En
attendant la critique de la trilogie que Diez nous promet depuis deux
ans (il ne permet à personne d'autres de l'écrire), voilà
toujours une fiche film suffisament complète pour mériter
votre attention, avec des critiques du livre, de chouettes photos et
plein d'autres trucs en attendant le gros morceau.
* L'histoire
de la saga
* La critique
* Les photos du Retour du Roi
* Test DVD : Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours
* Critique de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien

Frodon, un
hobbit pantouflard aux pieds poilus acquiert de son oncle farfelu un
bien joli anneau d'or ayant le pouvoir de rendre son possesseur invisible.
L'arnaque, c'est que l'objet est un p'tit peu vachement maléfique
tant et si bien que son possesseur en est possédé
Frodon aurait du se méfier, c'était écrit dessus
un petits caractères
Poursuivi par une horde peu conciliante de cavaliers noirs, notre p'tit
père, ce héros, se taille non pas les oreilles en pointes,
mais aussi sec de son bourg. L'accompagnent 2 joyeux drilles complètement
secoués (à côté desquels Dr Marlowe passerait
pour un cadre en entreprise), un brave jardinier et un vieux magicien
gâteux qui, si il lisait ces lignes, m'aurait foudroyé
aussi sec. Se joindront bientôt à cette Communauté
de l'Anneau - d'où le titre du premier film (super perspicace,
le rédacteur) - un rôdeur bien rôdé, un chevalier
fort chevaleresque, un elfe moult elfique, un nain de petite taille
et un rédacteur décidément super crétin.
Leur mission, si ils l'acceptent, sera de sauver les Terre du Milieu
- c'est entre le Globe du Haut et la Planète du Bas - du joug
du terrible Sauron, serviteur de Morgoth et 1ère personne du
pluriel du verbe "savoir" (au futur). Un bien vilain monsieur
qui a fabriqué le fameux objet et aimerait à le récupérer.
Nos zéros parviendront-ils à l'en empêcher ? Suspens
Tu veux connaître la fin ? Et ben lis les trois tomes, comme tout
le monde, feignasse ! Ou va voir les films, à la limite, plutôt
que de passer ton temps à lire des rubriques ineptes dans des
sites pour cinéphages frustrés ! #

Le silence des
anneaux, à dix balles l'acteur [mea culpa, le jeu de mots passe
avant tout]


Prochainement disponible


Accès
au forum du Seigneur des Anneaux








Pré-affiches
officielles du Retour du Roi
|
Nous
vous proposons de voter pour votre affiche préférée.
Les candidats :
Aragorn : 7 voix
Gollum : 3 voix
Arwen : 4 voix
Frodon : 10 voix
Sam & Frodon : 1 voix
Gandalf : 6 voix



