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Novembre/Décembre
BJe ne vous apprend rien : chaque film est symptomatique de son
époque. Cest vrai partout, et plus encore aux USA,
pays de la libre entreprise, des pères fondateurs et Big
Mac au cheddar fondu. Des films de SF paranoïaques de la Guerre
Froide à lère reaganienne et ses bidasses sublimées
(« Il revient et il nest pas content » annonçait
déjà laffiche de Rambo III) en passant par lapparition
du gore et de ses explosions dhémoglobine cathartiques,
fruits dune altercation vietnamienne visiblement mal digérée,
le celluloïd sest toujours fait le reflet déformé
de lHistoire des USA. A lheure où monsieur W.
embarque les Etats-Unis, et la planète entière avec
eux, pour un second mandat qui sannonce dores et déjà
épique (cest la règle de toute bonne séquelle
qui se respecte : bigger, faster, lourder), il ne serait pas surprenant
de voir Hollywood saligner sur la tendance politique et réveiller
ses vieux démons assoupis. Retour à un manichéisme
qui naura plus rien de symbolique, célébration
de lidéal WASP, censure unilatérale et arbitraire
de linitiative même des dirigeants des studios, simplification
à lextrême qui exclura damblée toute
forme dambiguïté ou de nuances (« si vous
nêtes pas avec nous, vous êtes contre nous »
assène monsieur W. à qui veut lentendre), sont
à craindre... Bien sûr, il y aura toujours des metteurs
en scène qui tenteront dinsuffler de la subversion
dans un blockbuster grand public, mais ces gens là auront
chaque jour davantage de mal à faire entendre leur voix :
Hollywood na pas attendu monsieur W. pour remplacer les artistes
engagés par des techniciens syndiqués. Le salut jaillira
alors des productions indépendantes, et de même quon
parle aujourdhui d « économie parallèle
», il est à prévoir quon verra émerger
un cinéma américain « parallèle »,
alternatif, et qui devrait semployer à renvoyer cette
Amérique puritaine et conservatrice à ses propres
contradictions
Ne perdons pas espoir : cest sous les
régimes politiques les plus sombres que naissent les chef-duvres
les plus flamboyants. # |
Septembre/Octobre
Bon, voilà, je vais être franc avec vous, je ne sais
pas si cest la rentrée qui mépuise, mais
là, franchement, linspiration a déserté
mon encéphale comme le touriste allemand déserte la
plage hollandaise laoût finissant. Vous vous dites sûrement,
ha ha, ça sent lédito rigolo, mais je déconne
pas les mecs, jai pas dinspi. Niente, nada, proot. Limpuissance,
quoi. Jessaie, je force, mais y a rien qui vient.
Bien sûr, je pourrai céder à la facilité
en fustigeant les nanars de lété avec une impitoyable
causticité, de ce genre déditos vitriolés
jusquau bout de la ligne et qui vous arrachent un «
wouaaa, quest-ce quil leur met, le rédacchef
» pour peu que vous soyez bon public. Mais pour ce quils
sen foutent, les nanars, hein, cest bien la peine de
sembêter, autant allez gueuler ses quatre vérités
à George Bush sous son balcon, ça tiendra du miracle
si vous arrivez à lempêcher de digérer
son McMuffin.
Je pourrai en tartiner 60 lignes sur la ravissante Jennifer Garner,
la seule comédienne a avoir osé avouer publiquement
quelle avait 13 ans dâge mental. Tant de sincérité
mémeut, si si. Mais ça, cest encore un
truc pour passer pour un cynique frustré qui baise pas assez,
et je men voudrais dentériner cette sinistre
réputation qui colle déjà âprement à
notre profession de critiques ciné. Tiens, voilà,
je vais taper sur les confrères, cest facile, ça,
et ça marche toujours. Ces intellos grabataires de Télérama,
ces vendus de Ciné Live, ces enfarinés de Studio,
ces coincés du cul des Cahiers du cinéma, et caetera.
Cela dit, ils sen foutent aussi, les confrères, ils
visitent pas Tribaal.
Non, aucune échappatoire, cette fois, il faut trouver linspiration
ailleurs que dans les sujets prétextes. Au bord du renoncement,
je demande de laide à F
, un collègue rédacteur
en chef dun obscur site concurrent (www.mad-movies.com, pas
sûr que ça vous dise quelque chose).
