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La
justice est aveugle. Matt Murdock (Ben Affleck), aussi. Et d'ailleurs,
il est avocat. Et puisque le hasard fait décidément
bien les choses, Matt est aussi justicier à mi-temps. Avec
cécité et ténacité mais aidé
de ses sens ultra développés, celui que l'on nomme
déjà 'Daredevil' parcourt la ville, moulé
dans une combi de cuir pourpre très tendance avec options
cornes de diablotin et rembourrage musculaire, dans le but de
châtier les vilains criminels qui échappent à
la prison (les salops !)... Tiens, maintenant que j'y pense, c'est
un drôle de nom, Matt, pour un aveugle
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Mesdames
et Messieurs les jurés, Daredevil est le genre de
films à vous dégoûter à jamais des
blockbusters et autres adaptations de comics. A commencer par
son le synopsis bien peu folichon : un gamin devient justicier
pour venger la mort de son père. L'avocat de la défense
plaidera certainement que ceci est uniquement la faute de la BD
dont le film est tiré. Et je lui accorde bien volontiers
Parce que Stan Lee, le papa de Spiderman, s'est apparemment bien
peu trituré les méninges pour pondre l'histoire
de son comic. Le seul + notable à signaler, c'est que notre
héros est aveugle. A vrai dire, on s'en tamponne comme
de notre première djellaba puisque, grâce à
son sixième sens, Dédé voit comme en plein
jour. Le ressort scénaristique est superflu, le monde du
super héros superflou. Passez votre chemin, y a rien à
voir.
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Parce
qu'en plus, le metteur en scène, un tâcheron sous
ecsta qui s'est déclaré fan n°1 de la BD, torche
les combats, accumulant mouvements de caméra et effets
de lumière (je laisse au CSA le soin d'y voir des images
subliminales). C'est d'autant plus dommage que le film est composé
à 90% de ces affrontements câblesques au possible.
Les 10% restant, c'est la love story entre un corn-Affleck fadasse
et une adorable potiche vengeresse (Jennifer Garner, entraperçu
chez Spielberg en pouliche et dans la série Alias en barbouze).
Au milieu de tout ce bazar, il y a les interrogations existentielles
de l'homme sans peur (le pseudo frime de Dédé) :
"Ma quête n'est-elle pas désespérée
?" ; "Ne suis-je pas aussi cruel que les bandits que
je traque ?" ; "Est-ce que le cuir rouge n'est pas passé
de mode ?".
Un semblant d'intellectualisme dans un monde de brutes que le
réalisateur exploite avec le tact d'un mastodonte lancé
dans une vitrine de porcelaine. Autrement dit, y a de la casse.
Un passage très fort du film résume d'ailleurs ce
problème : le dialogue entre le héros et son adversaire
terrassé qui s'étonne que Dédé ne
l'achève pas aussi sec alors que l'occasion lui en est
donnée. En voici un court extrait, je vous laisse juges.
"Pourquoi tu fais ça ?" demande le vilain à
terre, la lèvre tremblante et l'il humide (le fameux
"ça", c'est Dédé épargnant
le vilain, pour ceux qui ne suivraient pas). "Parce que je
suis le bien." répond Dédé avec le sérieux
le plus imperturbable, alors que dans la salle, le public est
déjà terrassé par le rire.
On se demande si Bush Jr n'a pas piqué ses discours belliqueux
aux scénaristes du film. Le sic, c'est qu'à la fin,
le gentil tranche et décide de continuer à punir
les vilains. Hors dans le contexte actuel - actuel au moment où
j'ai écrit cette critique mais toujours aussi problématique
aujourd'hui -, ça sonne un peu comme une déclaration
de guerre.
Si l'argument politique ne sera pas retenu par la cour pour condamner
Daredevil, il faut bien avouer qu'espérer convaincre
un public adolescent et adulte avec des dialogues aussi simplistes
gage de la bêtise pure et dure.
Car, messieurs les jurés, c'est ça le pire ! Par
faute de ne savoir choisir son camp, Daredevil navigue
entre le gothisme d'un Batman (version Burton) ou de The
Crow et le pur divertissement FUN et DJEUN d'un Spiderman
(dont il ne possède même pas la fraîcheur et
l'humour).
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Dans
quelques mois, Daredevil disparaîtra dans les limbes
du Box Office US (d'ailleurs, je doute que la France lui réserve
un aussi bon accueil qu'en outre-atlantique). Message personnel
à Ben Affleck : si la bidasse de l'innommable Pearl
Harbor continue à enfiler les navets comme d'autres
des perles, elle va complètement foirer sa carrière.
