En attendant la critique de la trilogie que Diez nous promet depuis deux ans (il ne permet à personne d'autres de l'écrire), voilà toujours une fiche film suffisament complète pour mériter votre attention, avec des critiques du livre, de chouettes photos et plein d'autres trucs en attendant le gros morceau.

* L'histoire de la saga
* La critique
* Les photos du Retour du Roi
* Test DVD : Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours
* Critique de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien


Frodon, un hobbit pantouflard aux pieds poilus acquiert de son oncle farfelu un bien joli anneau d'or ayant le pouvoir de rendre son possesseur invisible. L'arnaque, c'est que l'objet est un p'tit peu vachement maléfique tant et si bien que son possesseur en est possédé… Frodon aurait du se méfier, c'était écrit dessus un petits caractères…
Poursuivi par une horde peu conciliante de cavaliers noirs, notre p'tit père, ce héros, se taille non pas les oreilles en pointes, mais aussi sec de son bourg. L'accompagnent 2 joyeux drilles complètement secoués (à côté desquels Dr Marlowe passerait pour un cadre en entreprise), un brave jardinier et un vieux magicien gâteux qui, si il lisait ces lignes, m'aurait foudroyé aussi sec. Se joindront bientôt à cette Communauté de l'Anneau - d'où le titre du premier film (super perspicace, le rédacteur) - un rôdeur bien rôdé, un chevalier fort chevaleresque, un elfe moult elfique, un nain de petite taille et un rédacteur décidément super crétin.
Leur mission, si ils l'acceptent, sera de sauver les Terre du Milieu - c'est entre le Globe du Haut et la Planète du Bas - du joug du terrible Sauron, serviteur de Morgoth et 1ère personne du pluriel du verbe "savoir" (au futur). Un bien vilain monsieur qui a fabriqué le fameux objet et aimerait à le récupérer. Nos zéros parviendront-ils à l'en empêcher ? Suspens…
Tu veux connaître la fin ? Et ben lis les trois tomes, comme tout le monde, feignasse ! Ou va voir les films, à la limite, plutôt que de passer ton temps à lire des rubriques ineptes dans des sites pour cinéphages frustrés ! #


Le silence des anneaux, à dix balles l'acteur [mea culpa, le jeu de mots passe avant tout]



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Pré-affiches officielles du Retour du Roi

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3 voix
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4 voix
Frodon :
10 voix
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1 voix
Gandalf :
6 voix

Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours

Perfection, redondance et proximité
par Colonel Vengeance
Un petit survol global de ce que vaut, à mes yeux, cette édition DVD "prestige" (2 disques) des Deux Tours.