 |
Le
Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours
Perfection, redondance et proximité par Colonel
Vengeance
Un petit survol global de ce que vaut, à mes yeux,
cette édition DVD "prestige" (2 disques)
des Deux Tours. |
|
 |
New
Line est convaincu de la qualité du film et parfaitement
conscient du succès qu'il a connu. Certes, c'est une bonne
chose. Mais du coup, ils semblent penser que le film à lui
seul suffira à faire vendre des millions de galettes numériques.
Et ils n'ont pas tort. Le hic, c'est que cette édition DVD
"de base", adressée au public le plus large (pour
ne pas dire le "moins fan" - ce qui est en partie faux,
puisque le fan hardcore l'achètera aussi) n'est absolument
pas soignée et que le film demeure la raison numéro
un pour laquelle il faut l'acheter. Comprenez qu'ils ne se sont
vraiment pas foulés pour le reste. Metropolitan, l'éditeur
français, calque scrupuleusement son DVD sur l'américain,
se contentant de tout traduire et sous-titrer très proprement.
Vous me direz, c'est déjà ça. Oui, mais on
est en droit de faire la fine gueule, même si on sait très
bien que le "vrai" DVD des Deux Tours sortira en novembre.
Parce que bon, on est comme ça.
Ca commence avec le packaging, on ne peut plus classique. La cohérence
avec le DVD de FOTR étant de mise, on prend les mêmes
et on recommence : sur le boitier amaray, la même affiche
que celle de la sortie ciné, toujours aussi immonde et ringarde.
Quand on sait que des pétitions avaient circulé aux
US pour protester contre la laideur de cette affiche, beaucoup moins
jolie que n'importe quel des "teaser posters" sorti avant
elle, on peut se poser des questions, surtout que de nos jours,
il est de plus en plus rare que les jaquettes DVD présentent
strictement le même graphisme que l'affiche cinéma.
Allez, savoir, c'est peut-être le fils du boss de New Line
qui l'a dessinée, cette affiche. |
A
l'intérieur, même parti pris minimaliste : un mini
livret dépliant de 3 feuillets, mélangeant photos
(pas trop, hein, 8 en tout), intitulé des chapitres et détail
des bonus (au cas où on les aurait loupés au dos de
la jaquette). Ah, et puis aussi, encore, cette affiche cinéma,
au cas où on l'aurait aussi loupée sur la pleine face
de la jaquette. Rigolez pas, le contenu des bonus est à l'avenant
et on a pas fini de vous prendre pour un demeuré. J'y viens. |
|
 |
Dans
ces bonus, donc, il y a la partie "making of" des Deux
Tours, et le reste, les "extras". La première se
compose de 2 documentaires, "On the set" (14 minutes)
et "Return to Middle-Earth" (43 minutes), plus 8 featurettes
thématiques de 4 minutes chacune. Autant le dire tout de
suite, on est pas loin de l'arnaque, puisque ces documentaires respectifs
ne sont absolument pas complémentaires. Ils reprennent tous
les mêmes séries d'interviews, au point que certaines
anecdotes nous seront répétées 2, voire 3 fois
tout du long. De plus, ils ont été fabriqués
pour la sortie du film, pour les télévisions ou Internet,
de sorte qu'il s'agit plus d'une présentation promo des Deux
Tours que d'un regard rétrospectif. Largement abreuvés
d'images du film, voire même des deux films, ce qui ne présente
absolument aucun intérêt dans le cadre d'un DVD (puisque,
rappelons-le, le film, on l'a sur l'autre disque), ils adoptent
de temps à autre une approche exagérément didactique
et assez ridicule, sorte de "SDA pour les nuls", où
on va nous répéter, au cas où, que Sauron est
le méchant, que Christopher Lee est fan de Tolkien, qu'Elijah
Wood et Sean Astin devaient se lever très tôt pour
se faire coller leurs prothèses, etc. Du vrai scoop, quoi.
|
L'autre
grande tendance de ces making-of, c'est de faire dans la proximité
joyeuse. L'équipe du SDA est une grande famille, et on va
vous faire partager un peu de tout ça : tout le monde s'adore
et sont devenus de vrais amis (au point de se faire tatouer tous
ensemble, oui oui), partageant leurs loisirs "off the set"
avec autant de camaraderie que les personnages qu'ils incarnent.
Bien sur, tout le monde était très content de se retrouver
sur le plateau, et tout le monde sera très triste de se quitter.
Dom a grandi, Viggo est irrésistible et insubmersible, Orlando
est une tête brûlée, Liv se sentait un peu à
l'écart, Elijah est un sacré farceur et Sean s'est
fait mal au pied. Et pour ceux qui savaient déjà tout
ça depuis la VL de FOTR ? Et bien ils apprendront des choses
passionnantes : le décor d'Edoras a été démoli
depuis, tourner le Gouffre de Helm a été épuisant,
on a enregistré les sons dans un cimetière de Wellington,
Miranda Otto reste encore très jolie avec un col roulé
rouge, Brad Dourif a l'air fou en vrai, et Andy Serkis, qui a eu
très froid dans l'eau glacée, a une moumoute frisée.
Quoi on le savait déjà aussi ? On s'en fout ? Non,
vous êtes durs... |
|
 |
Bon,
c'est vrai que ça fait léger, quand même, jusque
là. Alors passons aux extras, et au plus pittoresque : "The
Long and the Short of It", court-métrage réalisé
un dimanche d'oisiveté pluvieuse par Sean Astin dans les
rues de Wellington, en recyclant le matos et l'équipe du
SDA. Si le film en lui-même est assez, hum... modeste (un
colleur d'affiche se fait aider par une naine et un géant,
puis prennent le bus, le tout sur fond de Placido Domingo), les
coulisses du tournage sont assez marrantes et particulièrement
révélatrices du caractère de chacun et de l'état
d'esprit qui devait régner sur le tournage. Chacun y a mis
la main de façon surprenante et sympathique, des acteurs
aux producteurs (même le chevronné Barrie Osborne et
le décontracté Mark Ordesky), en passant par le directeur
de la photo oscarisé Andrew Lesnie (qui joue le rôle
du poseur d'affiche) à PJ himself, qui caméote sobrement
en chauffeur de bus, bien qu'on devine qu'il avait certainement
autre chose à faire de sa journée... On retiendra
particulièrement les déconnades d'Elijah Wood et d'Andy
Serkis, hilarant en aspirant assistant-réalisateur, et le
sérieux imperturbable de Sean Astin...
Je passe assez vite sur les spots TV, bandes-annonces, le clip de
Gollum's Song et la présentation du jeu, d'un intérêt
uniquement encyclopédique, pour finir sur ce qui vaut vraiment
le coup dans ces bonus, ceux sur lesquels, d'ailleurs, tout le monde
a dû se précipiter en premier. |
La
preview du Retour du Roi, "en direct de la salle de montage",
a le bon goût d'en montrer suffisamment pour contenter l'assoiffé
d'images neuves, sans pour autant rien révéler d'important.
Pas d'Arachne, pas de Sauron (encore que, cette silhouette qui entre
à Barad-Dur...), pas d'Arwen, seulement des images du chemin
des morts, des champs du Pelennor et de Minas Tirith, mais surtout
des mots pour présenter les enjeux de cet opus final, et
pour nous répéter (on va finir par les croire, bon
dieu !) qu'il s'agira du meilleur des 3, du plus spectaculaire et
du plus émouvant. Ca se finit par ce trailer que tout le
monde, je pense, a déjà vu, quelques plans furtifs
et quelques répliques qui font diablement saliver...
La présentation de la VL est également très
alléchante, et les scènes coupées présentées,
si elles étaient attendues, n'en sont pas moins sublimes
: on pressent déjà que la version longue de TTT améliorera
encore plus le film que celle de FOTR ne l'avait fait, les "gros
morceaux" étant le flashback Gondorien (Faramir se souvenant
de son frère et de son père, ce qui devrait clairement
justifier son attitude) et une fin qu'on imagine très rallongée,
avec des plans supplémentaires à Osgiliath, à
Helm (Gimli et Legolas finissant leur décompte - les Huorns
s'occupant des Orcs) et à Isengard (Merry et Pippin dans
le garde-manger de Saroumane). Que du bonheur !
|
|
 |
C'est
pour ces deux bonus-là, d'à peine un quart-d'heure
en tout et ne faisant qu'annoncer des réjouissances, qu'il
faut se réjouir de cette édition DVD.
Et bien sûr il y a le film, enfin à la portée
de tous en VOST (très bons sous-titres français),
et qui, avec les visions, n'en finit pas de prendre la valeur
: plus riche, complexe et rythmé que la Communauté,
il prend aux tripes dès le début pour ne plus vous
lâcher pendant 3 heures. Il est quasiment impossible de
lâcher en cours de route tellement les transitions sont
habiles, et avec le recul, on peut admirer comment TOUS les choix
d'écriture et de montage de PJ, même les plus audacieux,
sont payants. Une certaine idée de la perfection...
Colonel
Vengeance
|

