deuxième DVD, ils sont tous en version original sous-titrés, (à part la bande annonce du DVD Animatrix) et les Wachowski y brillent comme d'habitude par leur absence. Le premier de ces bonus est un making of d'environ 22 minutes, appelé Preload. Quand on se souvient que Entrez dans le monde Réel sur le DVD collector de Matrix durait 120 minutes, on est en droit de se sentir floué, mais il faut dire que la majorité des interview de ce documentaire ont été mise en boîte, longtemps après la sortie du film, et donc, le tout bénéficiait d'un recul objectif sur le travail accomplit. Preload, lui, fait plutôt pensé à une bande annonce pour un making of plus long (j'exagère à peine). Tout est survolé, mais ça reste quand même relativement intéressant. Tout les acteurs principaux y ont la parole, ainsi que Joel Silver, et autres techniciens comme Bill Pope ou Owen Paterson... Dommage qu'il n'y ait pas mal d'auto promotion (c'est formidaâable de jouer dans un tel film...) !
Le documentaire suivant, La Matrice se déploie, prend cinq minutes pour passer en revue la fusion des médias dont bénéficie la trilogie Matrix, en parlant des Animatrix et d'Enter the Matrix... : pas indispensable.
Long d'une bonne demi heure, La poursuite sur l'autoroute, est par contre, très intéressante. Ce documentaire raconte tout le travail effectué sur cette séquence. Il est presque à la hauteur du génialissime Entrez dans le monde réel, cité plus haut. De la pré-production, à l'intégration des effets spéciaux, quasiment chaque élément de cette séquence est expliqué, en insistant, sur les risques pris par les acteurs et les cascadeurs, ainsi que le côté novateur de cette scène. On y apprend notamment que beaucoup de choses ont été fait en vrai (la poursuite n'est pas 100% virtuelle) et que Carrie-Anne Moss a du prendre des cours de pilotage... sans doute le meilleur bonus du DVD.
La technologie Matrix (environ 10 minutes) parle des pubs Powerade et Samsung, qui ont se sont inspiré des films Matrix. On apprend que ces pubs ont été particulièrement soignées, et qu'un téléphone portable à été conçu pour ressembler a ceux des personnages du film. Là encore, rien de transcendant niveau information...
Un long documentaire de presque une demi heure est consacré au jeu vidéo Enter the Matrix. Sans être réellement captivant, on y apprend un grand nombre de renseignements sur sa conception, et les personnes ne sachant rien du jeu se trouverons éclairées sur ce sujet. On peut également le voir comme un long spot promotionnel pour ce jeu.
Dans le même esprit, la bande annonce d'Animatrix (courts-métrages d'animations tournants autour de l'univers Matrix) se contente juste de donner envie d'acheter le DVD, à ceux qui ne l'ont pas encore fait.
Plus sympa, la parodie des MTV Movie Awards (dix minutes) est le dernier bonus à part les liens Internet. Sean William Scott et Justin Timberlake reprennent les grandes scènes de Reloaded (Zion, l'Oracle, l'Architecte...), sans égaler en drôlerie les parodies MTV de Spider-Man ou du Seigneur des Anneaux.

Bilan plutôt mitigé, donc, pour ce double DVD de Matrix Reloaded ! Le film en lui même est présenté de façon impeccable, ce sont les bonus qui laisse à désirer et qui privilégient la quantité à la qualité... dommage !
Bonne nouvelle toutefois, après la sortie du DVD Matrix Revolutions au printemps, sortira en automne 2004 un coffret regroupant les trois films, dans lesquels les Wachowski souhaitent réintroduire au sein de Matrix Reloaded les scènes jusque-là réservées au jeu vidéo. Il y a même des rumeurs au sujet d'un commentaire audio. On nous promet en tout cas, que peu de choses resteront sans réponse dans l'univers Matrix après ce DVD... de quoi rendre optimiste !

GrisFaust


"Après DareDVDevil, voici ReloaDVDed... Vivement un titre de film sans la lettre D pour qu'on voit comment tu te débrouilles... Niark !
Plus sérieusement, tout ça me donne fortement envie d'attendre automne 2004.
" Diez


The Matrix Reloaded
Quand l'electro fusionne avec le classique et que la rave croise le metal, ça fait forcément des étincelles. "Accroche ta ceinture, Alice, et bienvenue au pays des décibels..."
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Matrix (The Matrix)
Film américain (1998). Fantastique, Action. Durée : 2h 15mn.
Date de sortie : 23 Juin 1999
Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Joe Pantoliano Plus...
Réalisé par Larry Wachowski, Andy Wachowski

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Larry Wachowski, Andy Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver
Production : Silver Pictures, U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France

Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : Agent Smith
Joe Pantoliano : Cypher
David Aston : Rhineheart
Gloria Foster : L'oracle
Marcus Chong : Tank
Julian Arahanga : Apoc
Matt Doran : Mouse
Belinda McClory : Switch
Anthony Ray Parker : Dozer
Paul Goddard : l'agent Brown
Robert Taylor : l'agent Jones
Marc Gray : Choi
Ada Nicodemou : Dujour
Deni Gordon : la prêtresse
Rowan Witt : le garçon à la cuillère
Fiona Johnson : la femme en rouge

