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Le Seigneur des Anneaux
- La communauté de l'anneau
de Peter Jackson
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Il fallait être suicidaire pour oser adapter
l'uvre fleuve (3 pavés de 900 pages) de J.R.R. Tolkien, bible
des jeux de rôle et de l'héroïc-fantasy. Peter Jackson,
cinéaste talentueux ou suicidaire a osé, et c'est tant mieux,
puisque notre gaillard en offrant un cocktail d'effets spéciaux
exceptionnels, de décors grandioses et de poésie, a réussi
à combler les fans, le grand public et les critiques
Bien
joué, Peter.
NOTE FINALE : *****
BONUS :
2 DVD, dont un de bonus avec 3 reportages qui révèlent les
secrets du tournage, 15 documentaires , interviews des acteurs, spots
TV et bandes-annonces, les premières images inédites de
la suite, Les Deux Tours. En tout, plus de deux heures de bonus en attendant
une édition collector, avec la version longue (une demi-heure de
plus). Un trop plein d'informations avec maintes répétitions
dans les docus... On attend le collector avec impatience.


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Harry Potter à
l'école des sorciers de
Chris Colombus |
On enchaîne avec une autre adaptation de
roman au ciné. Un peu moins réussie, celle là, quand
on sait l'excellente matière qu'il y avait à tirer des aventures
de l'apprenti sorcier qui a enchanté le monde. Bien qu'assez fidèle
au récit, le film souffre d'une direction d'acteurs un peu molle
et d'un manque de fantaisie au niveau de la réalisation. Une preuve
que Chris Colombus n'a pas le génie d'un Burton ou d'un Spielberg
Le tout reste tout de même de très bonne qualité pour
un film pour enfants.
NOTE FINALE : ***
BONUS :
en tout, 2 DVD dont un de bonus, soit 10 minutes de scènes inédites,
une tripotée de jeux (avec votre télécommande en
guise de joystick) et des visites à 360° dans l'univers de
J.K. Rowling. De quoi emballer les bambinos mais pas grand chose de concret
à se mettre sous la dent pour les amateurs...


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Astérix &
Obélix : Mission Cléopatre de
Alain Chabat |
Pour peu qu'on apprécie l'humour des Nuls
(La cité de la peur, film culte parmi les cultes) et l'excellente
BD de Goscinny et d'Uderzo, on ne pourra qu'être emballé
par cette adaptation à la fois libre et fidèle des escapades
égyptiennes du petit gaulois moustachu. Chabat, un très
bon metteur-en-scène (mais moins bon acteur), parvient même
à nous faire oublier le ratage d'Astérix premier du nom
ce qui n'était pas gagné d'avance
Les acteurs sont
tous géniaux, de Jamel qui fait du Jamel (tant mieux) à
Clavier qui ne fait pas du Clavier (tant mieux aussi), mais Gérard
Darmon les éclipse tous dans le rôle d'Amonbofis.
NOTE FINALE : *****
BONUS :
un pack 2 DVD superbe et 2h30 de bonus, de quoi contenter les fans du
film, puisque on est déjà plié en quatre rien qu'en
matant le menu animé... Contrairement à celui du Seigneur
des Anneaux, le making-of est on ne peut plus complet : 1h25 pour tout
savoir sur les intempéries du tournage (tempêtes de sable,
Jamel...). Un DVD IN-DI-SPEN-SABLE !
 
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Ocean's Eleven de
Steven Soderbergh |
Des braqueurs qui ont la classe, de l'ambition
et une sacrée paire de couilles...
et une pléiade de stars, le gratin du tout Hollywood, réuni
devant la caméra du réalisateur qui marche bien. George
Clooney et Brad Pitt forment un duo de rêve, Andy Garcia est parfait
en salopard (bien que Don Cheadle, Matt Damon et Julia Roberts font
un peu de la figuration). Ca donne un film tordu et tordant qui s'amuse
à perdre le spectateur pour mieux le surprendre. Ca pourrait
être agaçant, c'est un pur plaisir. Ca pourrait être
un navet, c'est une réussite presque total. On aurait tout de
même aimer un peu plus de rythme et d'humour pour un peu moins
de frime, mais bon...
NOTE FINALE : ****
BONUS :
un tas de reportages, sur le look des braqueurs, etc... Bon DVD.

