Le capitaine Diez le Fourbe et son équipage, à bord de la Perle Tribaal, sont partis à l'abordage de la critique du film "Pirates des Caraïbes - la malédiction des titres à rallonge", sabre au clair et le mousquet à la main. Ils ont tout défourailler, sans pitié aucune, pendant Bruckheimmer haut et court et écartelant Walt Disney. On a retrouvé les restes et ce n'était pas beau à voir... A vous de juger.

Faites moi fleurir ces cimeterres, chargez les mousquets, hissez le pavillon noir ! Tous sur le pont, et que ça saute ! Si j'en prends un à rêvasser, je l'envoie à la planche servir la boustifaille aux squales ! Bougez vos fessiers de culs-terreux, que diable !
Qu'on m'apporte du rhum, des femmes et de la bière, nom de Zeus !

Une critique ? Quoi ? Je suis là pour faire une critique, moi ? Ha bon. Merde. Autant pour moi, navré… Ca m'arrive, des fois, je m'emporte. Ca doit être du à mon complexe d'imagination surdéveloppée, ça… Je le tiens de ma trisaïeule, ça me joue des tours, des fois… D'ailleurs, c'est pas la première fois que…

Oui, bon, c'est bon, on n'est pas aux pièces. Halala, je vous jure. La voilà, votre critique :

Il était une fois un genre - le film de pirates - qui faisait les beaux jours des salles obscures : il soulevait les spectateurs et ramenait dans ses cales de l'or en veux-tu en voilà… Nul ne lui arrivait à la cheville, en ces temps que certains nostalgiques nomment encore aujourd'hui - la larme à l'œil, et la voix chevrotante - : "l'âge d'or du cinéma d'aventures". Mais le temps passât et, à l'instar du peplum, le film de pirates finit par tomber en désuétude… (à ce passage de l'article, les sanglots du lecteur sont les bienvenues)
Les saisons passèrent, la poussière recouvrit les bobines. Il advint pourtant un jour où des producteurs au long cours se lancèrent dans l'aventure pour mettre la main sur le trésor du film de pirate. Mais ce genre là était maudit et ils s'y brûlèrent les doigts : L'île aux pirates fut un échec cuisant (faut dire que Geena Davis en piratesse, ils l'avaient chercher). Aujourd'hui encore, il demeure l'un des films les moins rentable de l'histoire du cinéma.
L'avertissement était de taille. Les plus braves reculèrent d'effroi : on murmurait cette légende en frémissant dans les bureaux des producteurs…
Il fallut donc attendre l'année 2003 pour que les studios Disney fassent fi de la malédiction et décident d'adapter l'une des attractions les plus réputées de leur parc au cinéma (quelle idée, franchement… bientôt, ils vont nous sortir "Space Mountain - le film") : les bien nommées "Pirates des Caraïbes". En ces temps de trouble pour leur porte-monnaie, les studios Disney jouaient gros : quitte ou double, un succès salvateur bienvenue ou un bide colossale qui les aurait probablement envoyé par le fond rejoindre les infortunés producteurs de " l'Île aux pirates ".
Il advint que Pirates des Caraïbes - la malédiction du Black Pearl (c'est quoi cette manie des titres à rallonge ?) fut un succès… enfin, là, je m'avance un peu, mais bon, le film cartonne au box-office, alors on va dire que les pontes de Disney ont gagné leur pari.
Si comme moi, vous avez trippé toute votre jeunesse devant Le Corsaire Rouge ou le Pirates de Polanski, vous deviez forcément attendre Pirates des Caraïbes - la malédiction du Black Panther au tournant, le coutelas entre les dents et avec une féroce envie d'étriper à tout va si trahison il s'avérait y avoir eu. Ce ne fut heureusement pas le cas (y a un réal qui sait pas à quoi il vient d'échapper), mais que les hérauts n'aillent pas crier au REVIVAL tant attendu pour autant. Il y a du bon et du moins bon dans Pirates des Caraïbes - la malédiction du Black Panther et nous allons tenter de faire la part des choses.

