
Chapitre IV : révélations
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Enfin, vous débouchez à
l'air pur. Un vent violent vous fouette le visage
La nuit est
tombée sur l'archipel et la lune illumine les cieux ténébreux
de sa pâleur opaline. En aval, des cris animaux jaillissent
de la forêt vierge. Vous vous penchez sur votre gauche et êtes
pris par le vertige : vous êtes en haut d'une immense falaise.
En contrebas, les flots tumultueux balayent de petits rochers escarpés.
A même la paroi de cette falaise, vous apercevez une petite
cavité quelques mètres plus bas. Mais tentez de l'atteindre
en sautant serait suicidaire
Soudain, une voix dans votre dos
vous interrompt dans vos pensées :
-Drël, combien de fois faudra-t-il que je te tue ?
Vous faites volte-face. Un grand individu en amont vous pointe avec
une arbalète, taillé dans l'ébène. Il
ôte son heaume et vous découvrez avec une surprise modérée
votre reflet, doté d'un regard plus mesquin et d'une longue
natte de cheveux rouges.
Allons donc, l'attaque des clones épisode II.
-Ta dernière volonté, mon frère ? raille-t-il
alors qu'un rictus lui défigure le visage.
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Vous lui jetez un regard assassin
et lâchez des propos bien sentis - allez en 2 (pour choisir
votre réplique)- allez en 2 |
Vous vous murez dans votre silence
- allez en 3 |
Ce à quoi il vous répond
en éclatant d'un rire nasillard :
- A quoi joues-tu ? C'est moi, Grët, ton frère ! Serais-tu
amnésique ? Ha ha ! Le bougre ne semble pas jouer la comédie
! Peut-être est-ce ta chute du haut du dirigeable qui t'a ôté
tes souvenirs. Il faut dire que je t'avais un peu aidé. Mais
tu as le cuir dur, frère. Je pensais pourtant bien t'avoir
achevé une bonne fois pour toute ! A ce que je constate, dit-il
en jetant un regard narquois à vos armes, tu ne t'es pas gêné
pour occire Glën. Tu m'auras facilité le travail. Assez
discuté, à présent recule, nous allons vérifier
le vieil adage qui dit que la peur donne des ailes
Exécute
toi immédiatement ou je le ferais à ta place.
- allez en 4 |
Ce à quoi il vous répond
en éclatant d'un rire nasillard :
-Je sais, oui. Tu as le cuir dur, Drël, tu es plus dangereux
que ce brave Glën, que tu ne t'es pas gêné pour
occire, à ce que je constate, dit-il en jetant un regard narquois
à vos armes. Tu m'auras facilité le travail. Assez discuté,
à présent recule, nous allons vérifier le vieil
adage qui dit que la peur donne des ailes
Exécute toi
immédiatement ou je le ferais à ta place.
- allez en 4 |
Que veux-tu, la prophétie
est ainsi
Seul le dernier survivant accédera au pouvoir.
Et tu ne m'en voudras pas de t'empêcher de me battre pour ma
peau. Car tu ne te gênerais pas pour m'occire, comme tu as occis
ce brave Glën, dit-il en jetant un regard narquois à vos
armes. Enfin, tu m'auras facilité le travail. Assez discuté,
à présent recule, nous allons vérifier le vieil
adage qui dit que la peur donne des ailes
Exécute toi
immédiatement ou je le ferais à ta place.
- allez en 4 |
Notre mère, tu veux dire.
Je vais donc être fils unique puisque tu ne t'es pas gêné
pour passer ce brave Glën par les armes, dit-il en jetant un
regard narquois à vos armes. Je ne t'en veux pas, tu m'auras
facilité le travail. Assez discuté, à présent
recule, nous allons vérifier le vieil adage qui dit que la
peur donne des ailes
Exécute toi immédiatement
ou je le ferais à ta place.
- allez en 4 |
3
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-Recule, mon frère, je vais
vérifier l'adage qui dit que la peur donne des ailes, ricane-t-il,
goguenard.
Vous reculez - allez en 4
Vous vous jetez sur lui - allez en 5 |
4
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Vous reculez jusqu'au bord de la
falaise. Le vide vous entraîne.
-Saute, mon frère, hurle votre agresseur, mais le vent emporte
ces paroles.
Là, vous êtes mal. |
Vous préférez
bondir pour vous mettre à l'abris - allez en 6 |
La petite
cavité dans la falaise se rappelle à votre souvenir
et vous décidez de sauter en priant pour pouvoir l'atteindre
- allez en 7 |
Vous vous
jetez sur lui, l'arme à la main - allez en 5 |
5
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Trop tard ! Votre soi-disant frère
presse la gâchette de son arme et un trait vous pourfend l'abdomen
en sifflant. Jetez 3 dés de 6 et enlevez ce total de vos pts
de vie. La douleur vous déchire l'estomac et vous êtes
projeté dans le vide. - allez en 8 |
6
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Trop tard ! Votre soi-disant frère
presse la gâchette de son arme et un trait vous pourfend l'abdomen
en sifflant. Jetez 3 dés de 6 et enlevez ce total de vos pts
de vie. La douleur vous déchire l'estomac et vous êtes
projeté dans le vide. - allez en 8 |
7
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Vous chutez. Heureusement, le vent
violent vous plaque contre la façade et vous parvenez à
vous agrippez à la petite cavité dans laquelle vous
vous hissez. Ouf, vous êtes sain et sauf
-
allez en 10
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8
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Vous chutez. Heureusement, le vent
violent vous plaque contre la façade et vous pouvez tenter
de vous agrippez à la petite cavité dans la falaise.
Jetez deux dés de 6 :
Si votre score est supérieur ou égal à 5 -
allez en 10
Si votre score est inférieur à 5 - allez
en 9 |
9
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Raté ! Votre main a glissé
contre la petite cavité. Votre corps est happé par le
vide et s'écrase contre les rochers pointus. Votre carcasse
sans vie est ensuite rendue aux flots tumultueux. Vous avez échoué
dans votre aventure
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10
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Vous reprenez votre souffle et ôtez
les carcasses d'ufs sous vos fesses. Des ufs ? Vous vous
demandez où vous êtes encore tombé quand un cri
sauvage jaillit. Une créature émerge de l'obscurité
: elle sa morphologie est semblable à celle d'un aigle aux
pattes griffus mais une gueule béante remplace le bec. La bête
se jette sur vous, folle de colère. Décidément,
on ne vous laisse aucun répit. Allez en 11 |
11
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La créature possède 15 pts de vie. N'oubliez pas de
rajouter les pts de dégât de vos armes à chaque
fois que vous infligerez une blessure à ce volatile irascible. |
Si vous gagnez le combat
- allez en 12 |
Si vous tombez à
0 pts de vie, vous périssez et la créature vous dévore.
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12
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Vous êtes maculé du
sang et des plumes de la créature. Vous pouvez garder sa
tête en trophée (mettez la dans vos objets). Face à
vous, le conduit s'enfonce dans les ténèbres. C'est
votre seule échappatoire. Vous soufflez un peu en vous reposant
sur la paroi froide. Qui sait encore ce qui vous attend ? Quelque
chose vous dit que vous n'êtes pas encore au bout de vos peines.
Enfin, votre cher frère vous croit mort, c'est déjà
ça de pris
Votre frère ? N'était-ce un
mensonge ? Non, ce serait absurde, il n'aurait servi à rien
à ce renégat de vous mener en bateau puisqu'il comptait
vous tuer, de toutes façons. Et l'autre personnage dans la
caverne, était-il aussi votre frère ? Le sommeil vous
surprend dans vos pensées et vous prenez un repos bien mérité.
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