« Tas quà écrire sur les chips au
poulet », me conseille le susnommé sur MSN. Certes.
Les chips au poulet. Pourquoi pas après tout ? Cest
très in, ça, les chips au poulet, fondamentalement
décalé. Mais cest encore le genre
de trucs qui va nous ramener des bobos parigots de la FEMIS, et
va falloir causer du dernier Godard sur les forums, alors non, pas
question. Au bout du rouleau (de PQ, ha ha... déprimé,
je vous dis), je me tourne vers M
, Tribaalien fidèle
et accessoirement bon ami. « ben di ket emmerde le monde et
ke lanarchi vaincra » Certes. Tout en me demandant en mon
for intérieur comment ai-je cru un seul instant pouvoir trouver
mon salut en la personne dun des innombrables piliers de bistro
qui polluent nos forums, je promets solennellement au dit pilier
dinclure sa phrase telle quelle dans mon édito de la
rentrée (si fait), et clôt aussi sec la conversation
MSN quand il commence à exiger que je passe le bonjour à
sa génitrice quil aime très fort sur le même
édito, des fois quil resterait quelques lignes en rab
(cest pas la télé, ici, ducon).
Me voilà bien avancé. Heeeey, mais, Dude, miracle,
jai bien torché mes 40 lignes, suffit que je signe,
et hop, me voilà débarrassé de cet fastidieuse
tâche pour deux bons mois. Ha ha. Bon, maintenant quon
a bien ri, quelquun sait comment on désinstalle MSN
? # |
Juillet/Août
"Attention, édito émotion. Le cap de l'année
est souvent dur à passer pour un petit site généraliste
de notre acabit, dans la cohue de la concurrence. La preuve : l'ancienne
version de Tribaal avait été abandonnée pour
son premier anniversaire, si c'est pas malheureux. Mais comme l'a
dit un mec censé : ce qui ne vous tue pas vous rend plus
fort, et c'est avec un grand plaisir que je vous annonce officiellement
que Tribaal new version survivra à la canicule arrivante
(tout le monde ne pourra pas en dire autant, d'ailleurs à
votre place, je commencerais à faire mes adieux aux grands-parents,
m'enfin, ça n'engage que moi). Ô joie ! Vous pourrez
continuer à dévorer nos articles blindés de
fautes d'orthographe, articles qui continueront eux-mêmes
d'émailler les longues soirées d'hiver de l'internaute-cinéphage-frustré
que vous êtes d'éclats de rire salvateurs, maigres
plaisirs dans la grisaille ambiante de votre existence pathétique
passée à vivre par procuration dans des salles de
cinéma miteuses (les revolvers sont distribués à
la sortie, poussez pas, y en aura pour tout le monde). Et pour pallier
à la moiteur estivale, on vous a préparé des
petites gâteries à lire aux frais, dont une toute nouvelle
rubrique (les "dossiers", qui succèdent
aux regrettées "previews"). Parce que si
vous pour vous, juillet rime avec " je branle rien et ça
me plaît ", ce n'est pas le cas pour nous autres rédacteurs
tribaaliens (le mot "vacances" est absent de notre vocabulaire,
de même que "objectivité" et "sens civique").
La nouveauté, c'est que nous pouvons à présent
compter sur les samouraïs scribouilleurs du Clan Takeda pour
nous aider dans l'accomplissement de notre sacerdoce. Des férus
de culture asiatique dont vous pourrez retrouver les articles sur
le site, reconnaissables au logo qui les conclura invariablement.