Une
image tirée de la version longue du "Seigneur des Anneaux
- Les Deux Tours"


"Qu'on
pende le responsable de New Line par ses tripes ! Plus sérieusement,
en tout point d'accord avec le Colonel, sauf pour l'affiche chorale,
que je ne trouve après tout pas si laide que ça...
(m'enfin, les pré-affiches sont quand même carrément
plus classes)" Diez |
"Lord
of the ring a BVBell....
Bon je m'excuse,
le jeu de mot sur DVD est minablissime, mais, bon faut s'qui faut...
Sinon c'est quand que vous faites la critique des versions longues
? Vu que quand meme, c'est un tel taquet visuel dans la tronche
aux cinefils ( merci serge daney ) que bon, depuis, les versions
normales je peux plus. C'est la crise, surtout pour les "2
tours", ou l'on a quasiment affaire a un autre film. Enfin
bon, je dis ca comme ca.
Mais le compte a rebours a commence ; " the eye of the enemy
is moving... the end has come "... ca va chier du Smeagol..."
pat
|




Critique
de Diez
Première question qu'on peut légitimement se poser en
lisant cette critique : " Pourquoi parler du Seigneur des Anneaux
alors que ce livre est sorti il y a un demi siècle !? "
Effectivement, ça ne nous rajeunit pas. Mais le succès
du film (mérité) ayant tendance a éclipsé
la qualité du livre, je me devais de faire lumière sur
cet ouvrage qui, du haut de son bon millier de pages, effraye les lecteurs
les plus aguerris. Que nenni, compagnons, lancez-vous à corps
perdu dans cet aventure épique et colégramme ! Votre témérité
en sera récompensée ! Car Tolkien est à la Fantasy
ce qu'Homère est à l'Aventure ! Son fondateur !
Je vais arrêtez avec les points d'exclamation parce que là,
j'ai plus de voix.
Tout d'abord, vous devez savoir qu'on ne peut pas lire ce roman comme
tout autre. On doit prendre en compte le fait qu'il appartient à
l'uvre de toute une vie, qu'il n'est qu'une pierre de l'édifice
bâti par J.R.R.T. (pour les intimes).
Pour faire bref, on peut le considérer comme une espèce
d'épilogue contant l'éradication du Mal sur la Terre du
Milieu, en réponse au Silmarillion qui retranscrivait à
la manière d'une Bible, la genèse de ce même Mal.
Il est donc bon de savoir que tous les noms propres cités ont
leur histoire. Ils ne sont pas là par hasard
Si on évoque
Luthien dans La Communauté de l'Anneau, vous pouvez être
sûr que vous trouverez plus d'informations sur la demoiselle en
fouinant dans votre bibliothèque et en épluchant l'uvre
de Tolkien. Tout à une cause, tout à une raison d'être.
Rien n'est laissé au hasard. C'est ce qui fait, principalement,
la force du livre : savoir que le romancier n'a pas seulement cogité
trente secondes dans sa tête pour nous sortir un nom abracadabrant
dans le seul but d'étoffer l'univers de son bouquin. Tous ces
personnages existent en dehors du Seigneur des Anneaux ! Il me semble
bon d'insister sur ce point. Mais enchaînons, ou cette critique
va prendre des airs de thèse littéraire.
En partant d'un plan simple, une vraie ligne droite quand on y pense
(" Frodon part de la Comté pour jeter l'anneau de Pouvoir
dans la Crevasse du Destin "), Tolkien fluidifie son récit
pour mieux approfondir l'histoire et les rapports entre les personnages.
Car là où tout autre livre de HF rendrait le périple
court mais intense, notre auteur prend soin de figer cette épopée
dans le temps : un an sera nécessaire au hobbit pour venir à
bout de sa mission, une année où des embûches à
foison modifieront à jamais son caractère, plus encore
que sa destinée. De cette quête initiatique (et le mot
'initiatique' prend ici tout son sens), notre héros aux pieds
poilus ressortira différent, plus faible mais aussi plus fort.
C'est une autre qualité inhérente à Tolkien ; cette
aventure laisse des traces, nul n'en ressortira indemne. C'est là
où le SDA se démarque du conte : l'épilogue 'Grimmesque'
: " Ils vivront heureux jusqu'à la fin de leur jour
" n'a pas cours en Terre du Milieu. De cet univers cohérent
découle l'aspect réaliste du livre
C'est probablement ce mélange entre l'imaginaire sous sa forme
la plus pure et le matérialisme de Tolkien qui rend Le Seigneur
des Anneaux si différent de tout ce que j'ai lu jusqu'à
maintenant. On a pas dessiné une carte pour le plaisir des yeux
: ce Monde là existe !
Mais revenons aux personnages
Même s'ils semblent foisonner
au début et qu'il est fréquent de se mélanger les
pédales entre deux noms propres, vous finirez par tous les connaître
sur le bout des doigts : leur caractère vous sera familier, vous
pourrez anticiper leurs réactions. Tous deviendront vos compagnons
de voyage et il vous sera douloureux de vivre leur séparation
et d'observer les changements irréparables qui s'opèrent
en eux. Qui n'a pas tremblé à la chute de Gandalf dans
les abîmes de la Moria ? A ce moment précis du récit,
l'identification est à ce point totale que le lecteur - je parle
en mon nom mais j'espère ne pas être le seul - se sent
seul, perdu, abandonné par son guide, sans repères
Dans cette aventure regorgeant de princes elfes, de Rois humains et
de magiciens surpuissants, Tolkien a choisi comme personnage principal,
et ce n'est pas par hasard, un hobbit inexpérimenté, qui
n'a jamais franchi les frontières de son jardin d'Eden - c'est
d'ailleurs cette Comté qui deviendra sa raison de se battre -
et qui aspire au calme et à la tranquillité, comme chacun
de nous. On peut donc imaginer Frodon à son image. Du haut de
ses 60 printemps, il se révèle à la fois jeune
(pour les hobbits) mais vieux pour nous autres humains, facilitant ainsi
l'identification à ce héros pour les lecteurs de tout
âge. C'est un choix qui se révèle judicieux et qui
nous investit encore plus profondément, si besoin est, dans le
récit. A l'inverse, c'est la faiblesse que présentait
" Le Silmarillion " : tous les personnages étant des
princes et des rois plus purs qu'une bouteille de Cristalline, on finit
par se foutre pas mal de ce qu'il adviendra d'eux, ou du moins, pour
parler moins radicalement, on s'en détache passablement. Mais
restons en au Seigneur des Anneaux, si vous le voulez bien, et arrêtez
un peu de diverger, vous m'embrouillez, à la fin !
Le style d'écriture incomparable de Tolkien renoue avec les conteurs
d'antan au langage ouaté et à la plume gracieuse, qui
n'avaient aucune peur d'étirer leur phrase en longueur. Ici,
pas une phrase qui ne dépassent la trentaine de mots. C'est pas
encore Victor Hugo mais pas loin ! Ainsi, le papi s'arrête pour
décrire un bosquet de ronces - et ce pendant deux pages - dans
Le Retour du Roi.
Aucune démarche pour amadouer le lecteur.
Bref, je pourrais blablater pendant des heures et des heures, louant
les qualités de ce que j'appellerais un Classique de la littérature,
mais il faut bien savoir s'arrêter à un moment ou à
un autre. En conclusion, je dirais donc qu'il est préférable
- mais non pas obligatoire - d'avoir lu " Bilbo Le Hobbit "
avant d'attaquer " Le Seigneur des Anneaux ". Moins intense
mais plus divertissant, cette histoire d'un aller-retour possède
la fraîcheur des contes et plaira aux plus jeunes comme aux plus
vieux (on dirait de la réclame pour Tintin). Et puis surtout,
Tolkien y fait preuve d'humour, ce dont ses autres uvres sont
plus ou moins dépourvus.
Les plus kamikazes peuvent même d'abord se farcir tout le Silmarillion
mais il serait dommage que ce livre ne vous dégoûte à
jamais de l'univers de Tolkien. Je ne dis pas qu'il est mauvais, loin
de là, mais commencer l'uvre de Tolkien par sa Bible, ce
n'est pas de la rigueur chronologique, c'est du suicide (ou quelque
chose comme un début de fanatisme religieux). A bon entendeur,
salut. #

