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Un
soi-disant richissime (richissime quoi ?? les personnages sont
tellement inconsistants qu'on en sait rien du tout) promet monts
et merveilles à une petite pouliche top model qui aime
la tune et surtout dépenser celle des autres. Sauf que,
problème : elle croit son beau Crésus célibataire
; hors celui-ci est marié à une vraie richissime
fifille à papa. Et quand la pouliche décide de prévenir
la fifille des agissements de son mari, celui-ci voit débarquer
chez lui Maurice Lappin (avec 2 " P " et de grandes
oreilles pour être à l'écoute des autres),
VRP du Secours Fraternel. [là, en fait, je vois pas
trop le rapport, NDLR] C'est là que l'époux
a l'idée de faire passer ce pauvre Maurice pour sa femme
(après un ramassis de conneries balancées à
tout va par Laspalès) afin d'éviter le divorce qui
le mettrait à la rue. S'en suivront la visite de l'amant
du mannequin, des amis des parents de la fifille et plein d'autres.
Bref un beau bordel en perspective.
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A
voir comme ça, Ma femme s'appelle Maurice ressemblerait
presque à du Feydau. D'ailleurs, ça tombe bien,
c'est du Feydau , modernisé certes, pas drôle c'est
sûr, raté certain. Et oui, comme quoi tout arrive,
après avoir autant cité Ma femme s'appelle Maurice
comme gage de nullité ici à Tribaal, il fallait
bien fêté la sortie d'une telle chose (le mot film
serait insultant pour le 7e art) comme il se doit en se ruant
dans nos vidéoclubs pour visionner "ça".
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Donc
me voila bien enfoncé dans mon fauteuil, appuyant sur la
touche lecture de mon lecteur DVD, une tension pesante dans la
pièce. Le logo de la Warner (ouéééé
! pourquoi pas, bien que se soit un peu décevant pour eux),
un grand air d'opéra commence. Quelle surprise!! Le bon
goût serait-il finalement au rendez vous ???? [on n'aurait
pas l'air con, tiens ; NDLR] Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Chevallier
reprend en gueulante l'air pourtant si beau. Ah vite il faut que
j'arrête ça ! que je cours ! que j'évite de
voir ça pour la sauvegarde de mon esprit !
Malheureusement j'avais anticipé ma réaction en
me faisant attacher pour pouvoir tenir jusqu'au bout. J'allais
donc être obligé de le regarder du début à
la fin. Ah non, pas la musique latino ! Ils veulent ma mort. Au
tiens la belle Alice Evans qui m'apaise tout a coup, tout ça
enveloppé par des images d'une telle beauté que
je fais venir une bassine en cas de remontée gastrique.
Bref, vous l'aurez compris, c'est que du bonheur !!!
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Une
fois le générique passé (déjà
un énorme effort), le potentiel visuel de Jean Marie Poiré
est déjà présent devant vos yeux ébahis.
Petit récapitulatif sur JMP -Jean Marie qui ne fut décidément
pas un prénom très en vogue en 2002 -. Le petit
Jean Marie, né le 10 Juillet 1945 à Paris, (foutu
Baby Boom) décroche une licence de lettres (pochette surprise
!!!!?). Celle-ci en poche, il décide de devenir réalisateur,
acteur, monteur, producteur, producteur associé, scénariste.
Avec cette multiple casquette (qu'il porte au sens propre comme
au figuré), c'est pas étonnant qu'il n'arrive pas
à tenir un seul de ses rôles correctement. Il arrive
pourtant à triompher avec un film (un vrai) qui deviendra
culte : Le père Noël est une ordure où,
coup de génie (et surtout grâce à sa pléiade
de comédiens), il arrive à placer sa "réalisation"
sans que personne ne se rende compte de la supercherie.
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Il
"mettra en scène" plusieurs fois Christian Clavier
dans les quelques chef-d'uvres que sont Les visiteurs,
hormis le 3eme signé par un soi disant Jean-Marie Gaubert
(mais c'est qui celui là ??????) [on se le demande bien
NDLR] ou encore les Anges gardiens. Sauf que là,
la pilule ne passe plus et on commence à remarquer quelques
signes de faiblesses chez l'homme (forcément, on regarde
Clavier gesticuler, y'a forcément un moment où on
comprend). Jean-Marie sera sans doute élu un jour pire
réalisateur du siècle succédant donc à
Ed Wood [ha bon ? moi, je prends du plaisir à regarder
les films d'Ed Wood... ND#]. Mais revenons à nos moutons
(pour être polis).Jean-Marie Poiré nous livre donc
une de ces "mises en scène" (les parenthèses
sont de rigueurs) dont il a le secret avec en accompagnement une
réalisation des plus indigestes jamais servi. Forcément
la bassine post-mentionnée a vite trouvé son utilité.
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Ensuite,
restait à trouver des qualités à ce si savoureux
plat. Une fois l'entrée digérée et l'estomac
vide, je m'embarquais au fil de cette histoire, pas plus emballé
qu'un condamné dans le couloir de la mort. Un gag à
la minute peut être, un gag marrant de Ma Femme s'appelle
Maurice. Non?!?!?! Pas possible. Si vous vous emmerdez autant
que je me suis emmerdé, jouez à "A la recherche
du gag" (jeu très amusant d'ailleurs). Croyez moi,
c'est loin d'être facile. Mais si seulement les mauvais
gags représentaient tous les côtés négatifs
et que le reste s'avérait correct (une comédie pas
marrante, c'est déjà un exploit en soi). Ben non
ça ne s'arrête pas là : le reste ne se fait
pas attendre. Direct cash entre en scène Chevallier et
Evans (le duo n'a pas changé, rassurez-vous) qui cabotinent
dans des scènes vite pesantes et où l'humour y est
bien gras (avec un menu comme celui-ci vous prendrez sûrement
des kilos de conneries).
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Entre
ensuite Götz Otto (qu'on ne connaissait pas et qu'on n'a
finalement pas envie de connaître) qui ne fait pas mieux
que les autres. Se joindront à la fête Virginie Lemoine,
Martin Lamotte, Anémone, Castaldi père et fils (comme
quoi le fils aime faire de la merde) [le père aussi,
je te rassure. NDLR], Guy Marchand, Urbain Cancelier (Colignon
pour ceux qui se souviendrait) et bien sûr, Régis
Laspalès en Maurice Lappin (avec deux " p " et
de grandes oreilles pour être à l'écoute des
autres) qui fait autant rire qu'un chien boiteux écrasé
sur l'autoroute (si ça vous à fait rire, n'hésitez
pas à voir le film). Ne vous creusez pas la tête
non plus à essayer de trouver une métaphore ou une
morale à une chose qui n'en a aucune (c'est du JM Poiré
je vous rappelle).
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Celui-ci
d'ailleurs à du se dire quitte à faire de la merde,
autant faire une belle merde (si c'est pas le cas faudrait se
poser des questions). Et une belle merde quand on à un
imposteur comme réalisateur, des acteurs dignes du best
of de Popstar version "actor studio", un scénario
bien évidemment torché sur du PQ (sauf que là,
ils ont du se torcher par-dessus), on se dit qu'il ne manque plus
qu'une belle partition inaudible, essayant de placer toutes les
chansons possibles avec le mot "femme" pour réussir
le pari. Ne vous inquiétez pas, pas besoin de supplément,
c'est servi avec.
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Bref
vous l'aurez compris, ça ressemble étrangement à
une pièce de théâtre, sûrement dû
aux situations vaudevillesques au possible et à son interprétation
type 2eme répétition (les comédiens savent
leurs textes, quoi). Du théâtre ? Tiens tiens, comme
ça tombe bien, c'est à l'origine du théâtre.
Pour ceux qui ne le saurait pas Ma femme
était
une pièce interprété par
Chevallier
et Laspalès bien sûr. A mon humble avis, ça
ne devait pas voler haut mais déjà moins rase motte
que le "film" (la réalisation de JMP en moins
forcément).
Mais je pense que devoir du respect aux personnes suivantes s'impose
comme l'évidence même. Donc respect à : Jean
Marie Poiré (réalisateur), JMP et Raffy Shart (scénariste),
JMP (encore et tjrs) et Igor Sekulic (Sékolic pluto pour
avoir produit ça) [Dr Marlowe dans toute sa finesse,
NDLR] et à toute autre personne pouvant figuré
au générique de fin de cette merde absolue.
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* l'image au bout de 1h37min et 30 secondes de film (écran
noir et silence)
* Alice Evans tant qu'elle n'a pas ouvert la bouche
* Urbain Cancelier en vrai/faux client AUDI
* avoir réussi a trouver trois qualités au film