New Line est convaincu de la qualité du film et parfaitement conscient du succès qu'il a connu. Certes, c'est une bonne chose. Mais du coup, ils semblent penser que le film à lui seul suffira à faire vendre des millions de galettes numériques. Et ils n'ont pas tort. Le hic, c'est que cette édition DVD "de base", adressée au public le plus large (pour ne pas dire le "moins fan" - ce qui est en partie faux, puisque le fan hardcore l'achètera aussi) n'est absolument pas soignée et que le film demeure la raison numéro un pour laquelle il faut l'acheter. Comprenez qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour le reste. Metropolitan, l'éditeur français, calque scrupuleusement son DVD sur l'américain, se contentant de tout traduire et sous-titrer très proprement. Vous me direz, c'est déjà ça. Oui, mais on est en droit de faire la fine gueule, même si on sait très bien que le "vrai" DVD des Deux Tours sortira en novembre. Parce que bon, on est comme ça.
Ca commence avec le packaging, on ne peut plus classique. La cohérence avec le DVD de FOTR étant de mise, on prend les mêmes et on recommence : sur le boitier amaray, la même affiche que celle de la sortie ciné, toujours aussi immonde et ringarde. Quand on sait que des pétitions avaient circulé aux US pour protester contre la laideur de cette affiche, beaucoup moins jolie que n'importe quel des "teaser posters" sorti avant elle, on peut se poser des questions, surtout que de nos jours, il est de plus en plus rare que les jaquettes DVD présentent strictement le même graphisme que l'affiche cinéma. Allez, savoir, c'est peut-être le fils du boss de New Line qui l'a dessinée, cette affiche.
A l'intérieur, même parti pris minimaliste : un mini livret dépliant de 3 feuillets, mélangeant photos (pas trop, hein, 8 en tout), intitulé des chapitres et détail des bonus (au cas où on les aurait loupés au dos de la jaquette). Ah, et puis aussi, encore, cette affiche cinéma, au cas où on l'aurait aussi loupée sur la pleine face de la jaquette. Rigolez pas, le contenu des bonus est à l'avenant et on a pas fini de vous prendre pour un demeuré. J'y viens.
Dans ces bonus, donc, il y a la partie "making of" des Deux Tours, et le reste, les "extras". La première se compose de 2 documentaires, "On the set" (14 minutes) et "Return to Middle-Earth" (43 minutes), plus 8 featurettes thématiques de 4 minutes chacune. Autant le dire tout de suite, on est pas loin de l'arnaque, puisque ces documentaires respectifs ne sont absolument pas complémentaires. Ils reprennent tous les mêmes séries d'interviews, au point que certaines anecdotes nous seront répétées 2, voire 3 fois tout du long. De plus, ils ont été fabriqués pour la sortie du film, pour les télévisions ou Internet, de sorte qu'il s'agit plus d'une présentation promo des Deux Tours que d'un regard rétrospectif. Largement abreuvés d'images du film, voire même des deux films, ce qui ne présente absolument aucun intérêt dans le cadre d'un DVD (puisque, rappelons-le, le film, on l'a sur l'autre disque), ils adoptent de temps à autre une approche exagérément didactique et assez ridicule, sorte de "SDA pour les nuls", où on va nous répéter, au cas où, que Sauron est le méchant, que Christopher Lee est fan de Tolkien, qu'Elijah Wood et Sean Astin devaient se lever très tôt pour se faire coller leurs prothèses, etc. Du vrai scoop, quoi.
L'autre grande tendance de ces making-of, c'est de faire dans la proximité joyeuse. L'équipe du SDA est une grande famille, et on va vous faire partager un peu de tout ça : tout le monde s'adore et sont devenus de vrais amis (au point de se faire tatouer tous ensemble, oui oui), partageant leurs loisirs "off the set" avec autant de camaraderie que les personnages qu'ils incarnent. Bien sur, tout le monde était très content de se retrouver sur le plateau, et tout le monde sera très triste de se quitter. Dom a grandi, Viggo est irrésistible et insubmersible, Orlando est une tête brûlée, Liv se sentait un peu à l'écart, Elijah est un sacré farceur et Sean s'est fait mal au pied. Et pour ceux qui savaient déjà tout ça depuis la VL de FOTR ? Et bien ils apprendront des choses passionnantes : le décor d'Edoras a été démoli depuis, tourner le Gouffre de Helm a été épuisant, on a enregistré les sons dans un cimetière de Wellington, Miranda Otto reste encore très jolie avec un col roulé rouge, Brad Dourif a l'air fou en vrai, et Andy Serkis, qui a eu très froid dans l'eau glacée, a une moumoute frisée. Quoi on le savait déjà aussi ? On s'en fout ? Non, vous êtes durs...
Bon, c'est vrai que ça fait léger, quand même, jusque là. Alors passons aux extras, et au plus pittoresque : "The Long and the Short of It", court-métrage réalisé un dimanche d'oisiveté pluvieuse par Sean Astin dans les rues de Wellington, en recyclant le matos et l'équipe du SDA. Si le film en lui-même est assez, hum... modeste (un colleur d'affiche se fait aider par une naine et un géant, puis prennent le bus, le tout sur fond de Placido Domingo), les coulisses du tournage sont assez marrantes et particulièrement révélatrices du caractère de chacun et de l'état d'esprit qui devait régner sur le tournage. Chacun y a mis la main de façon surprenante et sympathique, des acteurs aux producteurs (même le chevronné Barrie Osborne et le décontracté Mark Ordesky), en passant par le directeur de la photo oscarisé Andrew Lesnie (qui joue le rôle du poseur d'affiche) à PJ himself, qui caméote sobrement en chauffeur de bus, bien qu'on devine qu'il avait certainement autre chose à faire de sa journée... On retiendra particulièrement les déconnades d'Elijah Wood et d'Andy Serkis, hilarant en aspirant assistant-réalisateur, et le sérieux imperturbable de Sean Astin...
Je passe assez vite sur les spots TV, bandes-annonces, le clip de Gollum's Song et la présentation du jeu, d'un intérêt uniquement encyclopédique, pour finir sur ce qui vaut vraiment le coup dans ces bonus, ceux sur lesquels, d'ailleurs, tout le monde a dû se précipiter en premier.
La preview du Retour du Roi, "en direct de la salle de montage", a le bon goût d'en montrer suffisamment pour contenter l'assoiffé d'images neuves, sans pour autant rien révéler d'important. Pas d'Arachne, pas de Sauron (encore que, cette silhouette qui entre à Barad-Dur...), pas d'Arwen, seulement des images du chemin des morts, des champs du Pelennor et de Minas Tirith, mais surtout des mots pour présenter les enjeux de cet opus final, et pour nous répéter (on va finir par les croire, bon dieu !) qu'il s'agira du meilleur des 3, du plus spectaculaire et du plus émouvant. Ca se finit par ce trailer que tout le monde, je pense, a déjà vu, quelques plans furtifs et quelques répliques qui font diablement saliver...
La présentation de la VL est également très alléchante, et les scènes coupées présentées, si elles étaient attendues, n'en sont pas moins sublimes : on pressent déjà que la version longue de TTT améliorera encore plus le film que celle de FOTR ne l'avait fait, les "gros morceaux" étant le flashback Gondorien (Faramir se souvenant de son frère et de son père, ce qui devrait clairement justifier son attitude) et une fin qu'on imagine très rallongée, avec des plans supplémentaires à Osgiliath, à Helm (Gimli et Legolas finissant leur décompte - les Huorns s'occupant des Orcs) et à Isengard (Merry et Pippin dans le garde-manger de Saroumane). Que du bonheur !