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Wasabi
de Gerard Krawczyk
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Escapade nippone pour un flic brutal (genre
Dirty Harry, mais sans le charme de Clint Eastwood). Jean Reno et Michel
Muller au pays du Soleil Levant et Luc Besson en producteur, ça
s'annonçait épicé ! Et ben raté, c'est fade.
Mais alors d'une fadeur... Je vous raconte pas. Ha, merde, si, il faut
que je vous raconte. Bon, texto, le scénario a été
torché sur un morceau de PQ, la musique (techno japonaise) est
insupportable, les images d'une laideur indescriptible (enfin, faut relativiser,
c'est encore loin de Vercingétorix), la mise en scène fantomatique.
Non, sérieusement, cette petite moutarde va vous donner envie de
dégueuler...
NOTE FINALE : *
BONUS :
un clip musical du tournage, making-of, scène d'action en multi-angle,
Ryoko Hirosue à Paris, un karakoé, un clip de Nadia Farès,
un jeu interactif, des affiches étrangères, des galeries
photos
Pourquoi tant de bonus puisqu'on sait que le spectateur jettera
le DVD une fois le film visionné.


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Le Sortilège
du Scorpion de Jade de
Woody Allen
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Je l'avoue sans honte, c'est le premier Woody Allen
que j'ai vu et franchement, ça ne me donne pas envie de visionner
sa filmographie. Le film n'est pas assez drôle, l'histoire un prétexte
(la fin le prouve), les ressorts usés... Bon, à côté
de ça, les acteurs sont bons et l'atmosphère 40's très
bien rendu, mais ça ne sauve pas tout.
NOTE FINALE : **
BONUS : Chapitrage
des scènes. Filmographies. Bande annonce. Bonus DVD rom. Dommage
que Woody Allen ne soit pas du genre à s'investir dans les DVD
de ses films.


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Le peuple migrateur
de Jacques Perrin,
Jacques Cluzaud & Michel Debats |
Les zozios qui volent, ça
va 5 minutes, mais 1h et demi, ça fait un chooya longuet. Plus
chouettos et moins chiant qu'un reportage d'ARTE mais moins passionnant
et surprenant que Microcosmos (du même réalisateur).
Le cadeau parfait pour Noël, à offrir aux grands-parents.
NOTE FINALE : ***
BONUS :
Making Of du film de près d'une
heure, interview des trois réalisateurs, commentaires audio de
Jacques Perrin et des deux réalisateurs, cartes des migrations
et fiches signalétiques de tous les oiseaux : interactivité
pendant le film. Mais aussi des scènes coupées et comentées,
un album photo annoté par un ornithologue. Et encore un Making
Of, mais de la musique, ce coup-ci. Extraits de la BOF, quizz (jeux
interactifs de salon), storyboard et photos de repérage. Que
du solide... mais uniquement pour les mordus. A noter une bande-annonce
magnifique et très alléchante...


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Les autres de
Alejandro Amenabar |
Dans une ambiance très hitchcockienne (le
film aurait dû être tourné, à l'origine, en
noir et blanc), un prodige du cinéma espagnol vous entraîne
dans un manoir qui regorge son lot de secret. Mieux interprété
et plus flippant que 6e Sens (et il n'est pas superflu de dire que la
comparaison s'impose d'elle-même), ce film là est une petite
merveille d'épouvante. Dommage que certaines subtilités
de l'intrigue soient confuses...
NOTE FINALE :*****
BONUS :.
Filmographies, bandes annonces, commentaire audio du réalisateur.
Making Of, reportage "Les enfants de l'Ombre", interview d'un
dermatologue sur le Xeroderma Pigmentosum (la maladie des mioches dans
le film). Documentaire sur les effets spéciaux (peu nombreux),
dessins des costumes et des décors, extraits du storyboard.


