"En contant une romance impossible entre deux policiers homosexuels américains, Michael Bay nous offre un film remarquable, une oeuvre émouvante et pleine de finesse... Sa mise en scène contemplative sert à merveille une love-story, à la fois impossible et à cent lieues des standards de la production hollywoodienne, dans la ville de Miami-les-fromentales. Sublime interprétation du couple Garibaldi Smith et Antwone Lawrence. A ne manquer sous aucun prétexte. #"
DRRIIIIINNGGG !!! Diez se réveilla en sursaut de cet horrible cauchemar.

Jerry Bruckheimmer present : Tchic ! Bang !!! Arg ! "J't'ai niqué mon salop !" Vrouumm !! Hiiiiiiiii !!! "Ma bagnole connard !" Tatatatatatatata !!!!! BIG BANG BADABOUM !!! "On a eu chaud !" Bisous bisous… Oh oui ! Oh oui !!!! "Yeaaahhh man !" PAN ! Brouf !!! "Hé ! Ma piscine !" Clic... BOUMMMMMMM !!! Aaaaaaaaaaaaaaarg !!!! TchiiiSPLAM !!! "Bad Boys, Bad Boys, watyoukanadou, watyoukanadou wenwicomefauryoo !!!" The End

VICE CITY
Bienvenue à Miami. Bienvenue dans une ville où les malandrins finissent en pièces détachées dans des boîtes à chaussure ; où les policiers lâchent quelques bonnes boutades après avoir pulvérisé le crâne d'un outlaw ; où le plus pauvre de tous les agents du FBI crèche dans une villa grand luxe (mais le malheureux n'a qu'une misérable piscine gonflable … drame !). Bienvenue dans un Monde de sexe, de drogue et de violence ; un Monde où les rats baisent comme des humains, les humains comme des rats et où la frontière entre l'animal et l'homme est si ténue qu'on ne serait pas étonné de voir un Tigre du Bengale plongé dans la lecture de Newsweek à une terrasse de café.
Bienvenue dans le Monde de Bad Boys II.

Dans cette jungle urbaine, on se charcute, on se fusille, on se décapite, on se démembre. Et tout ça avec le sourire, SVP ! Ici, on se bécote dans un champ de mines ; là, on passe un bidonville au bulldozer ; un peu plus tôt, un corbillard lâchait des macchabées sur la voie publique par paquets de 12 pour retarder ses poursuivants. Les aliénés portent l'uniforme, le Dalaï-lama la camisole, les républicains bien haut la bannière étoilée. Très pittoresque, comme pays.

Dans cette Amérique fantasmée - ou cauchemardesque ? -, l'agent Roger Murtaugh et Martin Riggs... heu, pardon… Je voulais dire, Tango & Cash… Non plus ? Heu, Dupont et Dupont, alors ? Attendez, on parle de quel buddy-movie, là ? Ha, autant pour moi. Nos héros se nomment Marcus Burnett et Mike Lowrey.
Petites présentations. Marcus Burnett est un père de famille responsable qui : -1°) terrorise tous les courtisans de sa fille (hé hé) ; - 2°) a des problèmes d'érection (hu hu) ; -3°) confond des Efferalgan avec de l'ecstasy (ho ho). Pas commode, pas très grand, pas très drôle.

Son acolyte, c'est Mike Lowrey. Plutôt play-boy que bad-boy, celui-là... Son uniforme, c'est un Versace ; son véhicule de fonction une Porsche ; son mandat de perquisition un numéro de Penthouse ; son arme de service un fusil d'assaut et son tableau de chasse les Pages Jaunes du grand banditisme. Il a déjà sauté sa psychothérapeute, son témoin, la sœur de son collègue, sa boulangère… que sais-je encore ? C'est un hot rabbit, le Rocco Siffrédy de la maison Poulaga. En plus, il squatte la casa de son collègue et le lit de la frangine du dit collègue. Ce qui entraîne quelques tensions bien compréhensibles dans leur collaboration. Mais rassurez-vous, en fait, ces deux là s'adorent, on se demande même pourquoi ils ne sont pas PACSés…