Critique
de BabylonZeus
D'abord, je tiens à dire dans quel contexte j'ai découvert
le Seigneur des Anneaux (SdA). Etant un joueur de jeux de rôles
sur ordi/consoles (malheureusement pas plateau, et je le regrette ),
j'ai toujours baigné dans l'Heroïc-Fantasy (HF). Et j'ai
toujours entendu parler d'un homme qui aurait écrit un bouquin
Le Seigneur des Anneaux et qui avait inspiré la plupart des jeux
auxquels j'avais joué. Un jour j'ai décidé de m'y
mettre. Et là, c'est bien plus qu'une "simple aventure HF"
que j'ai découverte. C'était tout d'abord le monde d'origine
qui avait engendré toutes les histoires dérivées
comme Donjons et Dragons, etc... mais avec "quelque chose de plus".
Au début, j'ai constaté que j'ai été fasciné
par le début du livre qui est extrêmenet calme et lent,
à ma grande surprise d'ailleurs puisque j'ai tendance à
attendre plutôt de l'action. Et ce qui m'a surpris dans le SdA
c'est que j'ai été fasciné par tous les "passages
lents". De plus, tous les "thèmes nobles" y sont
traités, mais surtout en profondeur, à l'exception de
l'amour (homme-femme), ce qui m'a agréablement surpris étant
donné que c'est quelque chose qui est abusé dans toutes
les histoires. Là, c'est traité, mais sans abus. Ici,
l'aventure est au premier plan, mais à travers ça, c'est
toute une notion de mythologie qui est perçue, avec le sentiment
que plus ce qu'on y lit est beau, plus c'est triste à cause d'une
sensation de nostalgie d'une grandeur perdue qu'on ne retrouvera jamais.
C'est à mon avis l'une des plus grandes forces du livre de Tolkien.
Quand j'avais lu le livre, je ne connaissais pas l'existence du Silmarillion,
mais je savais que Tolkien avait écrit d'autres choses sur ce
monde. Et ceci se perçoit dans le livre. Lorsqu'on fait référence
aux Royaumes Elfiques d'autrefois, on sent que "ce n'est pas du
pipeau pour faire joli", mais que Tolkien en parle sérieusement
comme quelque chose qui a effectivement existé. C'est ce côté
"sérieux" d'une histoire totalement imaginative qui
donne encore plus d'originalité, de force et de grandeur au livre.
Ensuite, le style. Avant d'avoir lu le SdA, j'étais plutôt
allergique aux notions de poésie et de grande littérature
(traumatismes dus aux lectures scolaires déprimantes ! ). Chez
Tolkien, j'ai redécouvert tout ceci positivement. J'étais
aussi allergique aux grandes descriptions inutiles qui font arrêter
les histoires dans les livres. Même tarif : ici, j'ai grandement
apprécié. Et pourquoi ? Peut-être parce que Tolkien
utilise un style littéraire, poétique et traite de thèmes
graves à travers une histoire passionnante, active et à
laquelle il arrive à nous accrocher. De plus, l'utilisation des
langues elfiques (là aussi "ce n'est pas du pipeau"
puisque ces langues existent effectivement et ont toute une histoire
et une évolution) renforce le côté Historique du
livre et arrive à rendre un univers totalement imaginatif réel.
Enfin, le scénario. A travers un but des plus simple (détruire
un anneau), Tolkien raconte une histoire incroyablement complexe, avec
une multitude de personnages. Et une originalité est que le héros
(Frodon) n'est pas forcément l'élément central
de l'histoire ce qui renforce encore le côté "réel"
du récit. Il n'est pas un héros au sens habituel, mais
un élément parmi d'autres qui va permettre à tous
de triompher sur le Mal. Les personnages sont extrêmement nombreux,
ce qui peut perdre certains lecteurs, mais avec le SdA, on dépasse
l'idée classique de : "un personnage qui n'a aucune utilité
ne doit pas être introduit". Ici, cette règle n'existe
purement pas puisque tous ces personnages "ont effectivement existé",
et donc, ce serait un manque de respect envers leur mémoire de
ne pas en parler lorsqu'ils étaient là (je pense notamment
à tous ces hobbits au début qui ne jouent aucun rôle
pour la suite). Le scénario est aussi extrêmement cohérent
:Tolkien est quelqu'un de minutieux, d'extrêmement "scientifique"
qui ne se limite pas à du c"est du surnaturel, alors on
peut dire n'importe quoi". Non, si on occulte le côté
mystique, tout a une explication. C'est flagrant lorsqu'on y lit les
description précises. Exemple : les calendriers en appendices
(incroyablement complexe : quel littéraire ou plilosophe aurait
fait ça ?), les tables chronoogiques, le "manuel d'utilisation"
des Palantir (Contes et Légendes inachevés), etc... Tolkien