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Monstres & Cie
de Peter Docter , David
Silverman |
On attendait avec impatience la nouvelle merveille
de Pixar, le sourire aux lèvres, impatient de renouveler la magie
de Toy Story
Bref, on était conquis d'avance. Et ben pan
dans les dents, ça nous apprendra à partir avec des à
priori. En effet, si les premiers films de Pixar étaient "
pile poil " à tous les points de vue, " Monstres &
Cie " est quant à lui trop et pas assez. Trop lent, trop niais,
trop plein de bons sentiments. Pas assez drôle, pas assez audacieux,
pas assez surprenant. On se rabattra sur l'animation, superbe à
tous les points de vue et sur le court-métrage délirant
" Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension"
qui précédait le film au cinéma, et qui se trouve
sur le DVD. Déçuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
NOTE FINALE : **
BONUS :
Court-métrage: "La nouvelle voiture de Bob." et "Drôles
d'oiseaux sur une ligne à haute tension". Le bétisier,
un jeu interactif : "La porte de Bouh", 5 Scènes coupées,
la bande annonce de "Némo", le prochain Pixar qui a intérêt
à rattraper "Monster Inc." ! A part la voix-of chiante
au possible, un DVD corrrrrrrrect-euuu.


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Battle Royale
de Kenji Fukasaku |
Attention : film polémique.
Allons-y doucement, donc, pour critiquer Battle Royale, car il y a la
sujet à réflexion. Je pourrais aisément dire : "
un film à prendre absolument au second degré " mais
Battle Royale en est totalement dépourvu. Néanmoins, je
vous conseille de le regarder avec du recul, tout comme il faut du recul
pour pouvoir le critiquer. Tout d'abord, l'uvre dispose d'un sujet
brillant : au crépuscule du XXIe siècle, une loi est instaurée
pour apprendre l'humilité à la marmaille nippone déliquescente.
Une classe de seconde sera envoyée sur une île pour s'entretuer
" joyeusement et dans les règles de l'art ". Le principe
est le même que les lois d'Highlander : à la fin, il ne doit
en rester qu'un, où tous seront exécutés (à
l'aide d'un astucieux système de collier explosif). Voilà.
Il y avait là matière à une satire cruelle d'une
société dépassée par ses propres enfants et
qui préfère les sacrifier plutôt que de perdre la
face. Mais Fukasaku, cinéaste de 70 berges dont les uvres
sont les sources d'inspiration de Tarantino et de John Woo, décide
de traiter le sujet comme un immense jeu de rôle grandeur nature
où la paranoïa règne en maître. Cela surprend
au début et les premières effusions d'hémoglobine
peuvent en (re)buter plus d'un, d'autant plus que l'aspect réel
des gunfight est rapidement occulté : les lycéennes en jupe
courte sont d'un résistance aux bastos peu commune et les challengers
nippons rendent l'âme après avoir lâché leurs
dernières paroles, d'une inclinaison de tête un brin exagéré
Mais Battle Royale aborde aussi, d'une manière détournée,
les relations entre adolescents (amitié, amour, confiance, rivalités
)
et des valeurs primordiales, dont ne pourront profiter les djeun's mineurs
puisque le film est interdit aux moins de 16 piges. La morale de l'uvre,
quant à elle, est assez nébuleuse, et se résume en
un verbe : COURS ! A réfléchir
NOTE FINALE : ***
BONUS :
qu'est-ce que c'est que ce menu ! Alors, premier coup d'oeil, chouette,
il faut choisir son personnage pour naviguer dans le DVD... Mais alors
une fois le film vu, voir l'intégralité des bonus relève
de l'épreuve de force. Vous devez donc vous déplacer dans
l'île en évitant des zones interdites (qui changent constamment)
et en apprenant à dompter les touches récalcitrantes de
votre télécommande (ça part à gauche au lieu
d'aller à droite, une fois sur deux). D'autant plus que vous ne
disposez que de deux vies avec votre personnage, et quand vous les avez
perdu, vous êtes contraints de relancer le DVD pour voir les bonus
qu'il vous manque (chaque perso dispose de bonus différents). Petit
astuce, appuyez sur la touche menu dès que l'écran GAME
OVER apparaît pour disposer d'une nouvelle vie (ça marche
à tous les coups et ça évite de tout recommencer).
Sinon, c'est dommage puisque deux, trois bonus sont intéressants,
le making-of du film (passionnant), le making-of de la musique et l'avant-première
en présence de l'équipe du film, et qu'ils ne seront disponibles
qu'aux joueurs acharnés.