Logo qui vous mènera directement à leur (excellent)
site officiel, www.clan-takeda.com,
que je vous conseille chaudement de visiter. Evidemment, l'exhaustivité
et l'interactivité seront toujours les points faibles de
Trib, mais comme vous avez pu le constater, la qualité de
nos articles va toujours croissant, de même que la diversité
des thèmes que nous abordons désormais. Enfin, pour
bien comprendre l'ampleur de notre sacrifice, sachez que j'ai interrompu
mes vacances en Ougandagistan rien que pour pouvoir mettre le site
à jour régulièrement
et aussi parce que
la guerre civile y fait rage depuis quelques semaines et que je
ne veux pas me faire couper les testicules par des rebelles Ougandagistes,
soit dit en passant. Ceci étant dit, j'espère bien
que désormais, avant de piquer une tête dans l'onde
fraîche de votre piscine, vous aurez une petite pensée
pour ces rédacteurs qui triment sans repos à l'ombre
de leurs ordinateurs, et que, bourrelé de remords, vous irez
aussi sec seoir votre Eminence Charnue devant l'écran de
votre vieux Mac, histoire de voir si de nouveaux articles ne sont
pas parus sur votre site préféré. Après,
si ce n'est pas le cas, je vous autorise à retourner swimmingpooler,
mais n'oubliez pas à la crème solaire. Ca me ferait
bien chier que des internautes fidèles à Trib mourrassent
à cause d'un cancer de la peau. Ben oui, on en a pas beaucoup,
alors on y tient, nous. #" |
Mai/Juin
"Viens boire un p'tit coup à la maison !"
Après "au-delà du 7e art" et "le
rendez-vous des cinéphages", voici donc le nouveau
slogan de Tribaal. Des commerciaux par botte de douzes ont planché
sur une phrase choc susceptible d'attirer l'il de la ménagère,
avant de tomber sur ce gimmick dantesque : "Viens boire
un p'tit coup à la maison !" Sympa, sobre, et surtout
très dans la nouvelle tendance du site, à savoir la
beuverie la plus totale. Ben ouais, sous ces dehors de site bien
propret au design classieux, d'une blancheur immaculée, avec
des teintes bleutées très fashion victime, Tribaal
est en réalité une taverne, le rendez-vous d'une poignée
d'ivrognes pathétiques, adeptes de murgeage de gueule et
de comas éthyliques
La graîne de saoulard que
vous êtes est titillée par l'envie de venir se biturer
en parlant cinéma ? C'est tout con : clickez ici
ou sur le lien "forums"
dans le sommaire ci-dessus, et vous entrez de plein fouet dans un
endroit d'où s'élèvent les odeurs âcres
de la cervoise tiède et du vômi tout frais, et où
s'est réunie la lie de la communauté internaute et
cinéphile. On y beugle des chansons paillardes et, accessoirement
- mais rarement -, on y parle cinéma. Oubliez le politiquement
correct, oubliez la notion même de censure ou de bon goût
Les forums de Tribaal - puisque c'est de ça qu'il s'agit
-, c'est le paradis de la luxure, de la débauche, de l'orgie
(et des synonymes, accessoirement), le paradis des posts inutiles,
des private jocks en pagaille, des vannes foireuses et des
cassages qui fusent de partout. Bref, tout ça pour vous dire
que les forums marchent à plein régime, ils sont ouverts
depuis déjà un certain temps, ont déjà
leurs habitués, et il y règne un beau bordel à
donner des cauchemars à n'importe quel modérateur
(sauf que là, le modo ronfle sur un tonneau de bière).
Deuxième sujet de cet édito : vous vous plaignez régulièrement
du manque d'interactivité du site
et vous savez-quoi
? Rien à battre. Ha ha, je vous ai bien eu, vous croyez que
c'est des misérables internautes de votre espèce qui
vont faire la loi sur le plus grand site généraliste
du 7e art ?
possible. Sauf que là, on est sur Tribaal,
et jusqu'à nouvel ordre, c'est moi qui les donne. Cela dit,
du haut de mon incroyable mansuétude, j'ai pris en compte
vos doléances larmoyantes et ai consécutivement décidé...
non, pas d'écrire plus souvent, faut pas rêver
pas de fouetter Blazcal, vous n'y êtes pas
battre le
rappel des troupes ? ...non plus
mais laissez moi finir, bougre
d'abruti ! Pour multiplier le nombre de critiques mises on-line
mensuellement [cela dit, je suis pas fort en math mais multiplier
n'importe quel chiffre par zéro, il me semble que ça
donne pas grand chose
], j'ai finalement décidé
de faire jouer mon va-tout, à savor mes relations (mon crédit,
comme on dit en langage rôlesque). Cette absence d'interactivité
devrait donc s'arranger d'ici peu, grâce à un partenariat
qui sent bon le saké fumant et les baignets de crevette.