Intéressons nous donc à la trame du film… Fait de plus en plus rare à Hollywood pour être notifié : le scénario du film est plutôt bien torché et, contrairement à ce que l'on aurait pu craindre, la fantastic touch se révèle finalement la bienvenue : elle apporte un peu de nouveauté aux poncifs du genre.
A la barre, le capitaine Gore Verbinski, s'en sort comme un chef. Sa mise en scène est parfaitement adaptée au rythme du film : ni trop furieuse, ni trop mollassonne. Il a également le bon goût de nous épargner les artifices visuels récurrents dans ce genre de productions -style suivre le trajet d'un boulet de canon au ralenti- et de nous offrir des scènes d'action parfaitement exaltantes et jouissives -mention spéciale au duel des deux héros dans la forge, qui exploite parfaitement toutes les subtilités du décors… A ce titre, Pirates des Caraïbes - la malédiction des Men In Black Pearl renoue avec le film d'aventures à l'ancienne - de l'âge d'or post mentionné - et respecte le quota 'divertissement' imposé.
Et puis, avouons le, on ne peut que féliciter le captain Verbinski de ne pas s'être fait phagocyter par son mécène, l'imposant Jerry Bruckheimmer. Bruckheimmer le Cupide, comme on le surnomme farouchement à la rédaction de Tribaal - après avoir craché trois fois par terre (c'est un de nos rituels)… Ce producteur là est une espèce de Midas moderne : il transforme tout ce qu'il touche en matière fécale. Il a quand même commis Pearl Harbor (l'ignominie fait film), Esprits rebelles, 60 secondes chrono, etc… Des summums de la booze cinématographique. Au vue de son nom au générique, on s'attendait donc non sans appréhension à voir l'un des boucaniers du film hisser la bannière étoilée et brailler : "Good Bless America". Que nenni, rien de tous cela, le Cupide s'est fait discret...
On est donc reconnaissant à ce vaurien de s'être effacé derrière le metteur en scène - qui doit, affirmons le haut et fort une bonne fois pour toute, demeurer le seul maître à bord ! - et de s'être contenté de superviser les costumes, les décors, l'aspect visuel… tous très réussis, soit dit en passant. Bref, de ce côté-là, no soucaï (comme dirait Ophélaïe) : l'emballage est superbe.
De même, la musique qui, bien que lorgnant un peu trop du côté de GLADIATOR durant les scènes d'action (j'ai cru entrapercevoir le nom de Hans Zimmer au générique… à vérifier), s'avère tout à fait appropriée, mention spéciale aux tambours et aux flûtes aztèques (exotisme, quand tu nous tiens).
Pour parfaire le tout, ILM, fidèle à sa légende, nous offre des effets spéciaux classieux, signant les plus belles séquences du film quand entre en scène la terrible malédiction qui plane sur les flibustiers du Black Pearl. Gothique, macabre et… jouissif.
Vous l'aurez compris : on en prend plein les mirettes... Mais quand est-il du contenu en lui-même ?
Pour le savoir, passons donc le reste de l'équipage en revue.
Commençons par l'incontournable Johnny Depp qui pose un vrai cas de conscience au rédacteur que je suis. Si son look ravageur lui vaudrait un oscar à lui tout seul, on renâclera sur son jeu. Ses mimiques outrancières, sa démarche de drag-queen alcoolo et ses remarques décalées, certes, tout cela est bien fendant mais finit par cantonner le personnage de Jack Sparrow au rang de simple bouffon. Il lui manque cette classe et ce charisme qui nous scotchait aux basques d'Errol Flynn et de Burt Lancaster. Il aurait fallut faire comprendre aux scénaristes que la loque humaine n'était pas forcément dissociable du personnage de héros…
Du coup, le réalisateur choisit de mettre en avant le jeune éphèbe Orlando Bloom qui, quoique disposant du physique de l'emploi, n'a pas encore (et c'est regrettable) les épaules assez solides pour assumer le rôle de jeune premier (ça viendra avec l'âge, Orli, t'en fais pas). Son jeu se résume donc à cinq expressions faciales récurrentes : l'étonné, l'offusqué, le mec blessé, l'amoureux transi et quelque chose comme un mélange des quatre. On finit par se rendre compte de la supercherie au bout d'une heure… et ça continue comme ça jusqu'à la fin.