C'est pour ces deux bonus-là, d'à peine un quart-d'heure en tout et ne faisant qu'annoncer des réjouissances, qu'il faut se réjouir de cette édition DVD.
Et bien sûr il y a le film, enfin à la portée de tous en VOST (très bons sous-titres français), et qui, avec les visions, n'en finit pas de prendre la valeur : plus riche, complexe et rythmé que la Communauté, il prend aux tripes dès le début pour ne plus vous lâcher pendant 3 heures. Il est quasiment impossible de lâcher en cours de route tellement les transitions sont habiles, et avec le recul, on peut admirer comment TOUS les choix d'écriture et de montage de PJ, même les plus audacieux, sont payants. Une certaine idée de la perfection...

Colonel Vengeance

Une image tirée de la version longue du "Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours"

"Qu'on pende le responsable de New Line par ses tripes ! Plus sérieusement, en tout point d'accord avec le Colonel, sauf pour l'affiche chorale, que je ne trouve après tout pas si laide que ça... (m'enfin, les pré-affiches sont quand même carrément plus classes)" Diez

"Lord of the ring a BVBell....

Bon je m'excuse, le jeu de mot sur DVD est minablissime, mais, bon faut s'qui faut...

Sinon c'est quand que vous faites la critique des versions longues ? Vu que quand meme, c'est un tel taquet visuel dans la tronche aux cinefils ( merci serge daney ) que bon, depuis, les versions normales je peux plus. C'est la crise, surtout pour les "2 tours", ou l'on a quasiment affaire a un autre film. Enfin bon, je dis ca comme ca.
Mais le compte a rebours a commence ; " the eye of the enemy is moving... the end has come "... ca va chier du Smeagol..." pat




Critique de Diez
Première question qu'on peut légitimement se poser en lisant cette critique : " Pourquoi parler du Seigneur des Anneaux alors que ce livre est sorti il y a un demi siècle !? "
Effectivement, ça ne nous rajeunit pas. Mais le succès du film (mérité) ayant tendance a éclipsé la qualité du livre, je me devais de faire lumière sur cet ouvrage qui, du haut de son bon millier de pages, effraye les lecteurs les plus aguerris. Que nenni, compagnons, lancez-vous à corps perdu dans cet aventure épique et colégramme ! Votre témérité en sera récompensée ! Car Tolkien est à la Fantasy ce qu'Homère est à l'Aventure ! Son fondateur !