BAD MOVIE
L'intrigue de ce Bad Boys II est aussi mince qu'une mante religieuse anorexique, aussi originale que celle du 3 657e épisode de Derrick (mon préféré) et aussi crédible qu'une interview promo de Christophe Lambert. Elle se résume à la croisade dans laquelle se lance notre paire de clowns contre un Pablo Escobar de seconde zone qui transforme les cadavres de sa morgue en containers pour sa dope (ce qui donne lieu, par ailleurs, à une séquence de fouille particulièrement éprouvante - rires jaunes, quoi).
Pour rehausser le tout, des Haïtiens dreadeux venus d'on ne sait où et doublés dans la version française par des nostalgiques de la colonisation (en gros, ils causent le 'ptit nègre', c'est assez pathétique), viennent foutre leur merde dans l'intrigue.
Devinez quoi : à la fin, les gentils gagnent.

Tout cela n'est guère original, me direz-vous, et pourrait se résumer à la trame d'un épisode de "2 Flics à Miami" trash… Et je vous répondrais : "tu l'as dit mon kiki !" Avouons le sans ambages, le scénario de Bad Boys II n'est pas son point fort, et ne sert de prétexte qu'à un maximum de gunfight furieux, de courses poursuites effrénées (quoique, l'adjectif qualificatif 'effrénées' n'est peut-être pas le plus approprié au groupe nominal 'courses poursuites') et de délires pyrotechniques en tout genre... En effet, vous n'êtes pas sans savoir que les studios sont contraints de détruire tous les décors du film à la fin du tournage. Or les producteurs de BBII ont eu l'ingénieuse idée de tout détruire PENDANT le tournage (pas cons, les mecs). Du coup, on a l'impression que Caterpillar a produit le film. L'entrée d'un bâtiment de pompes funèbres s'effondre, un tronçon d'autoroutes prend feu, une villa de Guantanamo explose (ça va pas faire plaisir à Fidel, ça)... Tout y passe. Même la piscine de Martin Lawrence.
Faut dire ce qu'y est (quitte à en faire tiquer certains) : côté divertissement, BBII assure, quitte à se vautrer dans une surenchère de moyens. Sans s'élever au niveau d'un MacTiernan, on reconnaîtra à Michael Bay (réalisateur de l'efficace The Rock, du fâcheux Armageddon et de l'innommable Pearl Harbor) un certain savoir-faire dans la mise en scène, quoique ayant une fâcheuse propension à filmer ses nymphettes en contre-plongée [ça va faire plaisir à Marlowe, ça… NDLR] et à surcharger son film de ralentis, tant est qu'on finirait pas croire que le gaillard est payé à l'heure. Ben ouais, 2h20, 'fallait quand même le faire… En même temps, on ne s'ennuie pas trop, et comme me le fit remarquer un collègue : "on en a pour son argent". Oui, mais faudrait pas non plus voir à confondre le cinéma et le grand huit.

Mais attention, garçon ! Bad Boys II ne se résume pas à un jeu de shoot géant ! (je sais, moi aussi, j'ai du mal à le croire quand j'écris ça) Les producteurs ont aussi pour ambition de nous fendre les zygomatiques, les salopiauds !
Là où le premier opus jouait sur le terrain du quiproquo, le second y va à fond dans l'humour noir (ou potache, selon l'occasion)… Vous l'aurez compris, la partie 'poilade' du film repose essentiellement sur les deux acteurs principaux. L'agent Smith et son collègue cabotinent gaiement, en rajoutent à fond dans les mimiques outrancières - en gros, on louche pour montrer qu'on a mal et on lève le menton en signe d'offuscation - et mettent beaucoup d'application à passer pour des abrutis finis. Ces deux là s'amusent tellement qu'on croirait voir une paire de mômes à qui on a donné des flingues en plastic. L'alchimie de leur duo fonctionne comme une grosse mécanique plutôt bien rôdée, aux rouages certes ostensibles mais qui, ma foi, fonctionne sans trop de ratées et assure la présence d'humour (pas toujours du meilleur goût) dans cette boucherie monumentale.