(par quoi commencer ?)
* la réalisation, la mise en scène (bref Jean Marie Poiré)
* le scénario (merci JPM)
* le cabotinage des acteurs
* la musique
* l'humour
* Alice Evans quand elle parle

...la souffrance, achetez le DVD et passez-vous le en boucle ! C'est
moins cher qu'une inscription dans un club sado-maso !!!

Vous l'aurez compris
un film à éviter ou alors, dans le cas contraire, prévoyez
cordes solides et bassine à dégueulie. Si les symptômes
persistent, venez prendre une consultation, parce qu'on est tous passés
par là...
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01/20
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http://www.warnerbros.fr/movies/mafemme/


"Un film
qui a été injustement et trop rapidement rangé
au rang des gros navets.
Alors que les acteurs y sont formidables.
Ce qu'on peut crittiquer ce le côté un peu trop vaudevilesque
mais il ne faut pas oublier que c'est adapté d'une pièce
de boulevard (qui a d'ailleur eu beaucoup de succès.) (...)
Ben c'est la crittique qui se veut drole et spirituelle mais qui
est en fait un ramassi de conneries qui font pas avancer le schmilblick,
un peu comme celles de libé. (...) La BA est à chier
et ne reflétait pas vraiment le film c'est dommage et c'est
à mon avis ce qui un peu responsable de l'échec du
film au ciné. Mais à mon avis c'est le genre de film
qui se refera une jeunesse avec les diffusion télé
un peu comme le père noel est une ordure qui à sa
sortie en 1982 avait pas été un gros succès
non plus." Balisto |


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Ma
femme... s'appelle Maurice
Film français (2001). Comédie. Durée : 1h
42mn.
Réalisation, production, distributionRéalisateur
: Jean-Marie Poiré
Scénariste : Jean-Marie Poiré, Raffy Shart
Producteur : Igor Sekulic, Jean-Marie Poiré
Production : Warner Bros. France, France, France 2 Cinéma,
France, Studio Babelsberg, Allemagne
Distribution : Warner Bros. France, France .
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Acteur(s)
:
Régis Laspalès : Maurice Lappin
Philippe Chevallier : Georges Audefey
Alice Evans : Emmanuelle
Martin Lamotte : Jean-Bernard Trouaballe
Guy Marchand : Charles Boisdain
Virginie Lemoine : Marion Audefey
Stéphane Audran : Jacqueline Boisdain
Anémone : Claire Trouaballe
Götz Otto : Johnny Zuchini
Michèle Garcia (non crédité)
Jean-Pierre Castaldi
Danièle Evenou
Equipe Technique
Directeur de la photographie : Robert Alazraki
Monteur : Henry Revlou, Jean-Marie Poiré
Coproducteur : Henning Molfenter, Hartwig Schulte-Loh

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