Je vais arrêtez avec les points d'exclamation parce que là, j'ai plus de voix.
Tout d'abord, vous devez savoir qu'on ne peut pas lire ce roman comme tout autre. On doit prendre en compte le fait qu'il appartient à l'œuvre de toute une vie, qu'il n'est qu'une pierre de l'édifice bâti par J.R.R.T. (pour les intimes).
Pour faire bref, on peut le considérer comme une espèce d'épilogue contant l'éradication du Mal sur la Terre du Milieu, en réponse au Silmarillion qui retranscrivait à la manière d'une Bible, la genèse de ce même Mal.
Il est donc bon de savoir que tous les noms propres cités ont leur histoire. Ils ne sont pas là par hasard… Si on évoque Luthien dans La Communauté de l'Anneau, vous pouvez être sûr que vous trouverez plus d'informations sur la demoiselle en fouinant dans votre bibliothèque et en épluchant l'œuvre de Tolkien. Tout à une cause, tout à une raison d'être. Rien n'est laissé au hasard. C'est ce qui fait, principalement, la force du livre : savoir que le romancier n'a pas seulement cogité trente secondes dans sa tête pour nous sortir un nom abracadabrant dans le seul but d'étoffer l'univers de son bouquin. Tous ces personnages existent en dehors du Seigneur des Anneaux ! Il me semble bon d'insister sur ce point. Mais enchaînons, ou cette critique va prendre des airs de thèse littéraire.
En partant d'un plan simple, une vraie ligne droite quand on y pense (" Frodon part de la Comté pour jeter l'anneau de Pouvoir dans la Crevasse du Destin "), Tolkien fluidifie son récit pour mieux approfondir l'histoire et les rapports entre les personnages. Car là où tout autre livre de HF rendrait le périple court mais intense, notre auteur prend soin de figer cette épopée dans le temps : un an sera nécessaire au hobbit pour venir à bout de sa mission, une année où des embûches à foison modifieront à jamais son caractère, plus encore que sa destinée. De cette quête initiatique (et le mot 'initiatique' prend ici tout son sens), notre héros aux pieds poilus ressortira différent, plus faible mais aussi plus fort. C'est une autre qualité inhérente à Tolkien ; cette aventure laisse des traces, nul n'en ressortira indemne. C'est là où le SDA se démarque du conte : l'épilogue 'Grimmesque' : " Ils vivront heureux jusqu'à la fin de leur jour… " n'a pas cours en Terre du Milieu. De cet univers cohérent découle l'aspect réaliste du livre…
C'est probablement ce mélange entre l'imaginaire sous sa forme la plus pure et le matérialisme de Tolkien qui rend Le Seigneur des Anneaux si différent de tout ce que j'ai lu jusqu'à maintenant. On a pas dessiné une carte pour le plaisir des yeux : ce Monde là existe !
Mais revenons aux personnages… Même s'ils semblent foisonner au début et qu'il est fréquent de se mélanger les pédales entre deux noms propres, vous finirez par tous les connaître sur le bout des doigts : leur caractère vous sera familier, vous pourrez anticiper leurs réactions. Tous deviendront vos compagnons de voyage et il vous sera douloureux de vivre leur séparation et d'observer les changements irréparables qui s'opèrent en eux. Qui n'a pas tremblé à la chute de Gandalf dans les abîmes de la Moria ? A ce moment précis du récit, l'identification est à ce point totale que le lecteur - je parle en mon nom mais j'espère ne pas être le seul - se sent seul, perdu, abandonné par son guide, sans repères…
Dans cette aventure regorgeant de princes elfes, de Rois humains et de magiciens surpuissants, Tolkien a choisi comme personnage principal, et ce n'est pas par hasard, un hobbit inexpérimenté, qui n'a jamais franchi les frontières de son jardin d'Eden - c'est d'ailleurs cette Comté qui deviendra sa raison de se battre - et qui aspire au calme et à la tranquillité, comme chacun de nous. On peut donc imaginer Frodon à son image. Du haut de ses 60 printemps, il se révèle à la fois jeune (pour les hobbits) mais vieux pour nous autres humains, facilitant ainsi l'identification à ce héros pour les lecteurs de tout âge. C'est un choix qui se révèle judicieux et qui nous investit encore plus profondément, si besoin est, dans le récit. A l'inverse, c'est la faiblesse que présentait " Le Silmarillion " : tous les personnages étant des princes et des rois plus purs qu'une bouteille de Cristalline, on finit par se foutre pas mal de ce qu'il adviendra d'eux, ou du moins, pour parler moins radicalement, on s'en détache passablement. Mais restons en au Seigneur des Anneaux, si vous le voulez bien, et arrêtez un peu de diverger, vous m'embrouillez, à la fin !
Le style d'écriture incomparable de Tolkien renoue avec les conteurs d'antan au langage ouaté et à la plume gracieuse, qui n'avaient aucune peur d'étirer leur phrase en longueur. Ici, pas une phrase qui ne dépassent la trentaine de mots. C'est pas encore Victor Hugo mais pas loin ! Ainsi, le papi s'arrête pour décrire un bosquet de ronces - et ce pendant deux pages - dans Le Retour du Roi.
Aucune démarche pour amadouer le lecteur.
Bref, je pourrais blablater pendant des heures et des heures, louant les qualités de ce que j'appellerais un Classique de la littérature, mais il faut bien savoir s'arrêter à un moment ou à un autre. En conclusion, je dirais donc qu'il est préférable - mais non pas obligatoire - d'avoir lu " Bilbo Le Hobbit " avant d'attaquer " Le Seigneur des Anneaux ". Moins intense mais plus divertissant, cette histoire d'un aller-retour possède la fraîcheur des contes et plaira aux plus jeunes comme aux plus vieux (on dirait de la réclame pour Tintin). Et puis surtout, Tolkien y fait preuve d'humour, ce dont ses autres œuvres sont plus ou moins dépourvus.
Les plus kamikazes peuvent même d'abord se farcir tout le Silmarillion mais il serait dommage que ce livre ne vous dégoûte à jamais de l'univers de Tolkien. Je ne dis pas qu'il est mauvais, loin de là, mais commencer l'œuvre de Tolkien par sa Bible, ce n'est pas de la rigueur chronologique, c'est du suicide (ou quelque chose comme un début de fanatisme religieux). A bon entendeur, salut. #