HIP-HOP CORN
Mais ces gardiens de l'ordre accumulent les bavures avec tellement de bonne humeur que ça en devient presque gênant… Ce que n'auront pas manqué de remarquer les critiques bien-pensantes. "Malgré lui, le film brosse le portrait préoccupant d'une Amérique gangrenée par la violence, définitivement malade de l'intérieur." résumera TéléCinéObs, qui qualifie le film d' "infect". On ne leur en tiendra pas grief, on a eu nous-même eu du mal à retenir un sursaut de nausée.
Ha, ça ! Il est évident que BBII va en écœurer plus d'un… De Tarantino (période Pulp Fiction), Bay a conservé cette dérision totale face à la mort. Par contre, à contrario de son collègue QT, il a complètement oublié qu'on pouvait faire du cinéma par passion et non pas uniquement pour s'en foutre plein les fouilles. Du coup, son film sent un peu trop la machine à pépettes, calibrée pour plaire au public. Le succès du film au box-office semble aussi inévitable qu'une prédiction de Nostradamus : nous avons à faire au type même du blockbuster savaté par la critique et encensé par le public (prépubère, le public).
A ce propos, j'ouvre une parenthèse en parlant de critiques. A entendre ses détracteurs, BBII serait, je cite, démago, homophobe, misogyne, raciste, patriotique, poujado, fasciste, nazi, sophiste, antisémite, négationniste, que sais-je encore ? D'aucuns l'ont même ouvertement taxé d' "antifreudisme primaire". Ce film est malsain, certes. Mais de là à lui foutre toutes les tares sur le dos, faut voir à pas exagérer, collègues…

N'empêche… Voir des mômes dans la salle m'a un peu refroidi. Comment se fait-il qu'un film comme Desperado 2 soit "Interdit aux moins de 12 ans" alors qu'on se contente de taxer BBII, tout aussi violent, d'un avertissement (certaines scènes de violence pourront heurter ta sensibilité, jeune spectateur). C'est quand un même un petit peu beaucoup n'importe quoi... Qu'on se le dise : l'humour n'adoucit pas la violence, il ne la rend que plus dérangeante ! M'enfin, je dis ça, je dis rien…

J'en viens à cette question : peut-on accorder à BBII la dénomination d' "œuvre cinématographique" ? Faut dire ce qui est : ce beat them all ressemble plus à un gigantesque clip de rap américain de 2h20, avec tout ce que cela implique de naïades peu farouches, de grosses pétoires et de caisses de luxe, qu'à un film de cinéma. Pourtant, on est en droit de prendre un certain plaisir coupable devant cette gigantesque entreprise de déshumanisation. Que voulez-vous ! En tout cinéphile, il y a un mauvais garçon qui sommeille… #


*Le côté "pur divertissement" décérébré
*La surenchère dans la violence
*L'humour noir


*Le côté "pur divertissement" décérébré
*La surenchère dans la violence
*L'humour noir

Et oui ! Bad Boys II fait partie de ces films dont on peut trouver les qualités dans les défauts !


…le premier épisode de Bad Boys, les pop-corn movie et le fait d'en avoir pour votre argent quand vous allez au cinéma, alors Bad Boys II est votre attraction de prédilection. Mais pensez à mûrir un peu.


Quand Hollywood revisite la blaxploitation tendance '2 flics à Miami', ça donne Bad Boys II : un beat them all trash, rétrograde, ultracommercial, démago, foncièrement malsain, mais indubitablement jouissif dans son acharnement à tout faire péter.

13/20


"yop

Je te paraphrase pour le film : "C'est quand un même un petit peu beaucoup n'importe quoi... "

Perso, je suis jamais entré dans le film à cause des deux acteurs. Leurs jeux sont aussi ineptes que le film en lui-même.
Le récit est une èmième variations invariée des avatars avariés du genre En gros, c'est super pas surprennant du tout , sauf pour ceux et celles qui viennent de naître cette semaine.

Vivement le III qu'on explose encore plus de voitures, qu'on tire encore plus de balles, qu'on nous prenne encore plus pour des caves." Blazcal

"ben tiens j'en profite pour copier coller ma critique allociné :

Bad Boys à le même interet que les montagnes russes : Se vriller la tête en se donnant le vertige et le tournis. Et ca s'arrete là. De l'humour, certes, mais a trop chercher systématiquement la vanne à toutes les répliques, ca devient lourd. Le doublage est (comme dans le premier opus d'ailleurs) ABOMINABLE (oh ces haitiens à la limite de la caricature raciste). Et bien entendu le film s'acheve sur une armée d'américains entrant en force sur le territoire cubain, et explosant tout pour la bonne cause. Propagande, quand tu nous tiens. Ya pas 0 étoiles ?" tankk