Vous voudriez en savoir plus ? Nada, vous pouvez me torturer, je
ne lâcherai rien (et je vous préviens tout de suite,
je ne crains pas les chatouilles). Sachez seulement qu'il est vaguement
questions de samouraïs scribouilleurs, mais j'en ai déjà
trop dit.
Voilà, un petit édito de derrière les fagots
de torché, maintenant, un suppo et au lit # |
Mars/Avril
Un beau jour de fin d'hiver (et donc, consécutivement, de
début de printemps), pris d'un coup de folie, je décidassais
[oui, conditionnel du subjonctif, cherchez dans le Bescherelle]
d'aller visiter Tribaal, ce petit site inconnu dont j'ai l'immense
déshonneur d'être le webmaster en chef. Et l'unique
rédacteur, vu que : 1°) Blazcal est parti fumer à
Amsterdam; 2°) Dr Marlowe a décidé de faire la
grève de l'orthographe parce que j'ai pas passé sa
preview de Scooby-Doo 2 ; 3°) Dark Angelene a des problèmes
pour envoyer ses mails (du coup, je reçois pas ses critiques
ptain, en trente ans de carrière on me l'avait jamais sorti,
cette excuse là). Je me rends donc sur la première
page de ce site, ô combien magnifique (la première
page, pas le site, faut pas pousser), clique sur la grosse icône,
accède à la page principale, ferme cette putain de
pop-up que si je te chope celui qui nous l'a mis là, je le
défenestre, descend avec mon curseur et jette un coup d'il
au compteur du site, histoire de me faire une idée de l'indice
de fréquentation. Et là, que vois-je, qu'entends-je
? Je vous le donne en mille (c'est le cas de le dire) : on a dépassé
le cap du millier de visiteurs ! Dix cents, rien de moins ! Pour
l'occasion, marquons l'expression de notre joie : "YIIIIHAAAAAA
!!! WELCOME TO THE COUNTRY !!! WE FUCK THE WEB !!! TRIBAAL CHAMPION
DU MONDE !!!! LE MEDEF DANS LA RUE ET DIEZ A L'ELYSEE !!!"
Hum, hum, voilà qui est fait. Tribaal, le site de cinéma
le plus visité après pelerin-magazine.com,
donc. Yeepee. L'année prochaine, on aura dépassé
http://persowanadoo/anthoinedupont-lesfilmsdemavie.htm.
Vivement.
Pour l'occasion, recueillons les réactions de nos confrères
:
"On a rarement vu un site aussi peu visité. Chapeau."
Telerama magazine
"Si je connais Tribaal ? Mais de quoi vous
me parlez ?" Luc Besson, joint au téléphone
"C'est cool, tu nous lâches maintenant ?"
Mad Movies
"C'est très bien, mon fils." La maman
de Diez
"Moi j'ai bien aimé ta critique du Roi Lion."
Le petit frère de Diez (qui du coup, s'est tiré
une torgnole, l'avait pas volé, celle là)
"C'est pas bientôt fini vos conneries ?"
La sur de Dr Marlowe
"Je me vengerais." Jean Pierre Marignon (hommage)
"Yes, great, it's wonderful, but I want to faire caca."
Woody Allen (en duplex de Manhattan)
"L'e-mail que vous avez envoyé n'a pas trouvé
de destinataire." Allociné (par e-mail)
Putain, un tel enthousiasme collectif, ça me fout la larmichette
à l'il. Allez, on remet ça pour le 10 000e visiteur.
Et en attendant, sachez que Tribaal soutient les intermittents et
est à fond dans la guerre contre l'intelligence. Sauf que
nous, on est dans le camp des abrutis. # |
Janvier/Février
On a envoyé le sapin à la décharge, arraché
le calendrier caduc, envoyé les restes du Réveillon
à la poubelle
La rédaction de Tribaal a repris
ses fonctions, l'estomac encore barbouillé et affligée
d'une gueule de bois monumentale (fallait pas abuser sur le SOHO,
Marlowe !). Nos critiques zélés (saoulés ?)
ont vomi dans des recoins du site quelques articles bien spongieux.
Miam ! Elle s'annonce ragoûtante cette année 2004 !
