FIGHT CLUB

Le must du fighting d'arcade revient squatter ta Play2...

Tekken Tag Tournament n'était qu'un amuse gueule, genre la bise du printemps qui précède l'ouragan estivale. Pour le plat principal, la cuisson particulièrement saignante, mais surtout toujours très jouissive. Le défi est de taille pour les dévellopeurs de Namco : révolutionner et bouleverser le genre de la baston virtuel un peu K.O. ces derniers temps et envoyer au tapis ses désormais nombreux rivaux parmi lesquels Dead Or Alive 3, Virtua Fighter 4 et Soul Calibur 2 (qui ne va pas tarder à sortir), tous prêts à sauter sur l'occasion de la première défaillance. Bref, la concurrence est rude... Pas de sushies, les nippons de Namco assurent et le challenger number 4 en a assez dans le ventre pour semer la déroute dans les tranchées adverses. La preuve par 4 (forcément)...

1°) Dans le décor...

Tout d'abord, petit changement dans l'environnement. On en est certainement pas encore au No limits attendu mais les arènes de combat en plus d'être toujours plus diversifiées (en haut d'un building, aéroport, salle d'entraînement), sont plus vastes et les interférences avec le décor enfin possibles. C'est pas encore DOA 3 mais bon, on est pas sur X-BOX... Prévoyez la pommade.

2°) Lunettes de protection non fournies.

La déblace d'effets visuels et les jeux de lumière sont très réussis : les feuilles des arbres qui filtrent les rayon du soleil dans la forêt, le cockpit étincelant d'un Boeing ou la ville by night, brillant de milles feux, vous en aurez pour votre argent. Les corps des combattants sont toujours très réalistes, mention particulière aux vêtements et aux cheveux. Côté fluidité, ça déménage, Namco exploitant à fond (et à raison, d'ailleurs...) la puissance non négligeable de la PlayStation 2, une console qui en a dans l'estomac, ne l'oublions pas. Comme tout bon Tekken, on joue ici plus sur la rapidité des enchaînements que sur la tactique. Apprenez quand même les combos qui font maaaaaaaaal...

3°) Casting directe (du droit).

Il ne faut pas oublier que la principale richesse de la saga de Namco repose en grande partie sur ses personnages... En effet, à une époque où les autres jeux de stonba proposaient de ridicules pantins dont la seule destinée semblait être vouée au bourrage de gueule virtuel, Tekken et Street Fighter étaient les deux seuls jeux vidéo à proposer de vrais persos, dont le style de combat était adapté à la personnalité. Des combattants tourmentés, plongé dans de sombres affaires de famille, aux prises avec leurs propres démons (au propre comme au figuré). Tous avaient alors une lutte à mener, en faveur des opprimés (à l'instar de King, un personnage animal très humain), de leur soif de pouvoir (Heihachi Mishima, un papi qu'il est très résistant aux années comme aux marrons) ou de vengeance (Kazuya Mishima, un bambino qu'il est très pas content d'avoir été balancé dans un précipice par son pôpa). Résultat : le joueur avait fâcheuse tendance à s'enticher de ces gladi-acteurs du film dramatique de leur existence.
Stop nostalgie : 23 persos répondent présents pour ce quatrième volet, dont des anciens, tels que Kazuya (l'oeil gauche au beurre rouge, dans un style vestimentaire post-matrix), King, semblable à lui même, Marshall Law, un poil changé (le clone de Bruce Lee porte désormais la moustache) et son comparse Paul (qui a adopté la barbe pour de bon), Craig Marduk, un rescapé de WWF ou encore le désormais mythique Yoshimitsu, dont l'allure se modifie à chaque nouvel opus. Mais aussi des anciens nouveaux (Hwoarang, Ling Xiaoyu, tous ont vieillis de quelques années) ou encore des nouveaux nouveaux, parmi lesquels Steve Fox, charmant blondinet, Christie Monteiro, plutôt sympa en remplacante d'Eddy Gordo (avec lequel vous pourrez tout de même jouez, voir Trucs & astuces), etc... Les paris sont ouverts.

4°) La saison des marrons !!!

Enchaînements et combos spéciaux sont au programme, fort évidemment. Un arsenal de nouveaux coups et des effets de chocs et de heurts encore plus réalistes (petits éclairs mauves et impact de feu... Vouais, pour le réalisme, on repassera) : impact visuel garanti ! Mieux encore, pour accentuer l'effet ciné, l'angle de vue des combats change plus souvent, tout en préservant une visibilité maximale (faudrait pas qu'on donne des coups dans le vent non plus !). Ajouter à ça une longue durée de vie, des cinématiques de toute beauté... Que demander de plus ? Des pansements.

En bref : aficionados de la saga, n'attendez plus, Tekken 4 est le combo (presque) parfait. Pas excessivement original mais très beau et surtout, très jouissif, voilà un titre qui vous réserve de longues soirées entre amis à se tataner la gueule. On aime.

NOTE FINALE : ****

Site officiel : http://www.namco.com/tekken4

TRUKS & ASTUCES

Jouer avec Panda : à l'écran de sélection des persos, placez le curseur sur Kuma et appuyez sur triangle ou rond.

Mot de passe Classement Internet : pour obtenir votre mot de passe Classement Internet, finissez d'abord les modes Time Attack, Survival, Force ou Training. Maintenez carré + triangle et appuyez sur haut + droite (diagonale droite) avec la croix directionnelle. Entrez alors sur le site de Tekken 4 (voir lien).

Costume d'écolière de Ling : finissez le mode story en utilisant Ling et vous pourrez alors sélectionner son costume d'écolière en appuyant sur triangle en la sélectionnant.

Jouer avec Eddy Gordo : vous devez finir le mode story une fois avec Christie Monteiro. A l'écran de sélection des persos, placez le curseur sur Christie et appuyez sur triangle.

Jouer avec Miharu : vous devez finir le mode story une fois avec Ling Xiaoyu. A l'écran de sélection des persos, placez le curseur sur Xiaoyu et appuyez sur rond.

Jouer avec Violet : placez le curseur sur Lee à l'écran de sélection des persos et appuyez sur rond.

Débloquer le stage Dojo : finissez le mode Tekken Force.

Débloquer le mode ciné : finissez le mode story une fois.

Afficher les noms des attaques pendant le jeu : en mode Arcade ou Time Attack ou Team Battle ou VS, appuyez sur Select pendant le jeu et vous verrez les noms de vos mouvements d'attaques.