y écrit non seulement de la haute littérature, mais aussi
du terre à terre scientifique, un scénario très
élaboré, des descriptions, de l'action sauvage et violente
à l'extrême, bref : aucune restriction. Tout le monde y
trouve quelque chose de grand. Les combats épiques sont si collossaux
qu'il a fallu attendre l'an 2000 et la technologie numérique
pour envisager une adaptation cinéma. Ces combats sont aussi
réalistes vis-à-vis de l'époque décrite.
Plus tard,
après avoir lu ses autres oeuvres, on se rend compte que le SdA
n'est que le sommet de l'iceberg. Tolkien a reconstitué les légendes
anglaises telles qu'elles auraient pu être si elles n'avaient
pas été perdues. C'est ce point de vue qu'il faut bien
avoir en tête. Si des légendes avaient été
inventées il y a x siècles, alors elles auraient ressemblé
à cela.
D'autre part, on voit que Tolkien est quelqu'un qui voit bien le monde
tel qu'il est, sans sombrer dans les idées reçues, ce
qui est d'autant plus réaliste si on tient compte de mon paragraphe
précédent. Par exemple, les envahisseurs viennent toujours
de l'Est. Les personnages humains "civilisés" sont
toujours beaux, nobles, blancs et des nordiques européens (légendes
anglaises écrites forcément par les ancêtres anglais)
et tout ceci apparait naturellement. Par exemple, les elfes, les être
les plus nobles, les plus purs, sont imberbes, toujours blancs, et les
plus nobles parmi les elfes rayonnent de blanc (avec aussi l'idée
que la lumière divine est blanche et que l'Ombre de Sauron est
ténébreuse, noire). Ce sont des symboles, le blanc = le
bien, le noir = le mal, et ces symboles sont reflétés
sur la description des personnages : les "gentils" rayonnent
de blanc. Ceci a prêté confusion chez certains avec le
racisme (allant jusqu'à dire que Tolkien pronait le racisme)
qui est une idée moderne. Or, chez Tolkien, la notion de racisme
est justement rejetée : les être différents s'unissent,
les hobbits, les hommes, les elfes se respectent, et l'aboutissement
de cette idée est la grande amitié inespérée
qui nait entre Legolas et Gimli appartenant à deux peuples qui
ne s'aiment pas. De plus, lorsqu'un être noir (donc inconnu à
ces hommes du nord) est tué devant Frodon et Sam, Tolkien pose
la question "avait-il une famille, etc...".
Enfin, le thème général traité : la lutte
du Bien contre le Mal à travers des légendes est une notion
qui a toujours fasciné l'homme. Les récits les plus anciens
connus traitent quasiment tous de légendes (Homère, la
Bible et tous les livres Saints, etc), de divinités, de mythologie,
etc... Les Ents et la forêt de Fangorn représentent les
peurs ancestrales des forêts, avec le mythe selon lequel les arbres
peuvent faire peur et être mauvais (cf Blanche-Neige aussi) :
chez Tolkien, les Ents sont gardiens de ces arbres "mauvais",
notion que l'on retrouve dans la Comté avec l'arbre qui capture
les hobbits dans la Vieille Forêt (non dans le film), là
où Tom Bombadil intervient. Celui-ci représente la Nature
personnifiée, insensible aux artifices humains (preuves matérielles
: il voit Frodon alors qu'il passe l'Anneau au doigt, il commande à
la nature environnante sans aucune limite), il est le symbole de la
Nature surpuissante, éternelle à laquelle on ne peut que
s'émerveiller (cf aussi la description de sa femme). Il y en
a tant d'autres, mais Tolkien retrace et intègre subtilement
toutes les légendes et contes qui ont pasionné l'Homme
depuis des milliers d'années.
Au final,
je trouve que le SdA est non seulement un bon livre (un peu faible de
dire ça!), mais qu'en plus il n'a pas à rougir de la comparaison
avec les "intouchables" tels que Homère (L'Iliade et
l'Odyssée), je crois qu'il ne faut pas avoir peur de le dire.
Pour ma part, Tolkien a été à la littérature
ce qu'Einstein a été à la science : un génie
d'exception sans précédent. Son Seigneur des Anneaux peut
être aisément mis à côté d'Homère,
et sa mythologie (Silmarillion + compléments malheureusement
inachevés) peut être aisément mis à côté
de la Bible. Cela va peut-être paraître abusé aux
yeux de certains, mais posez-vous cette question : si Tolkien avait
écrit exactement la même chose mais s'il avait été
né il y a 2000 ans, tout le monde aurait trouvé normale
cette comparaison, non ? Pour ma part, je ne compte pas attendre l'an
3955 pour mettre Tolkien à ce niveau-là... BabylonZeus