Voilà la liste de nos bonnes résolutions :
*la grande nouveauté, ça pourrait bien être
la métatransformorphose de tribaal.online.fr en www.tribaal.com.
Ca le fait plus, quand même. De quoi rameuter un petit peu
plus de visiteurs
Une info à prendre au conditionnel,
pour l'instant.
*la deuxième bonne résolution, et c'est ma préférée
: l'ouverture (plus ou moins) imminente de forums. On va enfin pouvoir
se lancer dans des débats endiablés, depuis le temps
qu'on attendait ça (et qu'on se faisait chier à passer
chaque commentaire sur la page correspondante
)
*la troisième résolution et non la moindre, c'est
l'ouverture d'une section " productions ". Ben ouais,
Tribaal films., c'est aussi le nom d'une boîte de prod du
système D (courts ou longs métrages fauchés).
Et oui, vu qu'on est des passionnés actifs, on a décidé
de vous faire partager nos métrages personnels en les mettant
on-line (en format DivX ou MPEG, on ne sait pas encore pour l'instant).
La première cargaison arrive bientôt, ça s'appelle
" La dernière danse des matriochkas " (27 minutes,
quand même) et on est impatient de connaître vos opinions
là-dessus (c'est le travail de toute une vie).
*la quatrième résolution, c'est dans la rubrique previews
: on va essayer de vous faire un topo des sorties 2004 dignes d'intérêt
(pas exhaustif, hein, merde, on a une vie à côté
!)
*la cinquième et dernière nouveauté, un poil
moins folichonne mais toute aussi notable, c'est l'installation
d'un compteur sur le site, histoire de se faire une idée
de l'indice de fréquentation journalier de Trib'. L'engin
se trouve en bas de cette page. Vous pouvez l'admirer entre 18h
et 20h, c'est 5€ le ticket, mais on touche avec les yeux
(Tribaal accède petit à petit à la modernité)
En attendant toutes ces réjouissances, vous pouvez déjà
trouvez un bilan de l'année 2003 ici,
avec un top 5 des films préférés de nos rédacteurs.
Après, qu'on vienne pas nous dire qu'on chôme, nondjijiou
! # |
Novembre/Décembre
Le vent se fait plus mordant, l'air plus frais, les feuilles des
arbres languissantes : la marâtre Hiver arrive à grands
pas, balayant la canicule, une rentrée ciné décevante
et mes prétentions poétiques
Fin de l'année
oblige, les distributeurs sortent l'artillerie lourde. Du coup,
les cinémas et les spectateurs peuvent se frotter les moufles
: y en aura pour tout le monde ! Le mois de novembre salue l'arrivée
de trois blockbusters qui risque de drainer les spectateurs dans
les salles : j'ai nommé Matrix Revolutions (la rédac'
vous a réservé une analyse fleuve de la saga des frères
Wachowski), Kill Bill (Blazcal vous a mitonné une critique
de derrière les fagots dont vous nous direz des nouvelles)
et le Monde de Nemo. Mais tout ça, c'est du pipi de chat
face au challenger de décembre : Le Retour du Roi, dernier
volet du Seigneur des Anneaux, la saga mythique d'Heroïc-fantasy.
Vu qu'à la rédac', on est tous fans (à l'exception
de Dr Marlowe, qui s'accroche désespérément
à Star Wars, le pauvre), on vous prépare une critique
fleuve de toute la trilogie - mais la preview est toujours disponible.
En attendant l'extase, vous pouvez d'ores et déjà
vous jetez sur la version longue de TTT qui sera probablement déjà
sorti à l'heure où vous lirez ces lignes. Qu'on se
le dise : le père Noël, cette année, il a une
barbe noir et un bermuda
# |
Septembre/Octobre
SNIF ! SNIF ! Etrange
Ca sent les lundis matins pluvieux
Ho ! Ne serait-ce point là un citoyen besogneux qui rentre
chez lui, le dos courbé par le labeur ! Et là, je
ne rêve pas ! J'ai bien entendu un professeur invectiver avec
furie un infortuné écolier qui fait les frais de l'accumulation
des frustrations du pédagogue ? Mes sens ne m'abusent point
! La rentrée est là (on est en plein dedans), traînant
avec elle son cortège de fatigues, d'humiliations, de
Mais heureusement, le cinéma est là pour vous offrir
quelques heures d'évasion, d'émotion, de tribulations.