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Star Wars - Episode II
de George Lucas
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Alléluia ! Georges Lucas a
retrouvé la Foi ! Après la fausse menace et le vrai film
fantôme qu'était l' " Episode I ", on passe aux
choses sérieuses avec un " Episode II " qui renoue avec
l'esprit de la saga épique
Pas de souci au niveau de l'interprétation : de Nathalie Portman
à Hayden Christensen en passant par le vétéran Christopher
Lee, inusable et toujours magistral, tous les acteurs sonnent juste (ce
qui n'était vraisemblablement pas le cas dans l'Episode I) et ce
jusqu'au moindre figurant. Mention spéciale néanmoins à
'Obi' Ewan Mac Gregor, dont le jeu égale celui d'Alec Guiness dans
l'épisode IV. Quant aux effets spéciaux, les petits gars
d'ILM ont non seulement fait du bon boulot (ce qui, il faut bien l'avouer,
était déjà le cas sur l'épisode I) en recréant
des batailles épiques entre clones, jedi et droïdes, mais
ont aussi fait preuve d'une imagination débordante lorsqu'il s'agit
de concevoir virtuellement un Manhattan galactique (Coruscant) ou une
Atlantide high-tech balayée par les flots (Kemino). D'autant plus
qu'ils ont créé un bestiaire extraterrestre impressionnant
: du barman à six bras au PDG d'une usine de clones au long cou
et aux yeux doux, en passant par un monstre au pelage de tigre et à
la queue de rat, leur créativité semble ne pas connaître
de limites ! Quant au maître Yoda, dont la marionnette a été
remplacée par un clone numérique très réussi,
attendez la fin du film pour assister à sa scène d'anthologie
! Chez George Lucas, tout est démesuré, de la simple usine
à droïdes aux arènes de Géonosis, qui ferait
passer les cirques romains de GLADIATOR pour un bureau de l'ANPE
Et même si on se perd un peu dans son intrigue (qui manipule qui
?) et que dans sa galaxie très lointaine, les gens meurent dans
la grande tradition hollywoodienne en lâchant quelques dernières
paroles, on s'en balance, emporté que l'on est dans ce tourbillon
de magie
Pas loin du mythe, tout de même un hit.
NOTE FINALE : *****
BONUS :
attention, poid lourd. Sur le DVD 1: Film
conçu et remasterisé directement à partir de la source
digitale. Commentaire audio de l'auteur/réalisateur George Lucas,
du producteur Rick McCallum, de l'ingénieur du son Ben Burtt, du
directeur de l'animation d'ILM Rob Coleman, et des superviseurs des effets
visuels d'ILM, Pablo Helman, John Knoll et ben Snow (le tout en Dolby
2.0 surround).
Sur le second disque, 8 scènes coupées
inédites spécialement crées pour cette édition
DVD, chacune présentée par George Lucas, Rick McCallum et
Ben Burtt. Soyez les témoins de la révolution digitale dans
l'animation des personnages à travers le documentaire "Des
marionnettes aux pixels", comprenant entre autres la création
digitale de Yoda, de Dexter Jettster et bien d'autres... Documentaire
exclusif "A la pointe de la technologie: la pré-visualisation
de l'Episode II. Suivez Ben Burtt et son équipe qui vous explique
le procédé de montage son et des effets sonores pour l'Episode
II dans un documentaire exclusif "Les films ne sortent pas, ils s'échappent".
Trois documentaires pour découvrir l'intrigue, les scènes
d'action et l'histoire d'amour au coeur de "l'attaque des clones".
Série de documentaire internet en 12 parties, récompensés
par un jury d'internautes. "Across The Stars" Vidéo-clip
avec John Williams. Teasers cinéma, bandes-annonces et 12 spots
TV. Affiches cinéma et campagnes publicitaires internationales.
Documentaire humoristique: "R2-D2: Beneath The Dome" qui raconte
la vie de R2D2 (vraiment délirant). Galerie de photos de production
inédites avec commentaires. Montage des effets visuels d'ILM sur
l'Episode II. Le tout en V.O. sous titré. Vous en aurez pour votre
argent, c'est la devise de Lucas.