" C'est
une grande fresque où tout les personnages (même obscurs...vi
je parle de Sharcoux entre autres ) sont attachants. Les messages
y sont brillants et aprés lecture on porte en soi tout un
nouveau monde. " LydziKonnogan |
" Le Seigneur,
c'est la partie visible d'un iceberg considérable, le dénouement
(provisoire, car le Mal n'est jamais vaincu ) d'une mythologie courant
sur des milliers d'années.
C'est l'histoire d'un monsieur-tout-le-monde, riche, instruit, mais
pas aventureux, qui se retrouve seul à pouvoir éviter
le chaos, la fin du Monde, ou du moins de son monde. Pas un guerrier,
pas un soldat, juste un hobbit, un gentlemen-farmer minuscule, bon
vivant et pantouflard, qui hérite d'un anneau qui se révèle
l'objet le plus maléfique qui soit. Et qui acceptera malgré
tout de se lancer dans l'aventure pour le détruire. Aventure
n'est pas vraiment le mot. Quête initiatique, plutôt.
Au cours de laquelle il cheminera en compagnie de camarades de toutes
races, affrontant les pires dangers.
Le Seigneur, ce sont d'abord des personnages magnifiques. Bourrés
d'humanité ( même si tous ne sont pas humains au sens
premier du terme ). Non pas parfaits, mais faillibles. Et qui pour
la plupart continuent à se battre au delà de toute
espérance.
Le Seigneur, c'est une réflexion sur le pouvoir, sur la mort,
sur la guerre. Sur " jusqu'où peut-on aller trop loin"
aussi, qui est à mon sens la vraie définition de l'Anneau.
C'est une histoire où la réussite n'est pas vraiment
réussite, où l'échec n'est pas vraiment échec.
Un conte où le monde est sauvé grâce à
un quidam banal, mais n'aurait pas pu l'être sans "l'autre
volet", la diversion militaire des Capitaines de l'Ouest. C'est
une histoire où le Roi s'agenouille devant le Porteur de
l'Anneau et le Magicien, chef spirituel de son monde. C'est la plus
belle histoire d'amitié qui soit.
C'est tout celà et beaucoup plus encore. " Lambertine |
" Effectivement
bonne question : pourquoi parler d'un livre sorti il y a déjà
50 ans ?
La réponse est simple : malgré sa relative ancienneté
(50 ans c'est pas la Bible ni même du Voltaire ou consorts...)
le livre reste très moderne : cependant attention !!!!! à
sa sortie déjà, la presse et les intellectuels ont
essayé de comparer le SdA à la situation internationale
(l'anneau=la bombe nucléaire et Sauron=l'URSS). Tolkien lui-même
a rejeté ces affirmations. Le Seigneur des Anneaux est, et
reste avant tout un conte.
N'allez pas chercher la métaphore derrière la poésie
: la poésie est pure et dénuée de tout interêt
politique. Il est facile de détourner le sens du SdA : la
lutte du bien contre le mal sera toujours un fait d'actualité,
tant que la nature humaine ne changera pas radicalement.
En bref, si il est possible de faire bref avec un tel monstre de
la littérature, le SdA est un chef d'oeuvre (le mot est faible)
de poésie pure, qui ne délaisse pas pour autant les
combats ni leur intensité. John Ronald Reuel Tolkien est
le seul à avoir réussi le mélange de ces deux
genres apparemment opposés : le lyrisme et l'action, le tout
dans un univers fantastique à la fois proche et lointain
du notre. L'univers de Tolkien est le seul univers dans l'Heroic
Fantasy - dont il est le précurseur - à être
suffisamment proche du notre pour nous émouvoir et assez
distant pour ne pas tomber dans le roman de moine moyennageux avec
un preux chevalier qui combat les démons...
Chaque personnage a une histoire, chaque personnage compte, nul
n'est inutile. Chacun a une vie propre, et une histoire ainsi qu'une
généalogie. Les arbres généalogiques
à la fin du Retour du Roi en témoignent : je ne voudrais
pas copier les critiques déjà parues, mais quel autre
que Tolkien aurait imaginé d'en publier en annexe ?
Les critiques déjà parues etant deja tres complexes,
je me vois forcé d'ecourter la mienne, cependant je voudrais
mettre auparavant l'accent sur un point pas encore exploité
: les mechants ! Il faut remarquer que dans le Lord of The Rings,
les mechants sont d'anciens gentils. En tout cas, il me semble.
Pour commencer, evidemment, les Spectres de l'anneau : ce sont tous
d'anciens rois ou princes Numenoreens. Leurs montures (je parle
des chevaux, pas des trucs ailés, qui sont d'ailleurs très
moches dans le film, les pauvres) sont des chevaux de Rohan, les
plus nobles. Tous les méchants le sont a cause de la corruption.
Si ma mémoire ne me trompe pas, les orques sont eux mêmes
d'anciens elfes ! Sauron est, je crois, le seul à être
méchant originellement (lieutenant de Melkor/Morgoth). Les
villes n'y echappent pas : Minas Amon=Minas Morgul. Tout ce qui
est mauvais était bon et peut le redevenir. "Plusieurs
de ceux qui meurent méritent la vie, et certains de ceux
qui vivent méritent la mort. Pouvez-vous la leur donner ?"
Tolkien le pouvait. " The Dark Nazgul |
" Pour
moi, la lecture du SDA a été une véritable
révélation. Je suis une littéraire, c'est vrai
mais j'avais mes "styles" de prédilection. Et la
HF n'en faisait vraiment pas parti! Puis on m'a recomandé
ce livre... Je n'aurais jamais cru qu'une histoire inventée
de toutes pièces (rien n'est réel, tout sort de l'imagination
de Tolkien), avec des monstres, des êtres merveilleux... puissent
m'interesser, et encore moins me captiver!!! Et aujourd'hui, j'ai
lu la plupart des livres de Tolkien deux fois et je pense qu'une
part de moi est restée dans les terres du Milieu.
C'était juste pour dire à tous ceux qui ne connaissent
pas ce genre de littérature et qui pensent ne pas aimer que
c'est un chef d'oeuvre, et que cet homme a réussi le pari
incroyable de créer un monde, de a à z, et qui en
sort une épopée, une quête, qui aborde les plus
grands thèmes de la vie (comme d'autres l'on dit avant moi).
Je m'arrêterai donc là pour mon commentaire car je
trouve que ce qui a été dit avant est beaucoup plus
juste que ce que je pourrais écrire.
Alors, surtout, ne le manquez pas... Et bonne lecture ! " Idril-Celebrindal |
" Bonsoir
et bravo pour tous ces avis... quelle richesse, on hésite
a venir se prononcer!
mais l'envie est trop forte.
en fait je ne sais par quoi commencer... le silmarillion... wouai
ben, il faut se plonger dedans mais c'est un bonheur de découvrir
la genèse de la terre du milieu... bon, c vrai on bouffe
des noms mais après tout, on en demande toujours plus...
et on rechigne a quitter l'univers de Tolkien, tous les oyens sont
bons...
en fait, g tout le temps envie de me replonger dans le SDA c terrible,
une pulsion comme ça... l'anneau qui m'appelle, du reste
quand je le relis, il ne me quitte plus, on est sans cesse appelé
a retourner se balader aux cotés de Gandalf et Frodon...
c'est une impression vraiment étrange lorsque l'on tourne
la dernière page du Retour du Roi... une déchirure
même... ais quand les reverrais-je?? " Gman |