Un coin où l'imaginaire est roi, où il fait toujours
beau, ça vaut son pesan de dinars dans cette réalité
sordide.
Alors quoi de neuf à la rédaction de ton site préféré
(non ? t'es sûr
bon, tant pis, j'aurais essayé)
? Pour se préparer à cette rentrée, les journalistes
névrosés de Tribaal ont affûté leur clavier,
asticoté leur écran, amélioré leur vitesse
de frappe
Tremblez tâcherons, acteur de secondes zones
et nanars de première classe : nos rédacteurs sont
opérationnels, toujours plus nombreux et ils sont DE-CHAI-NES
!!! Yarg ! (à ce passage précis de l'édito,
votre serviteur essuie la bave qui coule le long de ses lèvres
et rétracte ses yeux injectés de sang). Et tout ça
rien que pour votre bon plaisir
et pour ce salaire qu'on ne
nous rémunère jamais
Y a pas à dire, la
vie est rude. Drôlement. #
P.S. : Au
chapitre des bonnes résolutions, on a décidé
d'établir une ligne de conduite avec quelques règles
inhérentes au site. Vous pouvez découvrir la charte
Tribaal en clickant ici.
P.S. (bis)
: on cherche toujours des rédacteurs pour écrire
dans le site, alors si vous êtes intéressé
et que vous avez un brin de talent littéraire (point trop
n'en faut, même Dr Marlowe y arrive), n'hésitez pas
à nous envoyer votre candidature !
D.T. (Dernier
Truc) : vous pouvez accéder à l'ancienne version
du site de Tribaal - dédié à l'imaginaire
sous toutes ses formes - dans la rubrique " au-delà
".
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Août
Température moyenne : + de 40°C à l'ombre. Une
seule solution pour fuir la canicule estivale : les salles climatisées
du cinéma le plus proche -ou te réfugier dans ton
frigo, mais c'est moins sympa-. Ca y est, tu es à la caisse
(du ciné, pas du frigo)
Mais soudain, un effroyable
doute t'étreint. Que voir ? Entre le 'blockbuster pété
de tunes' et le 'huit-clos - hongrois - noir et blanc-V.O. sous-titré',
ton cur balance
Tu fuies la presse spécialisée
- snobinarde et peu subjective - et te précipites sur ton
ordinateur, un Pentium II 500 MgHz (qu'il faudrait penser
à changer soit dit en passant). Là, ni une ni deux
(trois, à la limite), tu tapes http://tribaal.online.fr
et accèdes aussitôt à ce qu'une tripotée
de stars (Tom Bouze, Brad Putt, Sylvester Schwarzennegor, Jean
Claude Vandale, etc...) considère d'ores et déjà
comme le site de référence du 7e art. Halala, y
a pas à dire, ami internaute, tu es un winner
#
P.S.1 : on recherche
toujours des rédacteurs pour le site alors si vous êtes
intéressé, envoyez votre candidature à tribaal@free.fr
P.S. 2 : l'ancienne version du site est toujours disponible dans
la rubrique "au-delà"
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Juillet
En guise d'édito : Tribaal avait été laissé
à l'abandon pendant six mois, il était grand temps
d'y donner un coup de plumeau, histoire de dépoussiérer
tout ça. Voilà qui est fait avec un nouveau look
plus design et plus lisible. Mais là, changement radical
de ligne éditoriale. En effet, vous étiez nombreux
à vous plaindre que Tribaal était incomplet
Et bien vous n'aviez pas tort : cela était tout simplement
dû au nombre incroyable de sujets abordés. De ce
fait, nous avons décidé de nous focaliser sur la
rubrique cinéma, tout en laissant l'ancienne version de
Tribaal (avec le jeu de rôle interactif, etc
) accessible
dans la rubrique ''au-delà''.
Vous aurez donc à présent droit à un site
exhaustif et mise à jour régulièrement !!!
Mais n'oubliez surtout pas que Tribaal, c'est toujours VOTRE site,
et que tous les webmasters intéressés pour le faire
vivre seront les bienvenus
Sur ce, et comme dirait l'autre
: " hasta la vista by by ! " #
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