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From Hell
de Albert Hugues & Allen Hugues |
Jack l'éventreur, le retour,
du retour, du retour. Fin du XIX e siècle, l'inspecteur Fred Abberline
enquête sur le meurtre de prostituées londoniennes. Seule
certitude, le meurtrier est un professionnel du scalpel. Tiré d'une
BD, le passage au ciné est plutôt décevant. Voilà
le premier mot qui nous vient à l'esprit en sortant de la salle
de ciné. Pourquoi avoir levé le voile sur une énigme
si mystérieux depuis cent ans ? From Hell (le nom vient d'une lettre
de Jack l'éventreur au président du comité de vigilance
de White Chapel) part d'une bonne idée de départ mais l'enquête
est ennuyeuse et les quelques 'beaux' meurtres ne sont pas assez nombreux
pour remonter l'intérêt du film. La réalisation des
frères Hughes (Menace 2 Society) et la photo de Peter Deming (le
chef opérateur de David Lynch) sont de très haut niveau
et l'interprétation correct. Johnny Depp en tête retrouve
un rôle très proche de celui qu'il tenait dans Sleepy Hollow
(le bouc en plus), Robbie Coltrane (Harry Potter), à trouver un
rôle sur mesure quand à Ian Holm (Bilbon du Seigneur des
anneaux) est égal à lui même (c'est à dire
plutôt pas mal). En fait si l'interprétation n'est que correct
c'est en parti dû à Heather Graham (Perdus dans l'espace)
qui foire ce qui avait bien commencé. L'histoire d'amour artificiel
qu'elle vit avec Johnny Depp n'arrange rien au film. Bref malgré
un bel aspect extérieur From Hell est creux, on s'ennuie et révéler
la véritable identité du tueur gâche la fin [NDLR
: en réalité, on ne sait toujours pas qui est vraiment Le
Riper, et le film ne dévoile qu'une hypothèse, également
abordée dans la BD originale]. Une phrase de Robbie Coltrane à
la fin nous rappelle que tout ce que l'on vient de voir manquait d'émotion.
Dommage.
NOTE FINALE : **
BONUS :
Commentaire audio des réalisateurs, 21 scènes coupées
(vous ne rêvez pas) commentées par les Frères Hughes.
6 reportages (Les projets de production, Visites guidées des lieux
du crime, Roman illustré, L'absinthe rend le coeur plus aimant,
Jack l'éventreur: six degrés de séparation) dont
1 HBO (From Hell). Lourd.