Equipe Technique
Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : Colin Fletcher, James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Maquilleuse : Nikki Gooley
Directeur artistique : Hugh Bateup, Michelle McGahey
Monteur : Zach Staenberg
Effets spéciaux : Steve Courtley, Brian Cox (2), Robina Sobourne
Cascadeurs : Yuen Woo Ping
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Geoffrey Darrow
Producteur exécutif : Bruce Berman, Andrew Mason, Barrie M. Osborne, Erwin Stoff, Andy Wachowski, Larry Wachowski
Coproducteur : Dan Cracchiolo
Producteur associé : Carol Hughes, Richard Mirisch
Monteur son : Dane E. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, Bruce Hunt

Matrix reloaded (The Matrix reloaded)
Film américain (2002). Science fiction, Action. Durée : 2h 18mn. Date de sortie : 16 Mai 2003Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Lambert Wilson Plus...Réalisé par Andy Wachowski, Larry Wachowski

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver, Grant Hill
Production : Warner Bros., U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France

Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : L'agent Smith
Lambert Wilson : le Mérovingien
Clayton Watson : Le Kid
Nathaniel Lees : Mifune
Steve Bastoni : Soren
Ian Bliss : Bane
Anthony Zerbe : le conseiller Hamann
Sing Ngai : Seraph
Randall Duk Kim : Le maître des clés
David Kilde : L'agent Jackson
Helmut Bakaitis : L'Architecte
Jada Pinkett Smith (Jada Pinkett) : Niobe
Monica Bellucci : Persephone
Nona Gaye : Zee
Harold Perrineau Jr. : Link
Anthony Wong : Ghost
Harry J. Lennix : Lock
Christine Anu : Lazarus
Rupert Reid : le lieutenant de Lock
Gloria Foster : L'Oracle
Matt McColm : L'agent Thompson
Daniel Bernhardt : L'agent Johnson
Adrian Rayment : Jumeau 1
Neil Rayment : Jumeau 2

Equipe Technique

Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Directeur artistique : Geoffrey Darrow, Hugh Bateup
Cascadeurs : Yuen Woo Ping
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Dan Glass
Producteur exécutif : Andy Wachowski, Larry Wachowski, Grant Hill, Andrew Mason, Bruce Berman
Chef monteur : Zach Staenberg
Monteur son : Dane A. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, David R. Ellis (non crédité), Kimble Rendall, David R. Ellis

Matrix revolutions (The Matrix revolutions)
Film américain (2002). Science fiction, Action. Durée : 2h 08mn.
Date de sortie : 05 Novembre 2003
Avec Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Jada Pinkett Smith Plus...
Réalisé par Andy Wachowski, Larry Wachowski

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Scénariste : Andy Wachowski, Larry Wachowski
Producteur : Joel Silver, Grant Hill
Production : Warner Bros., U.S.A., Village Roadshow Productions, U.S.A.
Distribution : Warner Bros. France, France


Acteur(s)
Keanu Reeves : Thomas A. Anderson/Neo
Laurence Fishburne : Morpheus
Carrie-Anne Moss : Trinity
Hugo Weaving : L'agent Smith
Jada Pinkett Smith (Jada Pinkett) : Niobe
Harold Perrineau Jr. : Link
Nona Gaye : Zee
Clayton Watson : Le Kid
Harry J. Lennix : Lock
Anthony Zerbe : Le conseiller Hamman
Nathaniel Lees : Mifune
Ian Bliss : Bane
David Roberts : Roland
Anthony Wong : Ghost
Rachel Blackman : Charra
Lachy Hulme : Sparks
Mary Alice : l'Oracle
Sing Ngai : Séraph
Helmut Bakaitis : L'Architecte
Lambert Wilson : le Merovingien
Monica Bellucci : Persephone
Bruce Spence : Le Contrôleur
Bernard White : Rama-Kandra
Tanveer K. Atwal : Sati
Tharini Mudaliar : Kamala
Kevin M. Richardson : Deus Ex Machina
Henry Blasingame : Deus Ex Machina (voix)
John Gaeta (non crédité) : un opérateur APU
Geoffrey Darrow (non crédité) : un opérateur APU

Equipe Technique

Compositeur : Don Davis
1er assistant réalisateur : James McTeigue
Directeur de la photographie : Bill Pope
Costumière : Kym Barrett
Directeur artistique : Geoffrey Darrow, Hugh Bateup
Monteur : Zach Staenberg
Cascadeurs : Yuen Woo Ping, R.A. Rondell, Chad Stahelski, Glenn Boswell
Chef décorateur : Owen Paterson
Animation et effets visuels : John Gaeta, Dan Glass
Producteur exécutif : Andy Wachowski, Larry Wachowski, Bruce Berman, Andrew Mason, Grant Hill
Monteur son : Dane A. Davis
Réalisateur de 2nd équipe : Yuen Woo Ping, Kimble Rendall