Sa compagne Keira Knightley s'en sort mieux. Elle s'avère aussi charmante que convaincante dans ce rôle de princesse en détresse, une race de personnages en voie de disparition puisque les scénaristes hollywoodiens ont pris la fâcheuse habitude de constamment remplacer ces donzelles frémissantes par des féministes avant l'heure qui tiennent la dragée haute au héros, tout ça pour éviter de se faire accuser de misogynie. Moi, forcément, en machiste patenté, les femmes libérées, elles commençaient à me taper sur le système… [oh le vilain provocateur… NDLR] Du coup, le personnage d'Elizabeth Swann tombe à point nommé : en plus de renouer avec la grande tradition de l'héroïne kidnappée par les vilains, son caractère aguerri et débrouillard devrait également contenter les spectatrices du sexe faible - qui n'a de faible que le nom -. Alors si en plus elle nous sort LA réplique qui tue ("Tu aimes avoir mal ? Porte des corsets…"), que demander de plus ?


Geoffrey Rush (Blackheart) : "La croisière, ça m'use."

Dans cette masse de jeunes premiers, l'acteur qui se démarque vraiment se nomme Geoffrey Rush, qui fait son petit bout de chemin à Hollywood en accumulant de remarquables prestations avec un faible pour les rôles historiques dans lesquels il excelle - marquis de Sade dans Quills, Trotski dans Frida, Javert dans Les Misérables -. Il est parfait dans les frusques de l'effroyable Blackheart (j'ose pas écrire le nom choisi pour la VF). A ce titre, la séquence de sa mort, quoique bien courte, a un côté poétique et macabre que j'aime beaucoup…
Bref, l'interprétation générale n'est pas transcendante, tout au plus satisfaisante.
Mais soyons indulgents : comme dans bon nombre de blockbusters américains, ces rôles sont trop minces pour permettre à ces comédiens de s'épanouir pleinement et de faire l'apanage de tout leur talent… Pour Geoffrey Rush et Johnny Depp, c'est déjà confirmé. A présent, on attend de voir Orlando Bloom et Keira Knightley faire leur preuve.
Ha oui, tant que j'y suis à parler des comédiens, on pourra renâcler, dans les dernières minutes du film, au vu de l'appel du pied d'Orlando Bloom au directeur de casting de D'Artagnan - t'égares pas dans l'excès de zèle, Orli, tu vas finir par t'embrouiller les pédales -…

Au nombre des défauts, à Pirates des Caraïbes - la constipation du Black Pearl, on ne pourra véritablement reprocher qu'une chose : la patte Disney, omniprésente et ô combien agaçante. Ca veut dire seconds rôles comiques de rigueur, violence édulcorée et fin moraliste… Et là, franchement, je tique. Les pirates sont des brigands, de la vermine, que diable ! Et c'est bien pour ça qu'on les aime ! Alors qu'on n'essaie pas de nous faire croire qu'ils avaient bon fond et qu'ils étaient prêts à risquer leur vie pour sauver leur capitaine… Hey, Mickey ! Faut arrêter la fumette, tout le monde il est pas beau, tout le monde il est pas gentil ! Mais passons...
Côté humour, Pirates de Poitou-Charentes - la malédiction du Black Pearl n'en manque pas, (cf : l'arrivée triomphale de Depp au port… on en rigole encore). Alors pourquoi, diable, avoir voulu rajouter des bouffons de service ?
Tiens, vous vous rappelez les deux sbires de Hadès dans Hercule (version Disney, bien entendu) ? Et ben là, on a les mêmes en chair et en os. Et dorénavant, exquise nouveauté, ils existent en deux coloris : espagnols et flibustiers. Une paire de minables gardes ibériques qui vont mettre vos zygomatiques au supplice dans la première moitié du film et un couple de forbans ratés qui vous plieront en quatre dans la seconde. Les gentils ne valent pas mieux que les méchants… P'tain, j'ai frôlé la crise d'asthme tellement ils étaient comiques. Chevallier-Laspalles, à côté, c'est Pierre Desproges & Buster Keaton…