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La chute du faucon
noir de Ridley Scott |
3 octobre 1993, quatre groupes de
rangers débarquent par hélicos au cur du marché
grouillant de Mogadiscio pour capturer deux chefs de guerre locaux. Ce
qui devait être une intervention éclair va dégénérer
en fiasco militaire sanglant. Servi d'une distribution de stars de le
new-generation à commencer par Josh Hartnett (Pearl Harbor [arg
!] ; 40 jours, 40 nuits), Ewan McGregor (Star Wars 1,2, Moulin Rouge),
et de semi-inconnus Tom Sizemore (Il faut sauver le soldat Ryan, Pearl
Harbor [arg (bis)!], A tombeau ouvert), Eric Bana (le futur Hulk) et William
Fichtner (Armaggedon). Tous ce joli monde est dirigé d'une main
de maître par Ridley Scott (Gladiator) qui s'offre le luxe d'une
nouvelle nomination aux oscars (le film en a eu 2). Sans innover (difficile
dans le film de guerre), Ridley nous montre un épisode méconnu
de l'histoire des States (perso Mogadiscio inconnu au bataillon avant
le film). Celui ci est tiré d'un bouquin de Marc Bowden. D'ailleurs
dommage que le film ne suive pas plus la trame de celui ci. La chute du
faucon noir (le faucon noir c'est le nom des hélicos et la chute
c'est parce qu'il se casse la gueule), bizarrement non censuré
après le 11 septembre, montre plus une défaite qu'une victoire
et souffre de la pointe trop élevé de patriotisme américain
que l'ont voit en ce moment (encore et toujours le 11 septembre). Là
aussi dommage. Le parti pris : suivre le parcours des hommes à
travers cette bataille (on suit un gars d'un groupe puis on passe à
un autre etc
), ce qui ajoute un peu de changement. Bref, des décors
lumineux et une très belle scène que j'intitulerai A la
recherche de l'artère fémorale dans le noir (gore, bien
réalisée, bref parfaite). La chute
, que j'aurais plutôt
appelé Les chutes (ben ouais y'en a deux) est devenu un de mes
films de guerre cultes, notamment grâce à McGregor et Scott
et s'impose comme le film de guerre (pour l'instant) de 2002.
NOTE FINALE : ****
BONUS :
3 éditions DVD, dont une, ultime collector de la mort qui tue,
avec 3 DVD. Commentaire audio de Ridley Scott, Jerry Bruckenheimer (Vade
Retro !), Mark Bowden et Ken Nolan. Commentaire audio de vétérans
(le plus intéressant). Films annonces et spots TV (bof), filmographies,
5 documentaires sur les lieux du tournage, les effets spéciaux,
etc... Scènes supplémentaires et alternatives, étude
multi-angles, galerie de photos, mais aussi la genèse du film :
interview de Mark Bowden, décors, Storyboard. Tests de caméra
et d'objectifs (vraiment tout et n'importe quoi), montage, photos, animatic
et effets visuels. Affiches et pages de pub. Photos de la première.
+ La véritable histoire de la chute du faucon noir" Channel
History". "Embuscade à Mogadiscio". Archives historiques
(90 mn par documentaire). Blindé.


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Rollerball
de John McTiernan |
Au Kazakhstan, un gouvernement véreux
crée le Rollerball, un mélange sanglant de hockey et de
handball. Faire le remake d'un classique de la science fiction des 70's,
pourquoi pas ? Pourquoi ? Parce que c'est de la merde...... Le scénar
super limite et n'est nullement compensé par des scènes
de jeu dans l'arène qui se veulent spectaculaires (mais qui ne
le sont pas). Les acteurs sont très très moyens et ne font
pas grand chose pour relever le niveau du film (en le faisant passer de
0.5 à 1, par exemple). Le seul qui y parvient un tant soit peu,
c'est John McTiernan le réalisateur des mythiques Predator et Piège
de cristal qui signe ici une mise en scène correct (ça m'est
très dure de dire ça tellement le film est mauvais). Même
la musique de Eric Serra et décevante. La seule excuse de Rollerball,
c'est la production qui a sabordé le film en enlevant les scènes
les plus sanglantes dans l'arène, uniquement pour que Rollerball
ne soit pas interdit au moins de 18 ans au States (ils sont super strictes
la bas). Avec ces scènes le film aurait pu être presque regardable
(passer de 1 à 2) : elles sont donc présentes sur le DVD.
Bref un film de merde que je conseillerai aux fans de navets (si si sa
existe) ou aux futurs réalisateurs qui veulent voir à quoi
ressemble LE film à ne pas faire. Superbemeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeent
pourrave.
NOTE FINALE : *
BONUS :
Commentaire audio (navrant) des acteurs (navrants aussi). L'agenda de
Rollerball : pour tout savoir sur les équipes, les joueurs, l'équipement,
le Rollerdome (ouaaaais, rien à foutre !). Bandes annonces, clip
musical Rob Zombie (le seul bonus sympa, mais caché).