Critique de BabylonZeus
D'abord, je tiens à dire dans quel contexte j'ai découvert le Seigneur des Anneaux (SdA). Etant un joueur de jeux de rôles sur ordi/consoles (malheureusement pas plateau, et je le regrette ), j'ai toujours baigné dans l'Heroïc-Fantasy (HF). Et j'ai toujours entendu parler d'un homme qui aurait écrit un bouquin Le Seigneur des Anneaux et qui avait inspiré la plupart des jeux auxquels j'avais joué. Un jour j'ai décidé de m'y mettre. Et là, c'est bien plus qu'une "simple aventure HF" que j'ai découverte. C'était tout d'abord le monde d'origine qui avait engendré toutes les histoires dérivées comme Donjons et Dragons, etc... mais avec "quelque chose de plus".
Au début, j'ai constaté que j'ai été fasciné par le début du livre qui est extrêmenet calme et lent, à ma grande surprise d'ailleurs puisque j'ai tendance à attendre plutôt de l'action. Et ce qui m'a surpris dans le SdA c'est que j'ai été fasciné par tous les "passages lents". De plus, tous les "thèmes nobles" y sont traités, mais surtout en profondeur, à l'exception de l'amour (homme-femme), ce qui m'a agréablement surpris étant donné que c'est quelque chose qui est abusé dans toutes les histoires. Là, c'est traité, mais sans abus. Ici, l'aventure est au premier plan, mais à travers ça, c'est toute une notion de mythologie qui est perçue, avec le sentiment que plus ce qu'on y lit est beau, plus c'est triste à cause d'une sensation de nostalgie d'une grandeur perdue qu'on ne retrouvera jamais. C'est à mon avis l'une des plus grandes forces du livre de Tolkien.
Quand j'avais lu le livre, je ne connaissais pas l'existence du Silmarillion, mais je savais que Tolkien avait écrit d'autres choses sur ce monde. Et ceci se perçoit dans le livre. Lorsqu'on fait référence aux Royaumes Elfiques d'autrefois, on sent que "ce n'est pas du pipeau pour faire joli", mais que Tolkien en parle sérieusement comme quelque chose qui a effectivement existé. C'est ce côté "sérieux" d'une histoire totalement imaginative qui donne encore plus d'originalité, de force et de grandeur au livre.
Ensuite, le style. Avant d'avoir lu le SdA, j'étais plutôt allergique aux notions de poésie et de grande littérature (traumatismes dus aux lectures scolaires déprimantes ! ). Chez Tolkien, j'ai redécouvert tout ceci positivement. J'étais aussi allergique aux grandes descriptions inutiles qui font arrêter les histoires dans les livres. Même tarif : ici, j'ai grandement apprécié. Et pourquoi ? Peut-être parce que Tolkien utilise un style littéraire, poétique et traite de thèmes graves à travers une histoire passionnante, active et à laquelle il arrive à nous accrocher. De plus, l'utilisation des langues elfiques (là aussi "ce n'est pas du pipeau" puisque ces langues existent effectivement et ont toute une histoire et une évolution) renforce le côté Historique du livre et arrive à rendre un univers totalement imaginatif réel.
Enfin, le scénario. A travers un but des plus simple (détruire un anneau), Tolkien raconte une histoire incroyablement complexe, avec une multitude de personnages. Et une originalité est que le héros (Frodon) n'est pas forcément l'élément central de l'histoire ce qui renforce encore le côté "réel" du récit. Il n'est pas un héros au sens habituel, mais un élément parmi d'autres qui va permettre à tous de triompher sur le Mal. Les personnages sont extrêmement nombreux, ce qui peut perdre certains lecteurs, mais avec le SdA, on dépasse l'idée classique de : "un personnage qui n'a aucune utilité ne doit pas être introduit". Ici, cette règle n'existe purement pas puisque tous ces personnages "ont effectivement existé", et donc, ce serait un manque de respect envers leur mémoire de ne pas en parler lorsqu'ils étaient là (je pense notamment à tous ces hobbits au début qui ne jouent aucun rôle pour la suite). Le scénario est aussi extrêmement cohérent :Tolkien est quelqu'un de minutieux, d'extrêmement "scientifique" qui ne se limite pas à du c"est du surnaturel, alors on peut dire n'importe quoi". Non, si on occulte le côté mystique, tout a une explication. C'est flagrant lorsqu'on y lit les description précises. Exemple : les calendriers en appendices (incroyablement complexe : quel littéraire ou plilosophe aurait fait ça ?), les tables chronoogiques, le "manuel d'utilisation" des Palantir (Contes et Légendes inachevés), etc... Tolkien y écrit non seulement de la haute littérature, mais aussi du terre à terre scientifique, un scénario très élaboré, des descriptions, de l'action sauvage et violente à l'extrême, bref : aucune restriction. Tout le monde y trouve quelque chose de grand. Les combats épiques sont si collossaux qu'il a fallu attendre l'an 2000 et la technologie numérique pour envisager une adaptation cinéma. Ces combats sont aussi réalistes vis-à-vis de l'époque décrite.