A bon entendeur, mec.
Bref, mesdames et messieurs les jurés, je vous exhorte
à prononcer la peine capitale contre ce blockbuster pété
de tunes mais dépourvu de talent : une sortie directe dans
les vidéoclubs, sans passer par la case du grand écran.
Ce ne serait que justice
#
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* la toute première image (un travelling baroque qui augurait
du meilleur)

* scénario ridicule
* interprétation générale médiocre
* mise en scène navrante
* idéologie douteuse

...la BD originale (et encore, on est pas sûr que ce soit fidèle)

Ersatz désincarné
à l'idéologie douteuse, du cinoche pop-corn pété
de tunes. Passez votre chemin, y a rien à voir
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2,5/10
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"2.5/10
Un horrible
film.
Je l'ai trouve mal fait,mal joue et l'histoire un peu trop differente
du comic (avec la personnalite de chaque personnage un peu trop
differente et certains passage envoye en vitesse)" Iori.Yagami98
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"DAREDEVIL
est un bon film, dans la ligné de BATMAN. Il est sombre,
pessismiste et violent à la fois. L'histoire n'est pas très
différente de celle des autres héros, mais DD n'est
pas présenté comme un héros, mais plutôt
comme un justicier qui souhaite être reconnu ce qui n'est
pas le cas. Le film repose sur la psychologie du personnage principale
qui est schizophrène. BEN AFFLECK interprète très
bien ce dernier. Et on peut voir une certaine progression de ce
héros du début jusqu'à la fin du film. Certes,
il n'a pas eut le succès escompté, sans doute par
ce qu'il est plus réaliste que les autres films: DD est un
humain qui est blessé lorsqu'il se bat, il est largué
par sa copine, la femme qu'il aime se fait tué à la
fin du film, les deux méchants ne meurent pas ! Mais le film
a des atouts de 1er choix ! Les méchants ! Le caïd est
un méchant tout à fait crédible et bien interprété
par MICHALE CLARK DUNCAN, et enfin le meilleur de tous doit être
LE TIREUR qui n'a jamais été aussi terrifiant et psycopathe
depuis un certain JOKER !
Pour conclure, ELEKTRA est une héroïne bien féminine
et très belle à qui JENNIFER GARNER prête sa
superbe plastique.Je n'était pas un fan de DD, mais je le
suis maintenant que j'ai vu le film." Mister J |
"On dit
UN bidasse ? ou c'est moi qui me trompe ?
Sinon avec Ben en aveugle (pleonasme) et cuir moule bite, c'est
sur que bon... mais mon rejeton (11 ans) il s'est bien marrer. De
toute facon combien on lu la BD ??? Alors bon, c'est sur que c'est
une grosse daube... mais c'est pas la premiere ni la derniere...
Ca sert peut etre a aguerrir le sens critique du cinephile zele.
Et pis de toute facon... DeDe, mets leur un coup de canne a ces
poufios de jeune..... :-D" patkorat |
"Après
avoir vue le film en dvd, voici mon verdict.
Il faut savoir
que je ne connais pas du tout le comics dont est inspiré
le film.
Des le debut, on sent que c'est un film a gros budget, les effets
speciaux sont nombreux, les angles de cameras sont dynamiques
et propre, et l'esthetique generale est bonne.
Pour ce qui est du scenario c'est du rechauffer, il se permet
d'etre moins bon que batman (les films), on a une impression
de deja vu flagrante.
Les acteurs sont d'un niveau inegale, le realisateur n'a pas prit
les bon la ou il le faut. Certains acteurs sont convainquant tandis
que d'autres ne font que rabaissée le niveau faible du
film.
Je n'ai pas été convaincu des performances de l'actrice
principale (Jennifer Garner) qui semble pourtant doué de
talent pour le cinema (pour ses autres film).
Ben Affleck est tout simplement ridicule dans sa 'combinaison'
de daredevil, malgré ses efforts pour son jeu d'acteur.
La bande son est correct sans plus, mais les musiques ne corresponde
pas avec le film. Encore un point de moins.
Conclusion.
Daredevil ne justifie pas son enorme budget. Des gros sous qui
ne servent pas a grand chose.