Pour finir dans les défauts, on pourrait se poser des questions sur une vanne du film très ambiguë.
[Le passage se situe aux 3/4 du film. Un flibustier s'apprête à abattre Jack Sparrow mais celui-ci fait appel aux pourparlers, tirés du guide des pirates, qui l'autorise à parler au capitaine]
LE FLIBUSTIER : (il jure) "Je me demande qui a inventé ces maudits pourparlers !"
JACK SPARROW (d'une moue goguenarde) : "Sûrement les français"
Rires jaunes.
Si les amerloques bourrent leur production de ce genre de vannes puériles pour se venger du refus des français de collaborer au pillage de l'Irak, ça va pas le faire, moi je vous le dis…
Dans sa hargne à nous taxer de lâches, l'Oncle Sam ne parvient qu'à nous faire passer pour des pacifistes (si seulement…), ce qui est en soi-même aberrant quand on regarde le passé de la France, entaché par d'innombrables guerres et d'atrocités colonialistes. Hors de propos et anachronique, cette boutade rien de moins qu'innocente ne trouve pourtant pas un échos désobligeant puisqu'elle sort de la bouche du personnage interprété par Johnny Depp. Or comme vous n'êtes pas sans le savoir, le comédien, époux à la ville de Vanessa Paradis (heureux homme) est un grand francophile devant l'Eternel et s'est déclaré être contre la guerre en Irak… Donc, toc, ça ne nous touche même pas !!! Tiens, je suis sûr que c'est Bruckheimmer qui l'a mis dans le scénario, cette vanne là !
Pour conclure, Pirates of the Crabes en jeans - the malediction of the Perle Noire laisse un goût mitigé. Mais vu que je suis un fan des films de pirates et que je suis d'une mauvaise foi incroyable, je lui mettrais une bonne note, rien que pour faire bisquer ses détracteurs (ils sont légion). C'est pas juste ? M'en fous, je vous proote.
A ce moment précis de la critique, le lecteur n'en peut plus de tant d'insolence.
"C'est lui qui a calomnié la saga Terminator et qui a osé mettre une bonne note à Hulk ! Qu'on emmène ce mécréant au gibet !" grogne-t-il. D'un saut-périlleux en arrière, le capitaine Diez le Fourbe échappe à la foule de lecteurs mécontents et retombe sur le pont de son navire, la Perle Tribaal.
"Ha ha ha ! A la prochaine, mes amis !!!" ricane-t-il en agitant son tricorne au dessus de sa tête.

"Il nous échappe encore !" grognent les lecteurs la bave aux lèvres, impuissants.
"Prenons le large !" crie Diez le Fourbe en s'emparant du gouvernail d'un geste fier. "Dr Marlowe, aux canons ! StaxtonBilling, hisse le pavillon ! BabylonZeus, lave moi ce pont crasseux ! Il reste encore de nombreux sites sur le cinéma à piller avant la tombée de la nuit !"
Et ils disparurent au couchant, et jamais le lecteur ne les revit plus…

THE END

P.S. : Ha oui, ça n'a rien à voir mais restez jusqu'à la fin du générique pour l'inévitable séquence cachée (faudra prendre l'habitude, désormais)… #


* la mise en scène
* les décors, les costumes, les effets spéciaux…
* l'incursion dans le fantastique, qui offre des séquences macabres - enfin, dans les limites du raisonnable - et s'avère être un ressort scénaristique de bon aloi
* des séquences d'action emballantes qui renouent avec le film d'aventure dans ce qu'il a de meilleur


* le potentiel sous exploité du personnage de Jack Sparrow
* quelques acteurs falots
* la patte Disney, insupportable dans les dernières minutes
* un tantinet longuet - 15 minutes de trop -
* la paire de Laurel & Hardy décalquée en deux modèles différents (gentils et méchants)


… le cinéma d'aventure et que peu vous importe le flacon tant que vous avez l'ivresse, vous trouverez votre compte dans " Pirates des Caraïbes - La Malédiction du Black Pearl " (j'ai écrit le titre en entier !!! ouais !!!)