Plus tard, après avoir lu ses autres oeuvres, on se rend compte que le SdA n'est que le sommet de l'iceberg. Tolkien a reconstitué les légendes anglaises telles qu'elles auraient pu être si elles n'avaient pas été perdues. C'est ce point de vue qu'il faut bien avoir en tête. Si des légendes avaient été inventées il y a x siècles, alors elles auraient ressemblé à cela.
D'autre part, on voit que Tolkien est quelqu'un qui voit bien le monde tel qu'il est, sans sombrer dans les idées reçues, ce qui est d'autant plus réaliste si on tient compte de mon paragraphe précédent. Par exemple, les envahisseurs viennent toujours de l'Est. Les personnages humains "civilisés" sont toujours beaux, nobles, blancs et des nordiques européens (légendes anglaises écrites forcément par les ancêtres anglais) et tout ceci apparait naturellement. Par exemple, les elfes, les être les plus nobles, les plus purs, sont imberbes, toujours blancs, et les plus nobles parmi les elfes rayonnent de blanc (avec aussi l'idée que la lumière divine est blanche et que l'Ombre de Sauron est ténébreuse, noire). Ce sont des symboles, le blanc = le bien, le noir = le mal, et ces symboles sont reflétés sur la description des personnages : les "gentils" rayonnent de blanc. Ceci a prêté confusion chez certains avec le racisme (allant jusqu'à dire que Tolkien pronait le racisme) qui est une idée moderne. Or, chez Tolkien, la notion de racisme est justement rejetée : les être différents s'unissent, les hobbits, les hommes, les elfes se respectent, et l'aboutissement de cette idée est la grande amitié inespérée qui nait entre Legolas et Gimli appartenant à deux peuples qui ne s'aiment pas. De plus, lorsqu'un être noir (donc inconnu à ces hommes du nord) est tué devant Frodon et Sam, Tolkien pose la question "avait-il une famille, etc...".
Enfin, le thème général traité : la lutte du Bien contre le Mal à travers des légendes est une notion qui a toujours fasciné l'homme. Les récits les plus anciens connus traitent quasiment tous de légendes (Homère, la Bible et tous les livres Saints, etc), de divinités, de mythologie, etc... Les Ents et la forêt de Fangorn représentent les peurs ancestrales des forêts, avec le mythe selon lequel les arbres peuvent faire peur et être mauvais (cf Blanche-Neige aussi) : chez Tolkien, les Ents sont gardiens de ces arbres "mauvais", notion que l'on retrouve dans la Comté avec l'arbre qui capture les hobbits dans la Vieille Forêt (non dans le film), là où Tom Bombadil intervient. Celui-ci représente la Nature personnifiée, insensible aux artifices humains (preuves matérielles : il voit Frodon alors qu'il passe l'Anneau au doigt, il commande à la nature environnante sans aucune limite), il est le symbole de la Nature surpuissante, éternelle à laquelle on ne peut que s'émerveiller (cf aussi la description de sa femme). Il y en a tant d'autres, mais Tolkien retrace et intègre subtilement toutes les légendes et contes qui ont pasionné l'Homme depuis des milliers d'années.
Au final, je trouve que le SdA est non seulement un bon livre (un peu faible de dire ça!), mais qu'en plus il n'a pas à rougir de la comparaison avec les "intouchables" tels que Homère (L'Iliade et l'Odyssée), je crois qu'il ne faut pas avoir peur de le dire. Pour ma part, Tolkien a été à la littérature ce qu'Einstein a été à la science : un génie d'exception sans précédent. Son Seigneur des Anneaux peut être aisément mis à côté d'Homère, et sa mythologie (Silmarillion + compléments malheureusement inachevés) peut être aisément mis à côté de la Bible. Cela va peut-être paraître abusé aux yeux de certains, mais posez-vous cette question : si Tolkien avait écrit exactement la même chose mais s'il avait été né il y a 2000 ans, tout le monde aurait trouvé normale cette comparaison, non ? Pour ma part, je ne compte pas attendre l'an 3955 pour mettre Tolkien à ce niveau-là... BabylonZeus