 |
Le
Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau (The Lord
of the rings : the fellowship of the ring)
Film américain, néo-zélandais (2001). Aventure,
Fantastique. Durée : 2h 45mn..
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens,
Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances
Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande,
Distribution : Metropolitan FilmExport, France
|
Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Ian McKellen : Gandalf
Viggo Mortensen : Aragorn
Christopher Lee : Saroumane
Sean Astin : Sam
Dominic Monaghan : Merry
Billy Boyd : Pippin
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli
Sean Bean : Boromir
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Hugo Weaving : Elrond
Liv Tyler : Arwen
Cate Blanchett : Galadriel
Marton Csokas : Celeborn
Andy Serkis : Gollum (voix)
Sala Baker : Sauron
Lawrence Makoare : Lurtz
Craig Parker : Haldir
Mark Ferguson : Gil-Galad
Peter McKenzie : Elendil
Harry Sinclair : Isildur
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Sarah McLeod : Rosie
Billy Jackson : un petit garçon Hobbit
Katie Jackson : une petite fille Hobbit
Peter Jackson (non crédité) : un villageois à Bree
Equipe Technique
D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur Howard Shore, Enya
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur artistique : Richard Taylor, John Howe, Alan Lee, Dan Hennah
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : John Gilbert (3), D. Michael Horton
Cascadeurs : George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Harvey Weinstein, Bob Weinstein,
Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Michael Hopkins