Un spectacle divertissant qui parvient quelques fois, miraculeusement, à renouer avec le film d'aventures d'antan… souvent drôle, mais plombé par la morale bien pensante de Disney.

14/20




"Très bon article (sa qualité, vaux l'attente qu'elle nous a imposé : ça faisait 1 semaine que je l'attendais au tournant)!
A part que... Johnny Deep, je l'ai trouvé génial, et le côté "surjoué" était volontaire pour montrer sa marginalité!
Cela dit ton opinion n'était pas infondé, et je la respecte!" GrisFaust
"yop,


héhé, bien écrite ta critique, même si je ne suis pas d'accord avec ton avis sur Verbinski que je considère dans ce cas si plus comme un contre maître que comme un maître d'oeuvre.

La mise en scène est molle et nous laisse de longs temps morts avec les poursuites et leurs contre-poursuites. Le jeu des acteurs est à l'écran mal rendu, mis à part le jeu très libre justement de Depp, par ailleurs vital pour la psychologie de Sparow
Le film n'aurait pas été abîmé en raccourcissant d'au moins 20 minutes sa durée.

Les jeux de Bloom et de Knightley sont assez fermés, et chose certaine, n'ont pas hérité des rôles les plus faciles. Jouer des personnages classiques demande à tous coups la perfection.
Jamais ces deux personnages arrivent à nous plonger dans leur romance, les scénaristes les ont trop alourdis, les ont trop "classissisés" pour leurs laisser une once d'émotivité. Dommage, ils méritaient mieux comme direction !

Plus particulièrement pour Knightley, on aurait aimé avoir autre chose qu'une belle plastique à faire valoir. Les femmes dans ce cinéma-là sont trop souvent confinée à subir les évènements d'un monde trop masculinisés.

Pour Bloom, la surenchère faite autour de lui l'a desservi, et l'attente faite autour de sa prestation, en plus des raisons narratives, nous déçoit. Il a hérité du rôle le plus ingrat de film d'attraction, avec celui du (ridicule) gouverneur.

Les vraies bonnes surprises, comme tu le dis, sont les fx parfaitement intégrés à l'histoire, en plus des étonnantes réactions de Depp qui tranchent avec le genre Disney, notamment la scène où lui et Keira sont sur une île. Un héros qui se bourre la gueule au lieu de draguer la the nana du film, c'est historique chez Disney, lol.

Pour le reste, j'adhère à l'analyse

" Blazcal
" Allez ! Un petit avis sur "Carribean Pirates" ( non envoye par Eudora ) :


Le moins qu on puisse dire, c est un film qui assure le spectacle ( et qui
du fait est assez comprehensible en anglais )

Bien sur, certaines peripeties sont un peu tirees par les cheveux.
Parfois, les mechants sont un peu trop classes et naifs, et les gentils un
peu trop truqueurs. Mais ce sont les mechants et les gentils ( comme l ont
si bien caricature les Inconnus ), et chacun aura le destin reserve a son
statut. Et, dans le monde des forbans, le code des pirates donne t il des
lignes directrices ou des regles pour la conduite des personnages ? ( c
est un des "debats" du film )
Quoi qu il en soit, on retrouve tous les classiques du film de pirate :
la raid pirate sur la cite, l ile deserte, le duel-cannonnade en pleine
mer, le gouverveur anglais a l esprit prisonnier des conventions, le
tresor dans la grotte, la fille enlevee, le jeune gars au grand coeur,
la musique de l aventure ( tres bien, la musique, elle contribue au
fait qu on s en prend plein les mirettes )...

Le realisateur ( ou le producteur Disney ) a choisi de donner au film un
ton plus comique que violent. Cela a ses inconvenients et ses avantages.