" C'est une grande fresque où tout les personnages (même obscurs...vi je parle de Sharcoux entre autres ) sont attachants. Les messages y sont brillants et aprés lecture on porte en soi tout un nouveau monde. " LydziKonnogan
" Le Seigneur, c'est la partie visible d'un iceberg considérable, le dénouement (provisoire, car le Mal n'est jamais vaincu ) d'une mythologie courant sur des milliers d'années.
C'est l'histoire d'un monsieur-tout-le-monde, riche, instruit, mais pas aventureux, qui se retrouve seul à pouvoir éviter le chaos, la fin du Monde, ou du moins de son monde. Pas un guerrier, pas un soldat, juste un hobbit, un gentlemen-farmer minuscule, bon vivant et pantouflard, qui hérite d'un anneau qui se révèle l'objet le plus maléfique qui soit. Et qui acceptera malgré tout de se lancer dans l'aventure pour le détruire. Aventure n'est pas vraiment le mot. Quête initiatique, plutôt. Au cours de laquelle il cheminera en compagnie de camarades de toutes races, affrontant les pires dangers.
Le Seigneur, ce sont d'abord des personnages magnifiques. Bourrés d'humanité ( même si tous ne sont pas humains au sens premier du terme ). Non pas parfaits, mais faillibles. Et qui pour la plupart continuent à se battre au delà de toute espérance.
Le Seigneur, c'est une réflexion sur le pouvoir, sur la mort, sur la guerre. Sur " jusqu'où peut-on aller trop loin" aussi, qui est à mon sens la vraie définition de l'Anneau. C'est une histoire où la réussite n'est pas vraiment réussite, où l'échec n'est pas vraiment échec. Un conte où le monde est sauvé grâce à un quidam banal, mais n'aurait pas pu l'être sans "l'autre volet", la diversion militaire des Capitaines de l'Ouest. C'est une histoire où le Roi s'agenouille devant le Porteur de l'Anneau et le Magicien, chef spirituel de son monde. C'est la plus belle histoire d'amitié qui soit.
C'est tout celà et beaucoup plus encore. " Lambertine
" Effectivement bonne question : pourquoi parler d'un livre sorti il y a déjà 50 ans ?
La réponse est simple : malgré sa relative ancienneté (50 ans c'est pas la Bible ni même du Voltaire ou consorts...) le livre reste très moderne : cependant attention !!!!! à sa sortie déjà, la presse et les intellectuels ont essayé de comparer le SdA à la situation internationale (l'anneau=la bombe nucléaire et Sauron=l'URSS). Tolkien lui-même a rejeté ces affirmations. Le Seigneur des Anneaux est, et reste avant tout un conte.
N'allez pas chercher la métaphore derrière la poésie : la poésie est pure et dénuée de tout interêt politique. Il est facile de détourner le sens du SdA : la lutte du bien contre le mal sera toujours un fait d'actualité, tant que la nature humaine ne changera pas radicalement.
En bref, si il est possible de faire bref avec un tel monstre de la littérature, le SdA est un chef d'oeuvre (le mot est faible) de poésie pure, qui ne délaisse pas pour autant les combats ni leur intensité. John Ronald Reuel Tolkien est le seul à avoir réussi le mélange de ces deux genres apparemment opposés : le lyrisme et l'action, le tout dans un univers fantastique à la fois proche et lointain du notre. L'univers de Tolkien est le seul univers dans l'Heroic Fantasy - dont il est le précurseur - à être suffisamment proche du notre pour nous émouvoir et assez distant pour ne pas tomber dans le roman de moine moyennageux avec un preux chevalier qui combat les démons...
Chaque personnage a une histoire, chaque personnage compte, nul n'est inutile. Chacun a une vie propre, et une histoire ainsi qu'une généalogie. Les arbres généalogiques à la fin du Retour du Roi en témoignent : je ne voudrais pas copier les critiques déjà parues, mais quel autre que Tolkien aurait imaginé d'en publier en annexe ?
Les critiques déjà parues etant deja tres complexes, je me vois forcé d'ecourter la mienne, cependant je voudrais mettre auparavant l'accent sur un point pas encore exploité : les mechants ! Il faut remarquer que dans le Lord of The Rings, les mechants sont d'anciens gentils. En tout cas, il me semble. Pour commencer, evidemment, les Spectres de l'anneau : ce sont tous d'anciens rois ou princes Numenoreens. Leurs montures (je parle des chevaux, pas des trucs ailés, qui sont d'ailleurs très moches dans le film, les pauvres) sont des chevaux de Rohan, les plus nobles. Tous les méchants le sont a cause de la corruption. Si ma mémoire ne me trompe pas, les orques sont eux mêmes d'anciens elfes ! Sauron est, je crois, le seul à être méchant originellement (lieutenant de Melkor/Morgoth). Les villes n'y echappent pas : Minas Amon=Minas Morgul. Tout ce qui est mauvais était bon et peut le redevenir. "Plusieurs de ceux qui meurent méritent la vie, et certains de ceux qui vivent méritent la mort. Pouvez-vous la leur donner ?" Tolkien le pouvait. " The Dark Nazgul
" Pour moi, la lecture du SDA a été une véritable révélation. Je suis une littéraire, c'est vrai mais j'avais mes "styles" de prédilection. Et la HF n'en faisait vraiment pas parti! Puis on m'a recomandé ce livre... Je n'aurais jamais cru qu'une histoire inventée de toutes pièces (rien n'est réel, tout sort de l'imagination de Tolkien), avec des monstres, des êtres merveilleux... puissent m'interesser, et encore moins me captiver!!! Et aujourd'hui, j'ai lu la plupart des livres de Tolkien deux fois et je pense qu'une part de moi est restée dans les terres du Milieu.
C'était juste pour dire à tous ceux qui ne connaissent pas ce genre de littérature et qui pensent ne pas aimer que c'est un chef d'oeuvre, et que cet homme a réussi le pari incroyable de créer un monde, de a à z, et qui en sort une épopée, une quête, qui aborde les plus grands thèmes de la vie (comme d'autres l'on dit avant moi). Je m'arrêterai donc là pour mon commentaire car je trouve que ce qui a été dit avant est beaucoup plus juste que ce que je pourrais écrire.
Alors, surtout, ne le manquez pas... Et bonne lecture ! " Idril-Celebrindal
" Bonsoir et bravo pour tous ces avis... quelle richesse, on hésite a venir se prononcer!
mais l'envie est trop forte.
en fait je ne sais par quoi commencer... le silmarillion... wouai ben, il faut se plonger dedans mais c'est un bonheur de découvrir la genèse de la terre du milieu... bon, c vrai on bouffe des noms mais après tout, on en demande toujours plus... et on rechigne a quitter l'univers de Tolkien, tous les oyens sont bons...
en fait, g tout le temps envie de me replonger dans le SDA c terrible, une pulsion comme ça... l'anneau qui m'appelle, du reste quand je le relis, il ne me quitte plus, on est sans cesse appelé a retourner se balader aux cotés de Gandalf et Frodon...
c'est une impression vraiment étrange lorsque l'on tourne la dernière page du Retour du Roi... une déchirure même... ais quand les reverrais-je?? " Gman


Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau (The Lord of the rings : the fellowship of the ring)
Film américain, néo-zélandais (2001). Aventure, Fantastique. Durée : 2h 45mn..

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens, Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande, Distribution : Metropolitan FilmExport, France

Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Ian McKellen : Gandalf
Viggo Mortensen : Aragorn
Christopher Lee : Saroumane
Sean Astin : Sam
Dominic Monaghan : Merry
Billy Boyd : Pippin
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli
Sean Bean : Boromir
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Hugo Weaving : Elrond
Liv Tyler : Arwen
Cate Blanchett : Galadriel
Marton Csokas : Celeborn
Andy Serkis : Gollum (voix)
Sala Baker : Sauron
Lawrence Makoare : Lurtz
Craig Parker : Haldir
Mark Ferguson : Gil-Galad
Peter McKenzie : Elendil
Harry Sinclair : Isildur
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Sarah McLeod : Rosie
Billy Jackson : un petit garçon Hobbit
Katie Jackson : une petite fille Hobbit
Peter Jackson (non crédité) : un villageois à Bree

Equipe Technique

D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur Howard Shore, Enya
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur artistique : Richard Taylor, John Howe, Alan Lee, Dan Hennah
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : John Gilbert (3), D. Michael Horton
Cascadeurs : George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Harvey Weinstein, Bob Weinstein, Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Michael Hopkins

Le Seigneur des anneaux : les deux tours (The Lord of the rings : the two towers)
Film néo-zélandais, américain (2002). Aventure, Fantastique, Heroïc-Fantasy. Durée : 2h 58mn.

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens, Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande, Distribution : Metropolitan FilmExport, France

Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Sean Astin : Sam Gamegie
Viggo Mortensen : Aragorn
Ian McKellen : Gandalf
Christopher Lee : Saroumane
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli / la voix de Sylvebarbe
Billy Boyd : Pippin
Dominic Monaghan : Merry
Liv Tyler : Arwen
Cate Blanchett : Galadriel
Hugo Weaving : Elrond
Bernard Hill : le roi Théoden de Rohan
Miranda Otto : Eowyn de Rohan
Karl Urban : Eomer
Brad Dourif : Grima Langue-de-Serpent
David Wenham : Faramir
Andy Serkis : Gollum/Sméagol
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Craig Parker : Haldir
Bruce Hopkins : Gamelin
Sean Bean (non crédité) : Boromir (scène tirée de "La communauté de l'anneau")
Peter Jackson (non crédité) : un soldat défendant le Gouffre de Helm
Alan Lee (non crédité) : un réfugié au Gouffre de Helm

Equipe Technique

D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur : Howard Shore
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur artistique : Alan Lee, John Howe, Dan Hennah, Richard Taylor
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : Michael Horton
Cascadeurs : George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Ethan Van der Ryn, Michael Hopkins

Le Seigneur des anneaux : le retour du roi (The Lord of the rings : the return of the king)
Film américain, néo-zélandais (2003). Aventure, Fantastique. Durée : 3h 20mn. Date de sortie : 17 Décembre 2003Avec Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen, Ian McKellen, Orlando Bloom Plus...Réalisé par Peter Jackson.

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens, Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande, Distribution : Metropolitan FilmExport, France

Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Sean Astin : Sam
Viggo Mortensen : Aragorn
Ian McKellen : Gandalf
Christopher Lee : Saroumane
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli
Billy Boyd : Pippin
Dominic Monaghan : Merry
Cate Blanchett : Galadriel
Liv Tyler : Arwen
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Andy Serkis : Gollum / Sméagol
Miranda Otto : Eowyn
Karl Urban : Eomer
Marton Csokas : Celeborn
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Bernard Hill : Théoden
John Noble : Denethor
David Wenham : Faramir
Brad Dourif : Grima Langue-de-Serpent
Sala Baker : Sauron
Alexandra Astin : Elanor Gamgee
Hugo Weaving : Elrond

Equipe Technique
D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur : Howard Shore, Enya
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur du casting : Victoria Burrows
Directeur artistique : Dan Hennah, John Howe, Richard Taylor, Alan Lee
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : John Gilbert (3)
Cascadeurs : George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Bob Weinstein, Harvey Weinstein, Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Ethan Van der Ryn, Michael Hopkins