"Tu as oublié de relever un petit détail (cela dit important): comme dans la majoritée des films policiers américains, le méchant n'est pas américain. Il faut toujours que ce soit un russe (les producteurs américains tiennent a remercier la mafia russe pour les innombrables scénarios auxquels elle a donné lieu), un sud américain, un asiatique (les producteurs tiennent remercier les triades...), ou un europpéen (dans BB1, c'était un français)! Il faut dire, qu'il n'y a pas de criminels aux USA : ils sont obligées de les importés!!!!!" GrisFaust
"Diez ta critique n'a aucun intérêt, ce n'est qu'une page entière remplie de moquerie pure." Carter







Un héros, c'est bien. Deux héros, c'est encore mieux. Lancé par le succès de L'arme fatale, avec l'inoubliable couple Mel Gibson/Danny Glover, la comédie policière prouve qu'elle est toujours à la mode avec Bad Boys II… Décliné à la française (Les Ripoux) ou tendance melting-pot culturel (Rush Hour), le buddy-movie se porte dans tous les coloris. Mais lequel d'entre tous ces tandems de héros préférez-vous ?

"Mon pauvre Diez... Ta question n'a pas l'air de faire un carton ! Bon je vais faire ma bonne action de la journée et t'apporter une petite réponse

Le titre qui me vient à l'esprit date de 1989. Et oui c'est pas tout neuf tout ça... Mais faut dire que je me suis complètement désintéressé de ce genre donc ceci explique cela !

Donc le grand gagnant est... Tango et Cash ! La rencontre de deux acteurs qui n'en avaient plein dans les biceps (Stallone/Russell) !

Bon j'avais tout de même 15 ans à l'époque donc pas la même vision des choses " lexorciste303

"Cher Diez (j'avais pensé a écrire Diezounet, mais ça me semblait trop familier),
Après avoir longtemps réfléchit à la question, j'ai écarté la possibilité de mettre le couple Electra/Daredevil (trop provoc'), ou Jack/Tyler Durden (Fight Club n'est pas vraiment un buddy movie). Je pense donc que dans Double Détente, il y a une alachimie entre Belushi et Scharzi qu'on ne retrouve dans aucun autre film (c'est donc mon vote)!
Voilou!" GrisFaust

"J'hesite... Faire dans le classique avc l'arme fatale jsutement... Ou Rush Hour car je trouve que le couple Tucker/Chan fonctionne a emrveille en depis de toutes els critiques sur els deux films (et oui j'adorre les deux Rush hour )

Bon alelr, je me resout a choisir Lugger et Colt pour Alarme Fatale, comme ça je tranche!" Kupper2

"chodaboy et orgazmo dans capitaine orgazmo ..

bien que laurel et hardi ne sois pas trop mauvais non plus ..." toplessben

Bad Boys II
Film américain (2002). Action, Comédie, Policier. Durée : 2h 27mn.
Date de sortie : 15 Octobre 2003

Réalisation, production, distribution
Réalisateur : Michael Bay
Scénariste : Ron Shelton, George Gallo, John Lee Hancock, Todd Robinson, Jerry Stahl, Cormac Wibberley, Marianne Wibberley (tant de scénaristes pour un tel résultat, il y a de quoi rire)
Producteur : Jerry Bruckheimer
Production : Bay Films, U.S.A., Columbia Pictures Corporation, U.S.A., Jerry Bruckheimer Films, U.S.A.
Distribution : Columbia TriStar Films, France

Acteur(s)
Will Smith : Mike Lowrey
Martin Lawrence : Marcus Burnett
Gabrielle Union : Syd Burnett
Peter Stormare : Alexei
Henry Rollins : le leader TNT
Jordi Molla : Johnny Tapia
Theresa Randle : Theresa Burnett
Joe Pantoliano : le capitaine Howard

Equipe Technique
Compositeur : Mark Mancina, Dr. Dre
Directeur de la photographie : Amir M. Mokri
Directeur du casting : Kerry Barden, Billy Hopkins, Suzanne Smith
Directeur artistique : J. Mark Harrington
Producteur exécutif : Don Simpson, Chad Omann, Mike Stenson, Barry H. Waldman
Chef monteur : Mark Goldblatt, Roger Bartonl