En tout cas, la truculence du personnage haut en couleurs du capitaine
Jack Sparrow fait mouche ( et cela des sa premiere scene ). Sans ce
personnage, le film aurait certainement ete autrement reussi. Donc, on
rit de bon coeur et on est emballe par les scenes spectaculaires.

Bref, c est un film divertissant." Loic

"ce film ma énormément déçus,il est quelques fois illogique,l'histoire n'est pas du tout accrocheur(j'ai faillis m'endormir),c'est un film de wal...disney ou koi?
note 12/20 et encore je suis gentil " Yutaka

"Ton article m'a bien fait rire, bravo!!" resal
En réponse à Resal
"sympa sympatique" xiagolas
"Slt,

Toujours autant de plaisir à te lire... Je t'avais déjà dit il y a un certain temps (on va dire 3-4 mois) sur un forum "Matrix Reloaded" que j'étais sensible à ton humour. Et bien j'y suis toujours !!!

Donc pour la qualité de ton article je vais te donner une note de 16/20 (Bien que je n'ai pas de barème précis pour jouer à ce petit jeu, 16 me semble être une bonne note pour une bonne rédaction )

Pour en venir au film, mon avis ne diffère pas vraiment du tien... J'ai trouvé le film très bien réalisé techniquement et visuellement (j'adore les combats alternant les vues de peau humaine avec celles des os représentant la forme des pirates en zombies). Quant aux acteurs masculins, Orlando supporte plutôt bien la concurrence avec Depp même si ce dernier est excellent dans son rôle de pirate-bouffon (peut-être le seul point où on est en désacord...) donnant l'impression qu'il est adepte de la picrate (moi aussi j'essaye les jeux de mot ).

Ceci dit il a des choses moins bonnes comme un côté sombre pas assez... noir, comme quelques invraisemblances (nos deux héros maintenant une barque au fond de l'eau, des cascades un peu tirées par les cheuveux...), et surtout comme un Happy-End beaucoup trop ... joyeux à mon gout !!! (C'est vraiment le genre de fin qui me gave énormément... Respect à T3 en passant !!!).

Donc on va dire qu'il s'agit d'un film qui reste un bon divertissement et qui nous prend pas totalement pour des cons... (Et c'est déjà pas si mal pour une grosse production de chez Mickey !) note 14/20 !" lexorciste303

"voila g pas lu les precedent message
g pas de quoi ca parle
est ce que vous savez faire un resumer
(je veux juste mon pseudo en dernier sur la page principale )
non c pas vrai lol" darkelves

 


DEPP IMPACT
Quel est votre film préféré avec Johnny Depp ? Dans quel film son interprétation vous a-t-elle le plus marqué ?


A nightmare on Elm St.
Private Resort
Platoon
Edward aux mains d'argent
Cry Baby
Gilbert Grape
Benny & Joon
Arizona Dream
Ed Wood

Don Juan De Marco
Dead Man
Nick of Time
Donnie Brasco
LA without a map
Las Vegas Parano
Sleepy Hollow
La Neuvième porte
The Astronaut's Wife
Before Night falls
The Man who cried
Chocolat
Blow
From Hell
Lost in La Mancha
Pirates des Caraïbes - la malédiction du Black Pearl

"Je tenais à dire que j'ai adoré la façon de jouer de jonnhy deep dans "Pirates des Caraïbes..." ! Le film que je préfère, et c surement parce qu'il y a aussi Al pacino, c Donnie Brasco ! A+" Francky
"Arizona dream - suivi par Dead man et Edward aux mains d'argent..." Paracelse
"Edward aux mains d'argent, suivi par Sleepy Hollow et Ed Wood. Tiens ce sont que des films de Burton...