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Mulholland Drive
de David Lynch |
Une jolie petite brune à un
accident et perd la mémoire. Elle trouve refuge chez une blonde
qui cherche à devenir actrice. Voilà le thème principale
du film, puisque celui ci suit d´autres histoires en parallèles.
Mais la question n´est pas là. Avant de voir le film je n´ai
qu´un seul conseil a vous donner, regarder d´abord d´autre
film de David Lynch (genre Elephant Man ou Blue Velvet) pour bien que
vous vous rendiez comptes de la bizzarie de ses films. Parce qu´un
Lynch n´est pas un film comme les autres. Et ce Mulholland Drive
ne déroge pas à la règle (c´est peu être
même le plus compliqué de tous). Si en voyant apparaître
le début du générique de fin (là aussi c´est
compliqué) vous vous dites "Mais j´ai rien compris"
ne vous inquiétez pas c´est la même chose pour tout
le monde. Cette réaction est provoqué par ce que j´appellerai
l´effet Lynch
(d´ailleurs à première vu c´est le seul à
avoir compris le film) et c´est dommage
que se soit le seul à s´essayer sur cette voie. Après
le film vous allez essayer de comprendre mais laisser tomber vous ni arriverez
pas tellement le film est typiquement Lynchien. Aussi le film contient
des clés, sensé, à mon humble avis, nous aider à
comprendre le film, mais voilà contrairement à un film noir
classique ils sont quasiment inremarquables (c´est le mot qu´il
faut qu´il existe ou pas) à la première vision. Si
certains trouvent que ce tout ses éléments suffisent à
préférer " Ma femme s´appelle
Maurice " (je sais je m´acharne), ils se trompent sur toute
la ligne. Parce qu´avec une ambiance fabuleuse, deux actrices (inconnues)
remarquables (Naomi Watts et Laura Helena Harring), une mise en scène
envoûtante (primée à Cannes) et une histoire incompréhensible
tous les ingrédients sont réuni pour faire un Lynch et le
meilleur que j´ai vu à ce jour. Chef d´oeuvre.
NOTE FINALE : ******
BONUS :
Making Of. 10 nouvelles clés pour percer les secrets du film. 2
docus : "Spécial Lynch & l'art de David Lynch". Interview
du compositeur Angelo Badalamenti, interviews de collaborateurs de Lynch.
Conférence du Festival de Cannes 2001. Reportage photo, bande annonce.
Surprise : chapitrage aléatoire ! Bien dans l'esprit du film.


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3 zéros
de Fabien Onteniente |
Une comédie qui sent le réchauffé,
plombé par des longueurs et par une réalisation d'une platitude
extrême (les images sont très laides). Le tout sauvé
par de très bons acteurs (mention spéciale à Gérard
Darmon, qu'on aime décidément beaucoup) mais plombé
par de moins bons (Samuel Le Bihan qui cachetonne). Quand à Gérard
Lanvin, on va finir par le croire cantonner au même registre (et
ce n'est pas Le Boulet qui va nous convaincre du contraire), ce
qui ne l'empêche pas d'être très crédible. Ha
oui, j'allais oublier : quelques répliques assez savoureuses touchent
droit au but
C'est pas du Audiard mais ça relève la
sauce assez fade.
NOTE FINALE : **
BONUS :
Making Of. 4 modules de Making Of (Arsenal, Le camps des Loges, Lens,
L'écriture du film). "Motivation", le clip de Stomy Bugsy
(aussi naze que la chanson). Making Of du clip de Stomy Bugsy. "Motivation",
le clip des monteurs du film. Commentaire audio de Fabien Onteniente,
Lorant Deutsch et Stomy Bugsy. Module effets spéciaux. Scènes
coupées. "Lion", la fausse (vraie) pub par Stomy Bugsy
(on ne cautionne pas trop ce procédé, soit dit en passant).
L'album Panini du tournage. Le clip VIP. Bande-annonce + 7 Teasers (très
drôles). Filmographies. Très promo et très footeux.