 |
Le
Seigneur des anneaux : les deux tours (The Lord of the rings :
the two towers)
Film néo-zélandais, américain (2002). Aventure,
Fantastique, Heroïc-Fantasy. Durée : 2h 58mn.
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens,
Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances
Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande,
Distribution : Metropolitan FilmExport, France
|
Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Sean Astin : Sam Gamegie
Viggo Mortensen : Aragorn
Ian McKellen : Gandalf
Christopher Lee : Saroumane
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli / la voix de Sylvebarbe
Billy Boyd : Pippin
Dominic Monaghan
: Merry
Liv Tyler : Arwen
Cate Blanchett : Galadriel
Hugo Weaving : Elrond
Bernard Hill : le roi Théoden de Rohan
Miranda Otto : Eowyn de Rohan
Karl Urban : Eomer
Brad Dourif : Grima Langue-de-Serpent
David Wenham : Faramir
Andy Serkis : Gollum/Sméagol
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Craig Parker : Haldir
Bruce Hopkins : Gamelin
Sean Bean (non crédité) : Boromir (scène tirée
de "La communauté de l'anneau")
Peter Jackson (non crédité) : un soldat défendant
le Gouffre de Helm
Alan Lee (non crédité) : un réfugié au Gouffre
de Helm
Equipe Technique
D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur : Howard Shore
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur artistique : Alan Lee, John Howe, Dan Hennah, Richard Taylor
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : Michael Horton
Cascadeurs : George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Ethan Van der Ryn, Michael Hopkins

 |
Le
Seigneur des anneaux : le retour du roi (The Lord of the rings
: the return of the king)
Film américain, néo-zélandais (2003). Aventure,
Fantastique. Durée : 3h 20mn. Date de sortie : 17 Décembre
2003Avec Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen, Ian McKellen,
Orlando Bloom Plus...Réalisé par Peter Jackson.
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Peter Jackson
Scénariste : Peter Jackson, Frances Walsh, Philippa Boyens,
Stephen Sinclair
Producteur : Barrie M. Osborne, Peter Jackson, Fran Walsh (Frances
Walsh)
Production New Line Cinema, U.S.A., WingNut Films, Nouvelle-Zélande,
Distribution : Metropolitan FilmExport, France
|
Acteur(s)
Elijah Wood : Frodon Sacquet
Sean Astin : Sam
Viggo Mortensen : Aragorn
Ian McKellen : Gandalf
Christopher Lee : Saroumane
Orlando Bloom : Legolas
John Rhys-Davies : Gimli
Billy Boyd : Pippin
Dominic Monaghan : Merry
Cate Blanchett : Galadriel
Liv Tyler : Arwen
Ian Holm : Bilbon Sacquet
Andy Serkis : Gollum / Sméagol
Miranda Otto : Eowyn
Karl Urban : Eomer
Marton Csokas : Celeborn
Alan Howard : la voix de l'Anneau
Bernard Hill : Théoden
John Noble : Denethor
David Wenham : Faramir
Brad Dourif : Grima Langue-de-Serpent
Sala Baker : Sauron
Alexandra Astin : Elanor Gamgee
Hugo Weaving : Elrond
Equipe
Technique
D'après l'oeuvre de J.R.R. Tolkien
Compositeur : Howard Shore, Enya
1er assistant réalisateur : Carolynne Cunningham
Dialoguiste : Andrew Jack, Roisin Carty, David Salo
Directeur de la photographie : Andrew Lesnie
Costumière : Ngila Dickson, Richard Taylor
Maquilleur : Peter Owen, Peter King
Directeur du casting : Victoria Burrows
Directeur artistique : Dan Hennah, John Howe, Richard Taylor, Alan Lee
Chef accessoiriste : Richard Taylor
Bruiteur : Ethan Van der Ryn, David Farmer
Monteur : John Gilbert (3)
Cascadeurs
: George Marshall Ruge, Bob Anderson, Casey O'Neill
Chef décorateur : Grant Major
Animation et effets visuels : Jim Rygiel
Producteur exécutif : Mark Ordesky, Bob Weinstein, Harvey Weinstein,
Robert Shaye, Michael Lynne
Coproducteur : Rick Porras, Jamie Selkirk
Producteur associé : Ellen M. Somers
Monteur son : Ethan Van der Ryn, Michael Hopkins

|