PS : je n'ai pas vu Pirates cependant !" Loustix

"Pour moi ce sera le même classement que Loustix." h3lly
"Je tenais à dire que j'ai adoré la façon de jouer de jonnhy deep dans "Pirates des Caraïbes..." ! Le film que je préfère, et c surement parce qu'il y a aussi Al pacino, c Donnie Brasco ! A+" Francky
"Arizona dream - suivi par Dead man et Edward aux mains d'argent..." Paracelse
"1 Ed Wood
2 Edward aux mains d'argent
3 Sleepy Hollow
" Staxton.Billing
"Ed Wood bien sur (ceci dit je l'ai adoré dans bcp de film comme EAMD'A Benny and Joon et ou encore dans Arizona Dream et puis aussi Las Vegas Parano) o merde mais j'adore ce gars en fait" Dr Marlowe [t'es pas aux canons, toi ? Je t'y prends mon gaillard !!! ND#]
"GILBERT GRAPP

ARIZONA DREAM" mak-kwan

"Je les aime tous, avec une préfèrence pour LA NEUVIEME PORTE, BLOW et DONNIE BRASCO. " linetto
"1 : Edward aux mains d'argents
2 : sleepy hollow
3 : Pirates des caraibes
(J'ai pas vu tous ses films)
" kyros
"Donnie Brasco" aie-die
"Sleepy Hollow!!!!
Le chef d'oeuvre de Tim Burton!
" GrisFaust
"j'addore tout ses film. Il a une manière de jouer formidable.
Il change à chaque fois de genre.
mes film préférer sont
chocolat
sleepy hollow
from hell
intrusion
et bien sur pirates des caraibes
je n'ai pas encore vu tout ces film donc pour les autres je ne sais pas juger.
J'ai vu aussi
blow
Edwar au mains d'argents
la neuvieme porte
Les larmes d'un homme
" elisabeth.turner
"j'ai adoré "Edward au mains d'argents" ainsi que "Sleepy Hollow" et dernièrement "Pirates des Caraïbes", pas mal non plus, j'ai bien déliré!!!!!!!!!!!!" glia54
"moi c Edward aux mains d'argents c trop beau
mais je n'ai vu que: Edward aux mains d'argents, Sleepy Hollow, La neuvième Porte, From Hell et POTC. Donc il m'en manque beaucoup..." Allegra
"1. Donnie Brasco
2. Sleepy Hollow
3. La 9eme Porte
4. Ed Wood
5. From Hell

Difficile de le juger dans lost in la mancha

" Gandolf
"Dead man" Anka
"moi c Sleepy Hollow et La neuvième porte et Piates des Carïbes
mais il y en a aps mal que G pas vu !!!" Anarya
"1/ Edward aux mains d'argent
2/ La Neuvième Porte
3/ Donnie Brasco" PetitPiou
"edoward aux mains d'argent est pour moi son meilleur rôle et de loin, il était carrément époustoufflant. et puis il y a bien sur ed wood et pirates des caraibes et donnie brasco (a cause d'Al Pacino) " darknab
"ed wood et edward aux mains d'argent sont c'est meilleurs films!
" MelodieWetmore
"Sleepy hollow.
" S.O.Stopicpourrave
"1) Edward aux mains d'argentpar
2)Sleepy Hallow
" math7777
"Platoon et Les griffes de la nuits sont des beau film mais on le vois pas assez pour dire.
" S.O.Stopicpourrave
"Pour moi ben le film que je prèfére et....(suspense)....allez Sleepy Hollow" nekolulu
"Pareil, j'ai adoré la manière qu'il a eu de jouer dans les pirates des caraïbes. Cependant, et pour les mêmes raisons evoquées ci dessus, mon préféré reste Donnie Brasco." derfS
"je pense que ca serai :
1 : Edward aux mains d'argents ( G vu ce film à lage de 10 ans et il ma vrément marqué !! )
2 : sleepy hollow
3 : Pirates des caraibes

voili voilou !!!