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Le Boulet |
Une comédie d'action qui pète
dans tous les coins et qui vaut surtout pour son duo très réussi
: Gérard Lanvin & l'inénarrable Benoît Poelvoorde,
le belge révélé par " C'est arrivé près
de chez vous ". Autour, il y a un José Garcia déjanté
(pléonasme) et porte-flingue, un méchant de James Bond qui
se recycle et l'excellent Djimon Hounsou (dont le rôle est peu étoffé,
dommage). Les défauts du film : exagérer constamment (le
coup de la grande roue, scène impressionnante mais superflue) grâce
à un budget confortable et placer le plus de publicités
possibles (ça devient de + en + fréquent et ça parasite
le récit). Tout ça sent un peu trop la yaska pour qu'on
adhère pleinement mais il serait dommage de nous priver d'une bonne
comédie suffisamment gondolante pour passer une bonne soirée.
Par contre, la méga pub pour Anelka passe très mal (qu'est-ce
qu'ils leur a pris ?) et la fin est beaucoup trop longue. A noter : une
mise en scène sympathique et des images jolies (comparé
à 3 zéros).
NOTE FINALE : ***
BONUS :
Making-of technique (21min); making-of des effets spéciaux (25min).
Scène des Ninjas version longue. Gérard Lanvin footballeur;
gags et fous rires, autre bêtisier en bonus caché. Sympa,
surtout les bêtisiers.


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Panic Room
de David Fincher |
David Fincher, c'est The Game, Alien
3
David Fincher, c'est surtout deux films majeurs du cinéma
américain : Seven (culte) et Fight Club (archi culte). Donc il
n'est pas peu dire que nous nous sommes jetés les yeux fermés,
mon frère et moi (grands fans devant l'éternel) pour voir
son nouveau film. Bien tort nous en a pris, nous nous sommes pris la guichetière
en pleine gueule. Non, je déconne
Un sujet à priori
long à tenir sur 1h45 que le metteur en scène met à
profit pour nous en foutre plein la vue. En se faufilant partout, la caméra
nous montre une autre forme de plan-séquence et ça vaut
le coup d'oeil. Jodie Foster (le rôle devait être tenu par
Nicole Kidman), Jared Leto (Requiem for a dream), Forest Whitaker (Ghost
Dog, Bird), tous les comédiens sont parfaits dans leur rôle,
jusqu'à la jeune fille asthmatique, très douée. Quant
à la fin, elle surprend peu. Faut dire qu'on est habitué
à mieux de la part de David Fincher, mais après tout, c'était
assez chaud de placer un ultime rebondissement (encore que, Jodie Foster
paranoïaque qui s'enferme tout seule avec sa gamine, c'eut été
sympa
). Pas une uvre majeure mais un thriller psychologique
passionnant. Donc à voir
NOTE FINALE : ****
BONUS :
Filmographies des acteurs, du réalisateur et du scénariste.
Film-annonce. Léger pour un film en béton armé.


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Nid de guêpes
de Florent Emilio Siri |
Un film injustement boudé à
sa sortie. Intense et violent, ce Fort Alamo parvient à nous scotcher
à l'écran avec 7 lignes de dialogue. Ici, c'est la poudre
qui parle. Une mise en scène à l'égal des comédiens
: remarquables, matures, speedés, inspirés. Mention spéciale
à Pascal Greggory, charismatique à souhait. Le meilleur
de ce que le cinéma français a produit dans ce genre là
depuis bien longtemps (faut avouer que y a pas trop de concurrence). C'est
plus sérieux que du Tarantino et aussi bien foutu que du John Woo
période "A toutes épreuves". Donc on aime.
NOTE FINALE : *****
BONUS :
Commentaire audio de Florent Emilio Siri. Les coulisses du tournage (53
mn). 17 reportages sur les cascades, effets spéciaux, armes, masques...
Scènes inédites. Story-Board interactif en multi-angle (30
mn). Interviews des acteurs (40 mn). Bêtisier. Séance d'enregistrement
d'Akhénaton. Filmographies. Pur & dur, un très bon DVD.

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