Des effets speciaux mal dosé, un jeu d'acteurs douteux,
une histoire deja vu mille fois font de daredevil un film très
decevant.
Un seul point positif : une realisation correct.
Je deconseille donc ce film, allez plutot revoir un batman ou
spiderman plus recemment sortis.
NOTE: 4/10
(cela ne reflete que mon point de vue bien sur)" O-r-i-o-n
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Deux
éditions DVD pour Daredevil ! Une édition
simple et une édition collector 2DVD (c'est à cette
dernière que nous nous intéresserons). Une troisième
édition de Daredevil en version longue devrait sortir dans
le courant de l'année prochaine, mais en attendant, il
faudra faire avec ce qu'on a !
La packaging
n'est pas trop mal. C'est la traditionnelle boîte cartonnée
des éditions 2 DVD de la 20th Century Fox (style X-Men
1.5 ou La planète des singes) avec le titre
Daredevil en lettres réfléchissantes et en relief.
A l'intérieur, 2 galettes bien remplies et ... une tonne
de paperasse : promo pour la Bande originale, pour la Ligue
des Gentlemen Extraordinaires, des réductions pour
des objets collectors, un mini-catalogue DVD... et enfin, perdu
au milieu de tous ces prospectus (sauvons la forêt vierge
!) la liste des chapitres : il y en a trente-deux, ce qui est
au dessus de la moyenne pour un film d'1h39.
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Sur
le DVD du film (le seul de l'édition simple), bien avant
le menu, les bandes annonces de Solaris, X-2, 28
days later, et d'Antwone Fisher. Je n'ai rien contre
les bandes annonces de film, mais je préfère les
avoir sur un menu séparé, plutôt qu'imposées
avant les menus du film... passons. Les menus de Daredevil,
si ils ne sont pas ni très beaux, ni très ergonomiques,
ne sont pas statiques et ont le mérite d'être dans
le ton du film
Détail caché : sur le menu
du commentaire audio, qui est une photo de Matt, trouvant le collier
que lui offre Elektra, on peut voir cette dernière l'espionner,
en haut de l'écran (absent de la version ciné).
L'image du film est plutôt belle et beaucoup moins sombre
que dans les salles obscures. Malheureusement cette " clarté
" met en lumière [c'est le cas de le dire, NDLR]
l'aspect factice (comprenez images de synthèses) de certaines
scènes. En effet, des plans de la scène de combat
entre Daredevil et Bullseye sur l'orgue sont beaucoup moins crédibles
qu'au cinéma où l'on ne percevait pas ces détails.
Le son est nickel (surtout dans les scènes où Matt
teste ces capacités sensorielles accrues). Une fois de
plus, le DTS est disponible uniquement pour la version Française,
ce qui irritera les partisans de la V.O., qui devront se contenter
d'un Dolby digital plutôt correct. Au passage, si vous l'avez
manquer au cinéma, regarder le générique
de fin : au milieu, il y a une sympathique scène supplémentaire
avec Bullseye. Du côté des bonus, on a le droit au
commentaire audio du réalisateur/scénariste Mark
Steven Johnson et du producteur Gary Foster, tous deux très
volubiles ! Un mode vision plus (comme le DVD de Matrix)
permet de voir comment on été réaliser certaines
scènes, et un autre mode de commentaire (entièrement
écrit, celui là) donne régulièrement
des information sur la scène que l'on voit, un peu comme
le 6e sens de l'araignée du DVD de Spider-Man !
Tout ces bonus commencent a devenir de grands classiques, mais
ça fait toujours plaisir de constater que l'éditeur
nous a pris au sérieux : le fait est que le premier DVD
de Daredevil est très copieux.
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Les
bonus se divisent en deux parties ! La première est consacrée
au film, la deuxième a la BD, contrairement au bonus de
Spider-Man qui se focalisaient essentiellement sur la BD.
Un making of de presque 59 minutes décortique la création
du film sous ses nombreux aspect : la genèse chaotique,
la création des costumes, la chorégraphie des combats,
les cascades, les effets spéciaux, la musique, et la sortie
au cinéma (regardez le générique de fin du
making-of en entier, au milieu il y a un petit gag en image de
synthèse). L'ensemble est très complet, il y a beaucoup
d'intervenants, d'autant plus qu'il est possible d'obtenir des
informations supplémentaires sur certains points (un peu
comme le mode vision plus du film). J'ai surtout apprécier
les trop rares apparitions de Colin Farrell, tout particulièrement
quand il évoque les "collants bleus à la con"
de son personnage, ou encore quand il parle de l'imposant Michael
Clarke Duncan, "qui peut te faire tomber rien qu'en pétant".