" miss_legolinae
"Le film ou Johnny Depp est le plus impressionnant est sans conteste pour moi Las Vegas Parano, et de loin !!! Outre le fait que j'adore ce film, la prestation de Johnny y est tout simplement hallucinante, il en reprend d'ailleurs pas mal de mimiques dans Pirates..." SpiderNounours
"Edward aux mains d'argent
Edward aux mains d'argent
Edward aux mains d'argent
Edward aux mains d'argent
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DONNIE BRASCO
" MARLONBRANDO [J'ai pas bien compris ? C'est quoi ton film préféré avec Johnny Depp ? NDLR]
"e bo johnny m'a marquée dans edward o mimines en nargent , paskeu meme les sourcils épilés, la bouche à la geicha et la coupe, on est obligé de l'aimer... comme la fille!
sinon je diari dans las vegas parano, où, je l'avoue, si on ne m'avait pas dit ke c t lui, je l'aurait peut-etre pas reconnu "on peut pas s'arreter ici, c'est lpays des chauves souris!!" dailleurs, je m'etait longtemps demandé comment ils avaient fait pour la calvicie
ensuite je dirait sleepy hollow, avec son coté éféminé... mais assez delirant! puis dans la meme lignée, from hell (trop beau) (bouhouu jveu lmeme!) et pis l'actuel mais non moins incontournable, pirates des caraibes! normallement à la place de keira ca devait etre moa, mais ils m'ont dit ke j'avais pas assez de poitrine pour le role... pétasse!!!" aeris.leonheart
"réponse: EDWARD AUX MAINS D'ARGENT!
Cependant,si c'est pour moi le meilleur film,ce n'est pas dans celui ci qu'il a livré sa meilleur perfomance(excellente tout de meme)!
Sa meilleure perf...plus dur :au choix ED WOOD ,DEAD MAN,LAS VEGAS PARANO,PIRATES..." hlab27
"Dilème... Quel grand acteur ce Johnny Depp !!
Sans tenir compte des films, j'adore sa prestation dans Sleeppy Hollow !
Mais comment oublier la magie d'Edward aux mains d'argent et la folie de Las Vegas Parano..." nanine3
"Edward aux mains d'argent par dessus tout puis Sleepy Hollow et Benny and Joon mais il est formidable dans pratiquement tous ces films....." blackwolf
"Pour moi, le meilleur film avec Johnny Depp est incontestablement Dead Man qui est quand même un film culte, tant pour son jeu que pour l'intrigue, l'ambiance, Jarmusch et la musique qui est excellente.
Je l'ai adoré aussi en Edward, un film qui m'a fait pleurer d'abondance, exceptionnel parce que féérique sans être mièvre. Ensuite Ed Wood, film assez désabusé mais qui se termine plutôt bien qui m'a bien plu.
Sleepy Hollow était pas mal mais j'ai trouvé la musique à chier et je ne suis pas hyper-fan de sorcellerie, fantastique, etc. Pourtant Johnny Depp s'en sort bien. Voili-voila. " popi
"Sans hésiter Edward aux mains d'argent ! Deep arrive à nous boulverser rien qu'avec son regard ! C'est une vraie performance d'acteur. Il représent à lui tout seul l'univers de tim burton : bizzar ,beau et tellement poètique !
Vive Johnny Deep !" akimilo17


Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl (Pirates of the Caribbean : the curse of the Black Pearl)
Film américain (2003). Aventure, Action, Fantastique. Durée : 2h 20mn.

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Gore Verbinski
Scénariste : Jay Wolpert, Stuart Beattie, Terry Rossio, Ted Elliott
Producteur : Brigham Taylor, Jerry Bruckheimer
Production : Walt Disney Pictures, U.S.A., Bruckheimer Films, U.S.A. Touchstone Pictures, U.S.A.DistributionGBVI, France

Acteur(s)
Johnny Depp : Jack Sparrow
Geoffrey Rush : le capitaine Barbossa
Orlando Bloom : Will Turner
Keira Knightley : Elizabeth Swann
Jack Davenport : Commodore Norrington
Jonathan Pryce : le gouverneur Swann
Lee Arenberg : Pintel
Brye Cooper : Mallot
Mackenzie Crook : Ragetti
Michael Berry : Twigg

Equipe Technique

Compositeur : Klaus Badelt, Hans Zimmer, Geoff Zanelli
Costumière : Penny Rose
Chef décorateur : Larry Dias
Producteur exécutif : Mike Stenson, Chad Oman