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Outre
ce making-of, cette partie consacrée au film contient aussi
les tests à l'écran de Jennifer Garner, les rushes
de deux scènes en multi-angles (je me demande qui ça
intéresse), une courte featurette sur le Caïd, un
second making of promo de quasiment 25 minutes (relativement bien
foutu, et présenté par la sublime Jennifer Garner),
une galerie d'image, trois bandes annonces (enfin deux, si on
tient compte du fait qu'il y en a une en double, j'ai pas très
bien compris pourquoi), trois clips musicaux (Fuel, The Calling,
et surtout Evanescence) et enfin, un petit doc intéressant,
mais trop court sur la vie quotidienne d'un aveugle qui fut le
conseiller technique sur le film et y injecta de bonnes idées.
Côté
BD, le DVD se révèle tout aussi didactique : Un
bonne heure, là aussi, est consacré au créateurs
de Daredevil, de Stan Lee à Kevin Smith, en passant
par Frank Miller et les Romita père & fils. Ils interviennent
tous, les uns après les autres par ordre chronologique
dans de longues interviews ponctuées par des images du
comics. Les fans de l'homme sans peur seront aux anges, et ce
documentaire justifie à lui seul l'achat du DVD pour tout
fan de Marvel ! Pour justifier la fidélité du film
au matériel d'origine, un comparatif film/BD est aussi
présent. Les fiches signalétiques des personnages
de la BD présent dans le films complètent ce tableau
déjà bien fournit !
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Un
constat plus que positif, donc, pour ce DVD de Daredevil
beaucoup plus complet que ne le sont ceux d'X-Men (trop
focalisé sur la sortie d'X-2) ou de Spider-Man
(trop focalisé sur la BD). Mark Steven Johnson, grand
amateur de DVD, s'est grandement investit dans la création
de celui de Daredevil et s'est assuré que chaque
aspect de la création de son film soit filmé.
On restera juste un peu frustré par le fait que les mêmes
passages d'interviews se retrouvent plusieurs fois dans les
différents documentaires [c'est le côté
redondant de la promo
cf : test DVD de Les Deux Tours,
NDLR], et aussi à l'idée qu'une version longue
(dont on voit certains passages dans les bonus, d'ailleurs)
sortira d'ici peu...
GrisFaust
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BONUS
CACHE : dans le 2e DVD : allez sur les bonus consacrés au film,
et sélectionnez " les coulisses de Daredevil ". A l'intérieur,
on vous proposera le choix entre lecture ou Accès vision plus.
Positionnez vous sur Accès vision plus sans appuyer, et allez
vers la gauche. Vous verrez les deux saïs d'Elektra apparaître.
Appuyez dessus, et vous aurez droit a l'incontournable bêtisier
!



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Film
américain (2002). Fantastique, Action. Durée : 1h
42mn. Interdit aux moins de 12 ans
Réalisation,
production, distribution
Réalisateur : Mark Steven Johnson
Scénariste : Mark Steven Johnson, Brian Helgeland, Bill
Everett, Frank Miller
Producteur : Arnon Milchan, Gary Foster, Avi Arad
Production : 20th Century Fox, U.S.A., New Regency Pictures, U.S.A.
Distribution : UFD, France
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Acteur(s)
Ben Affleck : Matt Murdock / Daredevil
Michael Clarke Duncan : Wilson Fisk / Kingpin / Le Caïd
Jennifer Garner : Elektra Natchios
Colin Farrell : Bullseye / Le Tireur
Joe Pantoliano : Ben Urich
Jon Favreau : Franklin Nelson, "Foggy"
David Keith : Jack Murdock
Scott Terra : Matt Murdock à 12 ans
Ellen Pompeo : Karen Page
Kevin Smith : un membre de la police scientifique
Coolio Daunte : Jackson
Erick Avari : Ambassadeur Nikolaos Natchios
Lennie Loftin : le détective Manolis
Equipe Technique
D'après l'oeuvre de Stan Lee, Bill Everett
Compositeur : Graeme Revell
Directeur de la photographie : Ericson Core
Costumier : James Acheson
Chef décorateur : Barry Chusid
Producteur exécutif : Bernie Williams, Stan Lee
Chef monteur : Armen Minasian, Dennis Virkler
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